Sous le coup d’une traque qui fait suite au rapport de la commission d’enquête parlementaire, l’ancien président de la République islamique de Mauritanie a été interpellé et placé en garde à vue pendant une semaine.
Libéré, aucune charge n’a été retenue contre lui, mais il reste à la disposition de la justice. Ses documents de voyage sont récupérés et il est interdit de sortir de la capitale.
Cette situation indispose au plus haut point Mohamed Ould Abdel Aziz. Dans un entretien avec France24, il s’en est plaint et dénonce ce qu’il appelle « une vendetta politique ». « C’est une violation de la constitution de notre pays », accuse-t-il le régime.
Selon le prédécesseur de Ould Mohamed Cheikh Ghazouani, tous ses soucis ont commencé avec son intention de reprendre en main le parti politique qu’il dit avoir lui-même créé. « Ils n’ont même pas accepté que je crée un autre parti », a martelé l’ancien président mauritanien qui dit s’attendre à tout avec le régime actuel. Pourtant, il pouvait tenter un troisième mandat, comme la majorité de ses homologues africains. Mais Ould Abdel Aziz dit vouloir se conformer à la constitution de son pays quand bien même il avait la possibilité de briguer un troisième mandat.
« J’avais la possibilité de faire un coup d’Etat constitutionnel avec mes 102 députés. Je l’ai refusé. Je n’ai jamais voulu faire un troisième mandat. Donc pourquoi ferai-je un coup d’État alors que j’avais la possibilité juridique de changer la constitution avec l’appui de plus de 102 députés », a-t-il confié au journaliste de France24.
Les « tracasseries » qu’il dit subir depuis son départ du pouvoir lui font-il regretter sa décision de s’en aller au bout de deux mandats ? « Non je ne considère pas que j’ai fait une erreur. J’ai agi en âme et en conscience. Je suis tranquille moralement et physiquement. Je ne regrette rien malgré que certains de mes amis chefs d’Etat m’ont demandé, ont insisté pour que je fasse le troisième, mais j’ai refusé. J’ai tenu à incruster la démocratie », répond Aziz...
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