Mes vœux très politiques à l’occasion de la fête de l’Achoura (le commentaire du jour de Cheikh Yérim Seck).


DAKARACTU.COM  La fête de l’Achoura a été pour moi l’occasion de prier pour mes parents d’abord que je ne remercierai jamais assez, pour ma famille, mes amis, et pour vous aussi, chers Sénégalais de tous bords et de toutes conditions. J’ai, en pensant à vous, prié pour ce pays que nous partageons et qui sera dans quelques semaines à la croisée de chemins aussi cruciaux que déterminants pour son avenir. Ce jour de prières, j’ai associé à celles-ci nos hommes politiques. A commencer par celui qui nous dirige, priant pour qu’il ait comme nous l’avons toujours imaginé un sens immense du dépassement de soi, une réelle vision de l’avenir de notre pays, une totale conscience du rôle qui est le sien, qui est de le mener toujours dans une atmosphère de paix et de concorde. Je prie pour que la décision de se représenter, qu’il ne va pas tarder à prendre, le soit en pensant à son pays, dont les fils avaient placé d’énormes espoirs en lui, le remerciant ainsi d’avoir tellement participé à son essor démocratique et économique. Je prie pour qu’il soit à la hauteur de l’Histoire, avec un grand « H », je prie pour qu’il ne fasse pas le choix des petites histoires, je prie pour qu’il se mette au diapason de la grande histoire qui doit être la sienne. Je prie aussi pour que tous les candidats qui se déclarent prêts à nous mener vers des sommets qu’ils nous destinent, soient animés d’un patriotisme inébranlable et d’une responsabilité inattaquable, et surtout qu’ils soient conscients que le futur de notre Sénégal est plus important que leur présent à eux, pour qu’ils sachent dépasser ce quart d’heure d’Andy Wharol, qui donne une si furtive célébrité avant de s’évaporer. Je prie pour les jeunes Sénégalais qui devront eux aussi espérer et faire preuve de maturité à l’occasion d’élections que de futiles apprentis-sorciers sont prêts à transformer en de dangereuses joutes incandescentes, propres à incendier notre pays et à déchirer notre tissu national. Je prie aussi pour vous, fidèles lecteurs de Dakaractu, pour qu’ensemble nous nous éclairions mutuellement de nos analyses, de nos certitudes relatives, et de nos espoirs communs en notre pays. 
Mercredi 7 Décembre 2011
Dakaractu