Assurément, Mankeur a bien du mal à digérer les sorties médiatiques de ses collègues diplomates. En effet, aux sanctions ciblées déjà prises (défénestration du Secrétaire général de l’UCAES de son poste de Chef de la division du personnel et dissolution de la Commission des affectations), sont venues s’ajouter une pléthore d’autres mesures individuelles dans l’objectif inavoué d’éloigner les « indélicats » et de s’entourer de fonctionnaires plus accommodants à son égard, tant à Dakar que dans les missions diplomatiques et consulaires. Les projets d’affectation en cours vont aboutir à un mouvement massif des cadres du MAE, sans doute le plus grand mouvement d’affectation de toute l’histoire de la diplomatie, dans le seul but d’exiler les responsables de la fronde dont il fait l’objet. Il espère par ce biais, apaiser la tension au sein du ministère, même s’il avoue à ses proches collaborateurs que le départ non planifié des 2/3 de son personnel sans que ce nombre ne soit compensé par celui des retours, va impacter négativement sur le fonctionnement optimal de ses services. Mais qu’à cela ne tienne, le résultat attendu vaut tous les sacrifices.
En réalité, Mankeur traverse une grave crise d’autorité. Il ne se sent pas suffisamment respecté en tant que Ministre des Affaires étrangères et s’en est plaint un peu partout.
Le pauvre ! il a eu tort de croire qu’il lui suffisait d’être nommé Ministre pour jouir du même degré de respect auprès des cadres de son département qu’un Doudou Thiam, Assane Seck, Moustapha Niasse, Ibrahima Fall, Cheikh Tidiane Gadio, Jacques Baudin, Madické Niang, Alioune Badara Cissé.
La prise de conscience de cette réalité à été cruelle pour lui et il n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il cristallise tant de haine, ni pourquoi il fait l’objet de tant d’actes irrévérencieux.
Je l’invite, pour ma part, à méditer ces sages paroles d’Alexander Kent : « l’autorité et le respect ne se décrètent pas, ils se gagnent et se méritent, comme les galons, sur le bitume et de face ».
Il doit également comprendre que l’autorité ne confère pas le respect lequel, ne découle pas son plus de l’autorité.
J’invite Mankeur à prendre conscience que dans toute organisation digne de ce nom, le mouvement du personnel est un instrument de gestion qui concoure à l’atteinte des objectifs organisationnels d’efficacité et de performance.
Par conséquent, prendre les mouvements de personnels comme un moyen de régler des comptes et d’affirmer son autorité, relève d’un grave manquement aux devoirs et obligations de sa charge.
Que Mankeur sache que ses jeunes collègues ne sont pas aussi obsédés que lui par les promotions pour se laisser aller à toutes sortes de contorsions, de compromissions et de complots pour arriver à leurs fins.
Qu’il sache aussi que ses jeunes collègues veillent à ce que la déontologie professionnelle encadre leurs actes de tous les jours ; et donc, ils s’interdisent le mensonge pour entrer dans les bonnes grâces du Chef de l’Etat.
Qu’il sache aussi que par loyauté, il ne viendra à l’esprit d’aucun de ses collègue l’idée de graisser la patte d’un « mercenaire de la plume » pour vanter ses mérites de « plus brillant diplomate sénégalais de tous les temps » et déverser quotidiennement des insanités sur le Premier ministre qu’on ambitionne de remplacer.
Qu’il sache enfin, qu’en matière de diplomatie, le Président Macky Sall avait pris des engagements précis qui portent, entre autres sur :
Le recentrage de nos priorités autour de notre voisinage ;
La redéfinition de la carte diplomatique et consulaire du Sénégal ;
La rationalisation des effectifs dans les missions diplomatiques et consulaires ;
Le développement de partenariats de type nouveau pour optimiser notre potentiel de coopération.
Au lieu de dépenser son énergie dans une bataille puérile avec ses propres collègues, je l’invite à éclairer l’opinion sur les actions déjà menées dans le sens de la réalisation des objectifs sus-indiqués, en évitant, de grâce, de nous ressasser le classement en zone 3 des ambassades situées dans nos pays limitrophes.
S’il ne le fait pas dans un délai raisonnable, je prends ici l’engagement de consacrer à ces questions ma prochaine contribution.
François Mayécor Sarr
Consultant et relations internationales
En réalité, Mankeur traverse une grave crise d’autorité. Il ne se sent pas suffisamment respecté en tant que Ministre des Affaires étrangères et s’en est plaint un peu partout.
Le pauvre ! il a eu tort de croire qu’il lui suffisait d’être nommé Ministre pour jouir du même degré de respect auprès des cadres de son département qu’un Doudou Thiam, Assane Seck, Moustapha Niasse, Ibrahima Fall, Cheikh Tidiane Gadio, Jacques Baudin, Madické Niang, Alioune Badara Cissé.
La prise de conscience de cette réalité à été cruelle pour lui et il n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il cristallise tant de haine, ni pourquoi il fait l’objet de tant d’actes irrévérencieux.
Je l’invite, pour ma part, à méditer ces sages paroles d’Alexander Kent : « l’autorité et le respect ne se décrètent pas, ils se gagnent et se méritent, comme les galons, sur le bitume et de face ».
Il doit également comprendre que l’autorité ne confère pas le respect lequel, ne découle pas son plus de l’autorité.
J’invite Mankeur à prendre conscience que dans toute organisation digne de ce nom, le mouvement du personnel est un instrument de gestion qui concoure à l’atteinte des objectifs organisationnels d’efficacité et de performance.
Par conséquent, prendre les mouvements de personnels comme un moyen de régler des comptes et d’affirmer son autorité, relève d’un grave manquement aux devoirs et obligations de sa charge.
Que Mankeur sache que ses jeunes collègues ne sont pas aussi obsédés que lui par les promotions pour se laisser aller à toutes sortes de contorsions, de compromissions et de complots pour arriver à leurs fins.
Qu’il sache aussi que ses jeunes collègues veillent à ce que la déontologie professionnelle encadre leurs actes de tous les jours ; et donc, ils s’interdisent le mensonge pour entrer dans les bonnes grâces du Chef de l’Etat.
Qu’il sache aussi que par loyauté, il ne viendra à l’esprit d’aucun de ses collègue l’idée de graisser la patte d’un « mercenaire de la plume » pour vanter ses mérites de « plus brillant diplomate sénégalais de tous les temps » et déverser quotidiennement des insanités sur le Premier ministre qu’on ambitionne de remplacer.
Qu’il sache enfin, qu’en matière de diplomatie, le Président Macky Sall avait pris des engagements précis qui portent, entre autres sur :
Le recentrage de nos priorités autour de notre voisinage ;
La redéfinition de la carte diplomatique et consulaire du Sénégal ;
La rationalisation des effectifs dans les missions diplomatiques et consulaires ;
Le développement de partenariats de type nouveau pour optimiser notre potentiel de coopération.
Au lieu de dépenser son énergie dans une bataille puérile avec ses propres collègues, je l’invite à éclairer l’opinion sur les actions déjà menées dans le sens de la réalisation des objectifs sus-indiqués, en évitant, de grâce, de nous ressasser le classement en zone 3 des ambassades situées dans nos pays limitrophes.
S’il ne le fait pas dans un délai raisonnable, je prends ici l’engagement de consacrer à ces questions ma prochaine contribution.
François Mayécor Sarr
Consultant et relations internationales