Le ministre des forces armées a présidé ce lundi la cérémonie d'ouverture de la réunion du processus de Nouakchott à Dakar sous l'initiative de l'Union. Cette réunion s’est déroulée autour du thème : « Engagement sécuritaire collectif pour contrer les menaces terroristes et insurrectionnelles dans la région sahélo-saharienne dans le cadre du processus de Nouakchott ».
En effet, entre les grandes puissances, la résurgence de l'unilatéralisme, la dégradation de l'environnement, les pandémies, la subversion et la désinformation à travers les réseaux sociaux sont tant de fléaux auxquels les pays du Sahel sont confrontés. Parallèlement, se développent d'autres menaces multiples comme les crises communautaires, le terrorisme, l'extrémisme violent et le dérèglement climatique, pour ne citer que ces crises-là. Aussi, la criminalité transfrontalière et transnationale se développe concomitamment avec la piraterie maritime et l'immigration clandestine.
« Les cyberattaques indiquent que nos pays deviennent de plus en plus la cible d’acteurs, parfois soutenus par des États, cherchant à pénétrer les systèmes et réseaux d’autres États à des fins politiques, technologiques ou économiques. Il faut dire que la sous-région du Sahel est fortement impactée par ces inondations qui affectent la stabilité de nos institutions, l'intégrité de nos territoires. J’appelle à une réponse holistique, anticipative et réaliste. Pour ce faire, il est essentiel que nos États en prennent davantage conscience et adoptent les mesures nécessaires pour l’atténuer, voire l’éradiquer… » A déclaré le ministre Birame Diop qui insiste sur la dégradation de l’environnement autour des pays du Sahel.
Le ministre des Forces armées estime nécessaire d'établir une bonne coordination en vue d'une bonne utilisation de l'énergie et des ressources disponibles et d'éviter les duplications et la concurrence qui nuisent à l'efficacité de ces mécanismes. Il est ajouté que le Sahel, de par sa situation géographique, est confronté à des menaces transfrontalières et à des ramifications mondiales, ressent plus que toute autre zone du continent le besoin d'une coordination régionale en matière de sécurité. C’est tout le sens du processus de Nouakchott qui est de faciliter la coordination des contrôles aux frontières pour empêcher la circulation des groupes terroristes et criminels et favoriser le partage d’informations. « C’est un processus qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération sécuritaire et de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la zone sahélo-saharienne. L'une des valeurs ajoutées de la démarche Nouakchott est son caractère fédérateur.
Ainsi, il conviendra pour le ministre des Forces armées de faire quelques recommandations pour cette réunion qui s’achève le 27 novembre prochain. Il faut donc parvenir à une appréciation commune de la portée, des dimensions et de l’étendue de la menace. D’abord, en intensifiant les efforts de revitalisation du processus de Nouakchott afin de collaborer et de coordonner les informations sur la sécurité dans la région, identifier des projets transfrontaliers particuliers afin d'aider les États membres à faire face à la menace. Et à cet égard, il convient de vérifier le type de soutien à la sécurité apporté au Sahel à travers le Fonds pour la paix de l'Union africaine et conformément à l'engagement de l'Union africaine d'assurer un financement prévisible et durable de la paix et des activités de sécurité sur le continent.
Le Ministre propose aussi d’identifier les informations sur la nature de la menace pesant sur les membres des différents mécanismes de sécurité. Enfin, dans le prolongement des discussions précédentes sur la nécessité d'un mécanisme de coordination, sans oublier de réfléchir sur les voies et moyens de coordonner les actions et d'utiliser les moyens pour faire face à la menace.
En effet, entre les grandes puissances, la résurgence de l'unilatéralisme, la dégradation de l'environnement, les pandémies, la subversion et la désinformation à travers les réseaux sociaux sont tant de fléaux auxquels les pays du Sahel sont confrontés. Parallèlement, se développent d'autres menaces multiples comme les crises communautaires, le terrorisme, l'extrémisme violent et le dérèglement climatique, pour ne citer que ces crises-là. Aussi, la criminalité transfrontalière et transnationale se développe concomitamment avec la piraterie maritime et l'immigration clandestine.
« Les cyberattaques indiquent que nos pays deviennent de plus en plus la cible d’acteurs, parfois soutenus par des États, cherchant à pénétrer les systèmes et réseaux d’autres États à des fins politiques, technologiques ou économiques. Il faut dire que la sous-région du Sahel est fortement impactée par ces inondations qui affectent la stabilité de nos institutions, l'intégrité de nos territoires. J’appelle à une réponse holistique, anticipative et réaliste. Pour ce faire, il est essentiel que nos États en prennent davantage conscience et adoptent les mesures nécessaires pour l’atténuer, voire l’éradiquer… » A déclaré le ministre Birame Diop qui insiste sur la dégradation de l’environnement autour des pays du Sahel.
Le ministre des Forces armées estime nécessaire d'établir une bonne coordination en vue d'une bonne utilisation de l'énergie et des ressources disponibles et d'éviter les duplications et la concurrence qui nuisent à l'efficacité de ces mécanismes. Il est ajouté que le Sahel, de par sa situation géographique, est confronté à des menaces transfrontalières et à des ramifications mondiales, ressent plus que toute autre zone du continent le besoin d'une coordination régionale en matière de sécurité. C’est tout le sens du processus de Nouakchott qui est de faciliter la coordination des contrôles aux frontières pour empêcher la circulation des groupes terroristes et criminels et favoriser le partage d’informations. « C’est un processus qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération sécuritaire et de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la zone sahélo-saharienne. L'une des valeurs ajoutées de la démarche Nouakchott est son caractère fédérateur.
Ainsi, il conviendra pour le ministre des Forces armées de faire quelques recommandations pour cette réunion qui s’achève le 27 novembre prochain. Il faut donc parvenir à une appréciation commune de la portée, des dimensions et de l’étendue de la menace. D’abord, en intensifiant les efforts de revitalisation du processus de Nouakchott afin de collaborer et de coordonner les informations sur la sécurité dans la région, identifier des projets transfrontaliers particuliers afin d'aider les États membres à faire face à la menace. Et à cet égard, il convient de vérifier le type de soutien à la sécurité apporté au Sahel à travers le Fonds pour la paix de l'Union africaine et conformément à l'engagement de l'Union africaine d'assurer un financement prévisible et durable de la paix et des activités de sécurité sur le continent.
Le Ministre propose aussi d’identifier les informations sur la nature de la menace pesant sur les membres des différents mécanismes de sécurité. Enfin, dans le prolongement des discussions précédentes sur la nécessité d'un mécanisme de coordination, sans oublier de réfléchir sur les voies et moyens de coordonner les actions et d'utiliser les moyens pour faire face à la menace.