D'après les faits retracés par la présidente de la séance, des témoins entendus dans la procédure ont révélé que c'est Mouhamed Malick Ba qui a ceinturé le prêcheur. Des allégations balayées d'un revers de main par le prévenu qui soutient n'avoir jamais ceinturé l'imam. " Je ne l'ai même pas touché. J'étais seulement venu lui demander de ne pas diriger la prière suite à la décision du comité du quartier", se dédouane-t-il.
À son tour, son co-prévenu Ahmed Tidiane Ndiaye déclare que l'imam n'est pas de la cité et il ne doit pas diriger la prière. " Cette cité a été créé par nos grands-parents. Il n'est pas de la cité et il n'habite pas là-bas. Nous avons appris récemment qu'il a une fois été attrait à la Cour d'assise. Un jour, il a confondu les sourates en dirigeant la prière. C'est la raison , pour laquelle nous avons décidé de le bloquer ", se défend-il.
Quant à l'Imam Abdoulaye Guèye, il déclare avoir été dans cette mosquée depuis 10 ans. Revenant sur les faits, le prêcheur explique sa mésaventure avec les mises en cause. " Je suis allé diriger la prière du "Fajar" de l'aube. Mais après avoir terminé, Mouhamed Malick Ba m'a surpris par-derrière et m'a donné des coups avant de me tordre le cou au moment où Ahmed m'a retenu la main. Par la suite, les gens sont intervenus pour m'aider", narre-t-il.
Lors de sa plaidoirie, Me Ndiogou Ndiaye a fait savoir que son client s'est beaucoup investi dans cette mosquée pendant des années. " Abdoulaye Guèye connaît cette mosquée de Derkle depuis des années. Il a même un projet de construire une école coranique dans cette mosquée", dit-il. Selon la robe noire, les mis en cause pensent que le prévenu se nourrit de la mosquée alors qu'il est entrepreneur depuis plus de 20 ans. Suffisant pour Me Ndiaye de demander que les prévenus soient maintenus dans les liens de la détention. Et réclame 1 million de francs cfa pour dommages et intérêts. Le représentant du ministère public a requis une application de la loi pénale. Du côté de la défense, Me Sow a plaidé pour une application bienveillante de la loi et sollicite que la partie civile soit déboutée de sa demande. Me El Hadji Malick Basse, sollicite que les prévenus soient renvoyés des fins de la poursuite.
Le tribunal après avoir statué a relaxé les mis en cause du délit pour coups et blessures volontaires et leur condamne à 3 mois assortis du sursis pour les autres délits.
À son tour, son co-prévenu Ahmed Tidiane Ndiaye déclare que l'imam n'est pas de la cité et il ne doit pas diriger la prière. " Cette cité a été créé par nos grands-parents. Il n'est pas de la cité et il n'habite pas là-bas. Nous avons appris récemment qu'il a une fois été attrait à la Cour d'assise. Un jour, il a confondu les sourates en dirigeant la prière. C'est la raison , pour laquelle nous avons décidé de le bloquer ", se défend-il.
Quant à l'Imam Abdoulaye Guèye, il déclare avoir été dans cette mosquée depuis 10 ans. Revenant sur les faits, le prêcheur explique sa mésaventure avec les mises en cause. " Je suis allé diriger la prière du "Fajar" de l'aube. Mais après avoir terminé, Mouhamed Malick Ba m'a surpris par-derrière et m'a donné des coups avant de me tordre le cou au moment où Ahmed m'a retenu la main. Par la suite, les gens sont intervenus pour m'aider", narre-t-il.
Lors de sa plaidoirie, Me Ndiogou Ndiaye a fait savoir que son client s'est beaucoup investi dans cette mosquée pendant des années. " Abdoulaye Guèye connaît cette mosquée de Derkle depuis des années. Il a même un projet de construire une école coranique dans cette mosquée", dit-il. Selon la robe noire, les mis en cause pensent que le prévenu se nourrit de la mosquée alors qu'il est entrepreneur depuis plus de 20 ans. Suffisant pour Me Ndiaye de demander que les prévenus soient maintenus dans les liens de la détention. Et réclame 1 million de francs cfa pour dommages et intérêts. Le représentant du ministère public a requis une application de la loi pénale. Du côté de la défense, Me Sow a plaidé pour une application bienveillante de la loi et sollicite que la partie civile soit déboutée de sa demande. Me El Hadji Malick Basse, sollicite que les prévenus soient renvoyés des fins de la poursuite.
Le tribunal après avoir statué a relaxé les mis en cause du délit pour coups et blessures volontaires et leur condamne à 3 mois assortis du sursis pour les autres délits.
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