D’emblée, j’annonce les couleurs. Vous ne m’inspirez pas confiance. Il en est de même des gens qui vous entourent ainsi que celles et ceux qui vous ont soutenu. Vous faites partie de la classe de gens qui ont mis le Sénégal à terre. Je considère que vous vous êtes enrichis « illicitement » sur le compte des sénégalaises et sénégalais à cause de votre rendement que je ne peux même pas qualifier de médiocre. Je reviendrai sur ce point.
Depuis que vous aviez quitté l’assemblée nationale, il s’est écoulé trois années. Trois ans durant lesquels, Vous avez maintenu votre train de vie, beaucoup voyagé avec votre bande au Sénégal et dans le monde, avez doté votre parti d’un siège et supporté son fonctionnement à tous les niveaux, organisé de nombreuses rencontres etc. il y a des informations qui circulent
Quelle est ou quelles sont vos sources financières? Avez-vous été financé ou avez-vous puisé dans vos épargnes?
Il est possible de bénéficier de financement. Dans ce cas, dites-nous vos financeurs et leurs motivations.
Par contre, si vous avez puisé dans vos épargnes, expliquez-nous comment vous avez fait pour accumuler toutes ces richesses en moins de vingt années de carrière.
Éclairez-moi, monsieur Sall, sur l’origine de cet argent et de cette fortune.
Monsieur Sall, vous avez eu des difficultés : paiement de loyer, prise en charge des frais de transport etc. De plus, vous n’êtes pas héritier de feu Ndiouga Kébé, ni de feu Djily Mbaye. Vous avez géré des fonds publics pendant plusieurs années et à différents paliers de l’État. En tant que PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS, je vous demande d’ÉCLAIRER UN SÉNÉGALAIS QUI A LE DROIT DE SAVOIR ET QUI VEUT SAVOIR.
Le président Abdou Diouf promettais de combattre l’enrichissement illicite. L’ex-premier ministre Idrissa Seck avait formulé un engagement ferme à traquer « NJOUBLANG ». Les suites sont connues.
Monsieur Sall, MON INTIME ET ULTIME CONVICTION me dit que VOUS NE FEREZ PAS MIEUX QU’EUX.
Et ça commence!
Parmi vos alliés, certains vous réclament la libération de Barthélémy Diaz. Malgré votre message portant sur des institutions fortes, dont la JUSTICE, ils vous demandent publiquement d’intervenir sur ce dossier. Savent-ils ce qu’est la séparation des pouvoirs ou vous demandent-ils d’user de votre pouvoir de grâce. J’ai en mémoire et dans mes fichiers vos déclarations suite et en rapport avec cette affaire. Sans avoir la prétention de vous ordonner, rassurez-nous MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS en les rappelant à l’ordre. Selon moi, VOTRE SILENCE PRÉSAGE L’ARBITRAIRE QUI SE DESSINE. Si le père de la victime déclarait « accepter la volonté divine », en tant citoyen SÉNÉGALAIS ÉPRIS DE JUSTICE, je n’attends rien de plus qu’une lecture du droit.
En matière de gestion, MONSIEUR SALL, PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS, vous avez occupé les fonctions suivantes depuis 2000 :
- Directeur général de PRETOSEN – décembre 2000 à juillet 2001;
- Conseiller spécial du président de la République, chargé de l'Énergie et des Mines - avril 2000 à mai 2001;
- Ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique mai 2001 à novembre 2002;
- Ministre d'État, ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique de 2002 à 2003;
- Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement d'Idrissa Seck août 2003 à avril 2004;
- Premier ministre du 21 avril 2004 au 19 juin 2007;
- Président de l’assemblée nationale du 20 juin 2007 au 9 novembre 2008.
Pendant les sept premières années de l’alternance, vous avez été un des acteurs centraux et majeurs de la politique énergétique du pays à travers ses fonctions de conseiller, ministre de l’énergie et premier-ministre.
C’est durant cette période que le pays commençait à ressentir les conséquences du déficit de production d’électricité avec comme corollaires des coupures intempestives et un rationnement du courant par secteur.
C’est pendant cette période que les prix du gaz butane ainsi que ceux des carburants avaient commencé à flamber.
Le taux de l’électrification rurale n’a été porté qu’à 16%.
C’est au cours de cette même période que les ICS, la SENELEC, le SAR, des entreprises relevant des mines et de l’énergie, ont connu leur déclin.
MONSIEUR SALL, VOUS ÊTES LE PRINCIPAL COMPTABLE DE CES ÉCHECS.
Monsieur Sall, vous n’aviez pas su résoudre la crise d’un secteur, celui de l’énergie. Vous revenez nous promettre monts et merveilles :
- La création de 500 000 emplois sur 5ans;
- Dans l’euphorie, vous déclarez la réduction des prix des denrées alimentaires par « CONSENSUS »;
- Vous promettez des centres de formation professionnelle par-ci, des universités par-là;
- Vous vous engagez à réformer les programmes scolaires et universitaires, à créer des lycées sports/études, à institutionnaliser l’enseignement coranique;
- Une couverture maladie universelle, la bourse de sécurité familiale, la bonification des retraites;
- La construction d’une arène nationale, des complexes omnisports modernes dans chaque région, un système de financement du sport;
- Etc.
Sur la question de l’homosexualité, la réponse, que vous avez servi, est connue : « une gestion responsable de l’homosexualité comme dans les sociétés modernes ».
Concernant les prix des denrées alimentaires, vos lieutenants avancent l’idée de la mise en place d’une politique de stabilisation des prix comme du temps des socialistes avec la CPSP (caisse de péréquation et de stabilisation des prix). Sur ce point, apparaissent les premiers désaccords avec quelques alliés, parmi-eux l’économiste MAMADOU LAMINE DIALLO QUI NE VOUS CROIT PAS.
De plus, vous n’avez pas dit aux sénégalais votre ferme volonté de libéraliser le secteur de la production électrique et de créer de nouvelles taxes (transactions financières, téléphonie, produits pharmaceutiques etc.). NE PAS DIRE TOUTE LA VÉRITÉ C’EST MENTIR.
Pour finir, prenez note que l’état des lieux de la situation du pays au 25 mars 2012 est fait. Il dépasse de loin celui dressé par Sidy Lamine Niasse au lendemain de votre élection et qui lui a valu d’être traité de « Naafekh ». Ce diagnostic a fait ressortir des avancées significatives dans tous les domaines sauf celui de l’énergie dont vous avez été le GESTIONNAIRE PENDANT SEPT LONGUES ANNÉES.
AVEC VOUS, HONNÊTEMENT JE M’ATTENDS AU PIRE. Sachez que je vous ai à l’œil et vous suis au pas.
Pour le grand amour que j’éprouve pour mon CHER SÉNÉGAL et tout ce qui le compose, J’ESPÈRE QUE VOUS ME DÉCEVREZ et, par la même occasion, VOUS DÉCEVREZ LES 35% d’électeurs qui ne croient pas en vous.
Depuis que vous aviez quitté l’assemblée nationale, il s’est écoulé trois années. Trois ans durant lesquels, Vous avez maintenu votre train de vie, beaucoup voyagé avec votre bande au Sénégal et dans le monde, avez doté votre parti d’un siège et supporté son fonctionnement à tous les niveaux, organisé de nombreuses rencontres etc. il y a des informations qui circulent
Quelle est ou quelles sont vos sources financières? Avez-vous été financé ou avez-vous puisé dans vos épargnes?
Il est possible de bénéficier de financement. Dans ce cas, dites-nous vos financeurs et leurs motivations.
Par contre, si vous avez puisé dans vos épargnes, expliquez-nous comment vous avez fait pour accumuler toutes ces richesses en moins de vingt années de carrière.
Éclairez-moi, monsieur Sall, sur l’origine de cet argent et de cette fortune.
Monsieur Sall, vous avez eu des difficultés : paiement de loyer, prise en charge des frais de transport etc. De plus, vous n’êtes pas héritier de feu Ndiouga Kébé, ni de feu Djily Mbaye. Vous avez géré des fonds publics pendant plusieurs années et à différents paliers de l’État. En tant que PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS, je vous demande d’ÉCLAIRER UN SÉNÉGALAIS QUI A LE DROIT DE SAVOIR ET QUI VEUT SAVOIR.
Le président Abdou Diouf promettais de combattre l’enrichissement illicite. L’ex-premier ministre Idrissa Seck avait formulé un engagement ferme à traquer « NJOUBLANG ». Les suites sont connues.
Monsieur Sall, MON INTIME ET ULTIME CONVICTION me dit que VOUS NE FEREZ PAS MIEUX QU’EUX.
Et ça commence!
Parmi vos alliés, certains vous réclament la libération de Barthélémy Diaz. Malgré votre message portant sur des institutions fortes, dont la JUSTICE, ils vous demandent publiquement d’intervenir sur ce dossier. Savent-ils ce qu’est la séparation des pouvoirs ou vous demandent-ils d’user de votre pouvoir de grâce. J’ai en mémoire et dans mes fichiers vos déclarations suite et en rapport avec cette affaire. Sans avoir la prétention de vous ordonner, rassurez-nous MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS en les rappelant à l’ordre. Selon moi, VOTRE SILENCE PRÉSAGE L’ARBITRAIRE QUI SE DESSINE. Si le père de la victime déclarait « accepter la volonté divine », en tant citoyen SÉNÉGALAIS ÉPRIS DE JUSTICE, je n’attends rien de plus qu’une lecture du droit.
En matière de gestion, MONSIEUR SALL, PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS, vous avez occupé les fonctions suivantes depuis 2000 :
- Directeur général de PRETOSEN – décembre 2000 à juillet 2001;
- Conseiller spécial du président de la République, chargé de l'Énergie et des Mines - avril 2000 à mai 2001;
- Ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique mai 2001 à novembre 2002;
- Ministre d'État, ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique de 2002 à 2003;
- Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement d'Idrissa Seck août 2003 à avril 2004;
- Premier ministre du 21 avril 2004 au 19 juin 2007;
- Président de l’assemblée nationale du 20 juin 2007 au 9 novembre 2008.
Pendant les sept premières années de l’alternance, vous avez été un des acteurs centraux et majeurs de la politique énergétique du pays à travers ses fonctions de conseiller, ministre de l’énergie et premier-ministre.
C’est durant cette période que le pays commençait à ressentir les conséquences du déficit de production d’électricité avec comme corollaires des coupures intempestives et un rationnement du courant par secteur.
C’est pendant cette période que les prix du gaz butane ainsi que ceux des carburants avaient commencé à flamber.
Le taux de l’électrification rurale n’a été porté qu’à 16%.
C’est au cours de cette même période que les ICS, la SENELEC, le SAR, des entreprises relevant des mines et de l’énergie, ont connu leur déclin.
MONSIEUR SALL, VOUS ÊTES LE PRINCIPAL COMPTABLE DE CES ÉCHECS.
Monsieur Sall, vous n’aviez pas su résoudre la crise d’un secteur, celui de l’énergie. Vous revenez nous promettre monts et merveilles :
- La création de 500 000 emplois sur 5ans;
- Dans l’euphorie, vous déclarez la réduction des prix des denrées alimentaires par « CONSENSUS »;
- Vous promettez des centres de formation professionnelle par-ci, des universités par-là;
- Vous vous engagez à réformer les programmes scolaires et universitaires, à créer des lycées sports/études, à institutionnaliser l’enseignement coranique;
- Une couverture maladie universelle, la bourse de sécurité familiale, la bonification des retraites;
- La construction d’une arène nationale, des complexes omnisports modernes dans chaque région, un système de financement du sport;
- Etc.
Sur la question de l’homosexualité, la réponse, que vous avez servi, est connue : « une gestion responsable de l’homosexualité comme dans les sociétés modernes ».
Concernant les prix des denrées alimentaires, vos lieutenants avancent l’idée de la mise en place d’une politique de stabilisation des prix comme du temps des socialistes avec la CPSP (caisse de péréquation et de stabilisation des prix). Sur ce point, apparaissent les premiers désaccords avec quelques alliés, parmi-eux l’économiste MAMADOU LAMINE DIALLO QUI NE VOUS CROIT PAS.
De plus, vous n’avez pas dit aux sénégalais votre ferme volonté de libéraliser le secteur de la production électrique et de créer de nouvelles taxes (transactions financières, téléphonie, produits pharmaceutiques etc.). NE PAS DIRE TOUTE LA VÉRITÉ C’EST MENTIR.
Pour finir, prenez note que l’état des lieux de la situation du pays au 25 mars 2012 est fait. Il dépasse de loin celui dressé par Sidy Lamine Niasse au lendemain de votre élection et qui lui a valu d’être traité de « Naafekh ». Ce diagnostic a fait ressortir des avancées significatives dans tous les domaines sauf celui de l’énergie dont vous avez été le GESTIONNAIRE PENDANT SEPT LONGUES ANNÉES.
AVEC VOUS, HONNÊTEMENT JE M’ATTENDS AU PIRE. Sachez que je vous ai à l’œil et vous suis au pas.
Pour le grand amour que j’éprouve pour mon CHER SÉNÉGAL et tout ce qui le compose, J’ESPÈRE QUE VOUS ME DÉCEVREZ et, par la même occasion, VOUS DÉCEVREZ LES 35% d’électeurs qui ne croient pas en vous.