Moustapha Diakhaté publie une lettre à Wade pour qu'il retire sa candidature.


A Monsieur le président de la république maitre Abdoulaye Wade.

L'histoire retiendra que vous avez été un reveur réaliste, un pourvoyeur d'initiatives, une source profonde d'idées novatrices. L'histoire retiendra que c'est au bout de 26 ans d'une lutte acharnée et vaillante que vous avez été porté au sommet. Votre accession à la magistrature supreme est une consécration de l'effort soutenu. Dés lors, vous avez voulu changer ce pays et vous l'avez reussi à bien des égards et sur bien des domaines. Essayer de citer serait un pléonasme, il n'y a qu'à regarder.
Tout n'a pas été rose c'est vrai, mais j'affirme ici que je suis de ceux qui pensent tout esprit de partisanerie à part que vos 12 ans de magistère valent mieux que les 40 ans du parti socialiste.
C'est une opinion personnelle qui m'engage jusqu'à preuve du contraire.
Mais aujourd'hui monsieur le président l'heure est grave, dangereuse devrais-je dire.
La teneur de l'intéret des heures cruciales dans une nation, ne s'aurait se mesurer à l'aune de discours partisans aux éloges gratuits.
Monsieur le président vous etes aujourd'hui la clef de voute pour dissiper une angoisse lisible dans tous les yeux.
Vous détenez le seul miracle qui peut nous sauver de ce nuage cyclonique imprévisible qui plane au dessus de nos tetes.
C'est en considération de tout ceci monsieur le président que je viens auprés de vous avec une solennité d'esprit et d'ame , vous demander de ne pas entacher ce parcours glorieux par cette candidature inopportune et j'allais dire de trop.
Je vous le demande au nom de votre devoir de reserver à l'histoire une sortie à la hauteur de votre parcours.
Un grand homme ne doit pas manger des miettes, non tout sauf ça.
C'est l'heure monsieur le président il faut rendre le témoin.
Le pouvoir ne doit pas valoir cette gloire que vous tirerai dans le sentiment du devoir accompli en partant à temps.
Ne ratez pas cette porte monsieur le président.
Elle est grande et toute propre.
Le moment est à la sagesse, le moment est à l'esprit de sursaut.
Et les jeunes sénégalais comme moi ne faisant partie d'aucune formation politique mais qui ont eu à vous porter dans leur coeur et qui vous porte toujours en affection, comptent sur votre sagesse,sur vous monsieur le président.


DIEU vous garde!
DIEU bénit le sénégal
Jeudi 23 Février 2012