Reporters Sans Frontières (RSF) liste des propositions au nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye pour une prise en charge efficiente des médias au Sénégal. Le directeur du bureau exécutif subsaharien de RSF, Sadibou Marong, espère que le 5e président de la République mettra en pratique ses récentes propositions déclinées dans son livre-programme. Bassirou Diomaye Faye en tant que candidat à la présidentielle s’était engagé à supprimer la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, une recommandation phare de RSF pour garantir le droit à l’information au Sénégal. L’organisation, avec à sa tête Mr Marong, appelle celui qui est devenu, le 2 avril dernier, président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, « à tenir cette promesse et à ouvrir une nouvelle ère pour les médias ».
Dans un contexte où les atteintes à la liberté de la presse ont été nombreuses ces dernières années de même que les arrestations et agressions de journalistes, suspensions de médias et coupures abusives d’Internet, RSF appelle les nouvelles autorités à faire de la sécurité des journalistes une priorité et à proposer une politique ambitieuse pour que la liberté de la presse soit respectée. En ce sens, RSF l’invite à se saisir de dix mesures phares, incluant aussi la régulation des plateformes numériques conformes aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie dont le Sénégal est signataire ou encore la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.
« La liberté de la presse a été gravement mise à mal ces dernières années au Sénégal. Le pays doit renouer avec sa tradition de modèle en la matière. Et c’est sur un programme incluant une promesse forte qu’est la suppression de la peine d'emprisonnement pour les infractions de presse qu’a notamment été élu Bassirou Diomaye Faye. Nous appelons le nouveau président de la République à tenir cet engagement et à mener une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une liberté de la presse respectée et du droit à l’information protégé »a indiqué le Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF
Pour rappel, entre 2021 et 2023, « plus d’une douzaine de journalistes ont été agressés par les forces de l’ordre et des soutiens d’acteurs politiques lors de manifestations, qui ont fait notamment suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, désormais Premier ministre du pays ». La situation, remarquera Reporters Sans Frontières (RSF), s’est particulièrement détériorée depuis ce début d’année 2024, en période pré-électorale avec au moins 20 journalistes agressés par les forces de l’ordre lors des manifestations du 9 février. Plusieurs journalistes ont aussi été détenus, à l’instar du directeur du site d’information DakarMatin Pape Alé Niang emprisonné plusieurs fois depuis novembre 2022 en raison de ses publications. Sans oublier les chaînes de télévision qui ont subi des coupures de signal : SenTV, en 2021 et WalfTV trois fois entre 2021 et 2024. Face à ces nombreuses situations affectant la presse sénégalaise depuis plusieurs années, RSF espère que le nouveau régime va s’atteler sur la situation des journalistes et des médias en général, pour que le Sénégal qui occupe la 104e place dans le Classement mondial de la liberté de la presse, puisse retrouver sa digne place.
Dans un contexte où les atteintes à la liberté de la presse ont été nombreuses ces dernières années de même que les arrestations et agressions de journalistes, suspensions de médias et coupures abusives d’Internet, RSF appelle les nouvelles autorités à faire de la sécurité des journalistes une priorité et à proposer une politique ambitieuse pour que la liberté de la presse soit respectée. En ce sens, RSF l’invite à se saisir de dix mesures phares, incluant aussi la régulation des plateformes numériques conformes aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie dont le Sénégal est signataire ou encore la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.
« La liberté de la presse a été gravement mise à mal ces dernières années au Sénégal. Le pays doit renouer avec sa tradition de modèle en la matière. Et c’est sur un programme incluant une promesse forte qu’est la suppression de la peine d'emprisonnement pour les infractions de presse qu’a notamment été élu Bassirou Diomaye Faye. Nous appelons le nouveau président de la République à tenir cet engagement et à mener une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une liberté de la presse respectée et du droit à l’information protégé »a indiqué le Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF
Pour rappel, entre 2021 et 2023, « plus d’une douzaine de journalistes ont été agressés par les forces de l’ordre et des soutiens d’acteurs politiques lors de manifestations, qui ont fait notamment suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, désormais Premier ministre du pays ». La situation, remarquera Reporters Sans Frontières (RSF), s’est particulièrement détériorée depuis ce début d’année 2024, en période pré-électorale avec au moins 20 journalistes agressés par les forces de l’ordre lors des manifestations du 9 février. Plusieurs journalistes ont aussi été détenus, à l’instar du directeur du site d’information DakarMatin Pape Alé Niang emprisonné plusieurs fois depuis novembre 2022 en raison de ses publications. Sans oublier les chaînes de télévision qui ont subi des coupures de signal : SenTV, en 2021 et WalfTV trois fois entre 2021 et 2024. Face à ces nombreuses situations affectant la presse sénégalaise depuis plusieurs années, RSF espère que le nouveau régime va s’atteler sur la situation des journalistes et des médias en général, pour que le Sénégal qui occupe la 104e place dans le Classement mondial de la liberté de la presse, puisse retrouver sa digne place.
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