Clairement, les British finalistes malheureux de l'Euro 2021 et demi-finalistes du mondial 2018, sont les favoris de ce futur match digne d’un gala. Ce qui est sûr, c’est que le ballon sera vivant, l’arbitre aura du travail, et la VAR aussi, probablement…
Les Three Lions portés par le roi Harry Kane (75 sélections 51 buts) et sa bande de jeunes princes (Rashford, Bellingham, Saka, Grealish, Maddison, Foden et Trent-Alexander Arnold, Sterling et Cie) viendront en conquérants face aux Lions du Sénégal loin d’être des proies faciles.
Privés de leur chef de meute (Sadio Mané) au sein de la tanière, les champions d’Afrique montrent dans ce tournoi une abnégation et une détermination à même de venir à bout de la frileuse et lourde défense anglaise (Maguire et Stones.)
Mais, il n’y pas que les hommes de Gareth Southgate qui ont montré des failles dans ce compartiment du jeu, les sénégalais ont aussi dévoilé des signes inquiétants en concédant au moins un but sur leurs six dernières sorties en CDM en 2018 et 2022. Attention au match fou. Une rencontre folle au cours de laquelle les attaques l’emporteraient sur les défenses.
Toutefois, avant de donner le coup d’envoi du duel mortel entre Lions, venus de contrées différentes, la logique voudrait qu’on fasse les présentations. Notamment une analyse du jeu des anglais qui sont foudroyants sur les transitions offensives.
Pas forcément construite pour dérouler un jeu de possession, même si l’époque du kick and rush est aussi révolue, l’Angleterre se plaît à punir ses adversaires qui se montrent trop hardis, libérant de gros espaces dans le dos de la défense.
C’est exactement ce à quoi s'expose le Sénégal en prenant de « haut » l’Angleterre. Il faut fermer les couloirs et verrouiller l’entre-jeu, au risque de déjouer, voire de refuser le jeu ?
Pas nécessairement, car avec leur système habituellement organisé autour d’un 4-2-3-1 ou un 4-3-3, les Three Lions qui ne sont pas du genre à refuser le jeu, laissent pas mal d’espace au cours des matches qu’ils ont eu à disputer.
À côté de leur fulgurance dans les phases offensives lancées par la doublette Phillips et Rice, à la récupération, mais savamment distillées par le jeune crack, Jude Bellingham, les anglais sont capables de concéder de très grosses occasions.
Les deux buts pris par les anglais à l’issue de leur victoire (6-2) sur une modeste équipe iranienne en attestent largement.
En dépit de leurs trois victoires acquises au sortir de la phase de poules qu’ils ont survolée, les british ont surtout brillé de par leurs individualités dont Marcus Rashford qui est dans une forme exceptionnelle dans ce mondial 2022.
Il faut dire que le football produit par Southgate et ses protégés, n’est pas fort reluisant. Presque tout repose, sur la vitesse de Rashford et Saka en plus de la technique hors norme de Foden et Bellingham qui, à tour de rôle, portent le danger chez l’adversaire.
Sans oublier le redoutable renard des surfaces, Harry Kane, capable de faire la différence sur une demi occasion ! Soit, ce qui est évident c’est qu’isoler et museler ces individualités reviendrait à anéantir la force de frappe anglaise. Plus facile à dire qu’à faire…
Voilà l’équation qui se présente devant Aliou Cissé qui devra jouer avec ses armes. Mais surtout, sans son fidèle lieutenant au milieu du terrain, Idrissa Gana Guèye, qui sera forfait pour cumul de cartons jaunes. Comment ficeler un onze assez fiable, combatif avec un brin de créativité pour mieux contre-attaquer l’adversaire ?
Si Nampalys Mendy et Pathé Ciss peuvent faire l’affaire vu que Cheikhou Kouyaté se remet toujours de sa blessure à la cuisse droite, le troisième larron du milieu sera décisif.
En effet, entre la reconduction de Pape Guèye aligné face à l’Équateur, et la titularisation de Pape Matar Sarr voire Krépin Diatta, le coach Aliou Cissé a de quoi faire pour trouver le bon équilibre dans ce huitième de finale de gala.
L’un dans l’autre, il ne faudrait pas pour le Sénégal concéder les mêmes erreurs que celles commises contre l’Équateur avec énormément de ballons perdus dans l’entre-jeu, exposant directement la défense des Lions.
De plus, les deux ailiers sénégalais, à savoir Ismaïla Sarr et Ilimane Ndiaye (très impactant sur le plan offensif) avaient beaucoup, péché sur le repli défensif, ce qui créait un déséquilibre dans les rangs sénégalais.
Avec des pistons tels que Luke Shaw comme latéral gauche et Kyle Walker de l’autre côté, les Three Lions sont d'une extrême dangerosité dans les couloirs. El Tactico et ses adjoints auront assurément du boulot dans ce secteur…
Ce qui renvoie au choix des profils à utiliser, mais également de la manière d’aborder ce match couperet. Entre la volonté de jouer sans complexe ni trop de calcul et l’obligation de bien organiser son équipe et de la rendre hermétique, la sélection qui réussira à trouver le juste milieu aura une réelle chance de sortir vainqueur de cette rencontre très loin d’être aussi déséquilibrée qu’on ne le pense, en terme de répartition des chances. Tout peut arriver le dimanche 4 décembre au stade Al Bayt de Doha.
Peu importe le niveau de l’équipe en face, le Sénégal peut faire jeu égal, si n’est plus ! Les gros matches ont cette faculté à révéler le véritable potentiel des footballeurs sénégalais. En réalité, les Lions n’ont jamais été ridicules en coupe du monde que ce soit devant la France, la grande Suède, le brillant Uruguay de Recoa et Forlan ou dernièrement contre les Pays-Bas de Van Gaal...
Les Three Lions portés par le roi Harry Kane (75 sélections 51 buts) et sa bande de jeunes princes (Rashford, Bellingham, Saka, Grealish, Maddison, Foden et Trent-Alexander Arnold, Sterling et Cie) viendront en conquérants face aux Lions du Sénégal loin d’être des proies faciles.
Privés de leur chef de meute (Sadio Mané) au sein de la tanière, les champions d’Afrique montrent dans ce tournoi une abnégation et une détermination à même de venir à bout de la frileuse et lourde défense anglaise (Maguire et Stones.)
Mais, il n’y pas que les hommes de Gareth Southgate qui ont montré des failles dans ce compartiment du jeu, les sénégalais ont aussi dévoilé des signes inquiétants en concédant au moins un but sur leurs six dernières sorties en CDM en 2018 et 2022. Attention au match fou. Une rencontre folle au cours de laquelle les attaques l’emporteraient sur les défenses.
Toutefois, avant de donner le coup d’envoi du duel mortel entre Lions, venus de contrées différentes, la logique voudrait qu’on fasse les présentations. Notamment une analyse du jeu des anglais qui sont foudroyants sur les transitions offensives.
Pas forcément construite pour dérouler un jeu de possession, même si l’époque du kick and rush est aussi révolue, l’Angleterre se plaît à punir ses adversaires qui se montrent trop hardis, libérant de gros espaces dans le dos de la défense.
C’est exactement ce à quoi s'expose le Sénégal en prenant de « haut » l’Angleterre. Il faut fermer les couloirs et verrouiller l’entre-jeu, au risque de déjouer, voire de refuser le jeu ?
Pas nécessairement, car avec leur système habituellement organisé autour d’un 4-2-3-1 ou un 4-3-3, les Three Lions qui ne sont pas du genre à refuser le jeu, laissent pas mal d’espace au cours des matches qu’ils ont eu à disputer.
À côté de leur fulgurance dans les phases offensives lancées par la doublette Phillips et Rice, à la récupération, mais savamment distillées par le jeune crack, Jude Bellingham, les anglais sont capables de concéder de très grosses occasions.
Les deux buts pris par les anglais à l’issue de leur victoire (6-2) sur une modeste équipe iranienne en attestent largement.
En dépit de leurs trois victoires acquises au sortir de la phase de poules qu’ils ont survolée, les british ont surtout brillé de par leurs individualités dont Marcus Rashford qui est dans une forme exceptionnelle dans ce mondial 2022.
Il faut dire que le football produit par Southgate et ses protégés, n’est pas fort reluisant. Presque tout repose, sur la vitesse de Rashford et Saka en plus de la technique hors norme de Foden et Bellingham qui, à tour de rôle, portent le danger chez l’adversaire.
Sans oublier le redoutable renard des surfaces, Harry Kane, capable de faire la différence sur une demi occasion ! Soit, ce qui est évident c’est qu’isoler et museler ces individualités reviendrait à anéantir la force de frappe anglaise. Plus facile à dire qu’à faire…
Voilà l’équation qui se présente devant Aliou Cissé qui devra jouer avec ses armes. Mais surtout, sans son fidèle lieutenant au milieu du terrain, Idrissa Gana Guèye, qui sera forfait pour cumul de cartons jaunes. Comment ficeler un onze assez fiable, combatif avec un brin de créativité pour mieux contre-attaquer l’adversaire ?
Si Nampalys Mendy et Pathé Ciss peuvent faire l’affaire vu que Cheikhou Kouyaté se remet toujours de sa blessure à la cuisse droite, le troisième larron du milieu sera décisif.
En effet, entre la reconduction de Pape Guèye aligné face à l’Équateur, et la titularisation de Pape Matar Sarr voire Krépin Diatta, le coach Aliou Cissé a de quoi faire pour trouver le bon équilibre dans ce huitième de finale de gala.
L’un dans l’autre, il ne faudrait pas pour le Sénégal concéder les mêmes erreurs que celles commises contre l’Équateur avec énormément de ballons perdus dans l’entre-jeu, exposant directement la défense des Lions.
De plus, les deux ailiers sénégalais, à savoir Ismaïla Sarr et Ilimane Ndiaye (très impactant sur le plan offensif) avaient beaucoup, péché sur le repli défensif, ce qui créait un déséquilibre dans les rangs sénégalais.
Avec des pistons tels que Luke Shaw comme latéral gauche et Kyle Walker de l’autre côté, les Three Lions sont d'une extrême dangerosité dans les couloirs. El Tactico et ses adjoints auront assurément du boulot dans ce secteur…
Ce qui renvoie au choix des profils à utiliser, mais également de la manière d’aborder ce match couperet. Entre la volonté de jouer sans complexe ni trop de calcul et l’obligation de bien organiser son équipe et de la rendre hermétique, la sélection qui réussira à trouver le juste milieu aura une réelle chance de sortir vainqueur de cette rencontre très loin d’être aussi déséquilibrée qu’on ne le pense, en terme de répartition des chances. Tout peut arriver le dimanche 4 décembre au stade Al Bayt de Doha.
Peu importe le niveau de l’équipe en face, le Sénégal peut faire jeu égal, si n’est plus ! Les gros matches ont cette faculté à révéler le véritable potentiel des footballeurs sénégalais. En réalité, les Lions n’ont jamais été ridicules en coupe du monde que ce soit devant la France, la grande Suède, le brillant Uruguay de Recoa et Forlan ou dernièrement contre les Pays-Bas de Van Gaal...