Au nombre de 65, la communauté sénégalaise d’Ukraine se trouve dans une situation difficile. « Je partage un groupe avec au moins 27 étudiants dont deux filles. Au moment où je vous parle, ils sont dans le désarroi », révèle Mohamed Touré.
Selon lui, ses compatriotes ne sont certes pas sous les bombes de la Russie, mais commencent à manquer de provisions. « La difficulté, c’est d’accéder aux banques et d’après les échos que j’ai, certaines sont fermées. L’autre difficulté, c’est de pouvoir faire ses provisions en période de crise », s’inquiète-t-il. Ce qui fait que ces ressortissants sénégalais n’ont aujourd’hui qu’un seul désir. Sortir de ce bourbier.
Sur Twitter, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, chargé des sénégalais de l’Extérieur, Moise Sarr, assure que sur les 65 ressortissants sénégalais recensés en Ukraine, 25 ont été évacués à Varsovie, en Pologne et pris en charge par l’ambassade. Nous ne savons pas pour l’heure si le groupe avec lequel Mohamed Touré est en contact est concerné par ces évacuations. Deux d’entre eux avec lesquels Dakaractu a souhaité s’entretenir n’ont pas souhaité se prononcer.
Etudier en Ukraine, pourquoi ?
Comment ils se sont retrouvés dans ce pays d’Europe de l’Est que beaucoup de leurs compatriotes n’ont découvert qu’avec l’offensive russe ? « J’y suis allé parce que j’ai eu la possibilité d’y suivre la filière que j’ai choisie », explique Mohamed Touré. L’étudiant en relations internationales à l'Université Lesya Ukrainka de Loutsk ajoute avoir aussi été attiré par le fait « qu’il n'y ait pas assez de noirs comme dans les autres pays d’Europe. »
Arrivé en 2019 à Loutsk qui se trouve dans l’ouest, non loin de la Pologne, ses plans seront chamboulés. « L’intégration n’a pas été facile. Il faut d’abord maîtriser la langue locale avant de poursuivre ses études. Les étrangers déboursent le double de ce que les Ukrainiens doivent payer », renseigne Mohamed Touré qui précise cependant n’avoir pas été confronté au racisme tant craint par les africains.
Au bout de deux ans de dur labeur dans un pays où on ne fait que dépenser, il décide de faire un virage à 360°. « Je suis rentré car je suis convaincu que c’est possible de réussir dans mon pays », argue Mohamed Touré qui continue tout de même de suivre des cours à distance. Autrement dit, sa relation avec l'Ukraine n'est pas définitivement rompue...
Selon lui, ses compatriotes ne sont certes pas sous les bombes de la Russie, mais commencent à manquer de provisions. « La difficulté, c’est d’accéder aux banques et d’après les échos que j’ai, certaines sont fermées. L’autre difficulté, c’est de pouvoir faire ses provisions en période de crise », s’inquiète-t-il. Ce qui fait que ces ressortissants sénégalais n’ont aujourd’hui qu’un seul désir. Sortir de ce bourbier.
Sur Twitter, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, chargé des sénégalais de l’Extérieur, Moise Sarr, assure que sur les 65 ressortissants sénégalais recensés en Ukraine, 25 ont été évacués à Varsovie, en Pologne et pris en charge par l’ambassade. Nous ne savons pas pour l’heure si le groupe avec lequel Mohamed Touré est en contact est concerné par ces évacuations. Deux d’entre eux avec lesquels Dakaractu a souhaité s’entretenir n’ont pas souhaité se prononcer.
Etudier en Ukraine, pourquoi ?
Comment ils se sont retrouvés dans ce pays d’Europe de l’Est que beaucoup de leurs compatriotes n’ont découvert qu’avec l’offensive russe ? « J’y suis allé parce que j’ai eu la possibilité d’y suivre la filière que j’ai choisie », explique Mohamed Touré. L’étudiant en relations internationales à l'Université Lesya Ukrainka de Loutsk ajoute avoir aussi été attiré par le fait « qu’il n'y ait pas assez de noirs comme dans les autres pays d’Europe. »
Arrivé en 2019 à Loutsk qui se trouve dans l’ouest, non loin de la Pologne, ses plans seront chamboulés. « L’intégration n’a pas été facile. Il faut d’abord maîtriser la langue locale avant de poursuivre ses études. Les étrangers déboursent le double de ce que les Ukrainiens doivent payer », renseigne Mohamed Touré qui précise cependant n’avoir pas été confronté au racisme tant craint par les africains.
Au bout de deux ans de dur labeur dans un pays où on ne fait que dépenser, il décide de faire un virage à 360°. « Je suis rentré car je suis convaincu que c’est possible de réussir dans mon pays », argue Mohamed Touré qui continue tout de même de suivre des cours à distance. Autrement dit, sa relation avec l'Ukraine n'est pas définitivement rompue...
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