Le président de la République Me Abdoulaye Wade a lancé, mardi à Dakar, un appel au travail pour maîtriser la hausse de la population, précisant qu’il n’y a pas de remède secret contre ce fléau.
Me Wade s’exprimait à l’ouverture de la deuxième Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF) ouverte en présence de près de 2.000 délégués venus de plusieurs pays pour discuter des ‘’recherches et meilleures pratiques’’.
Une augmentation de la population ‘’pose problème’’ dans un contexte de croissance économique faible, a expliqué le chef de l’Etat, ajoutant que le produit intérieur brut (PIB) par habitant du Sénégal est passé de 500 dollars US en 1999 à 1.350 dollars aujourd’hui.
Le PIB par habitant du Sénégal a évolué de 500 dollars en 2000 à 1.042 dollars en 2011, a dit le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop, à l’ouverture de la séance plénière d’examen du Budget 2012 de l’Etat, début novembre.
En raison des maigres ressources disponibles en matière de santé de la reproduction, le Sénégal a initié des ‘’approches novatrices’’ pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a dit Me Wade.
Il a cité, parmi ces approches, celle des ‘’Badienou Gokh’’ (marraines de santé communautaire) qui, dans toutes les régions du pays, sensibilisent les femmes en matière de grossesse, de vie du couple, etc.
En matière de planification familiale, le chef de l’Etat a invité les couples à ‘’limiter volontairement le nombre d’enfants’’. C’est ‘’une décision volontaire’’ à prendre dans un contexte où prévalent les croyances religieuses contre une telle consigne, a-t-il signalé.
Le président de la République a souligné l’importance de l’éducation des jeunes, estimant qu’il faut les emmener à prendre conscience de la nécessité de limiter les naissances.
Parlant du VIH/Sida, Me Wade a déclaré que le taux de transmission mère-enfant de cette maladie est de 5% et le taux d’infection national de 0,7% au Sénégal.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième CIPF, Chantal Compaoré, la première dame du Burkina Faso a encouragé les pouvoirs publics à ‘’faire du planning familial leur cheval de bataille, un sujet de priorité nationale dans tous les Etats’’. En Afrique, la planification familiale est un ‘’défi majeur’’, a-t-elle dit.
La planification familiale permet de ‘’maîtriser la démographie galopante, (…) soulager la mère et l’enfant, les déshérités, susciter l’espérance (…)’’, a encore dit Mme Compaoré. Evoquant l’expérience de son pays dans ce domaine, elle a souligné que la planification familiale assure la bonne santé de la mère et de l’enfant.
Elle a aussi rappelé que les premières dames du continent ont pris l’engagement, à Bamako (Mali) en octobre 2011, de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle.
( APS )
Me Wade s’exprimait à l’ouverture de la deuxième Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF) ouverte en présence de près de 2.000 délégués venus de plusieurs pays pour discuter des ‘’recherches et meilleures pratiques’’.
Une augmentation de la population ‘’pose problème’’ dans un contexte de croissance économique faible, a expliqué le chef de l’Etat, ajoutant que le produit intérieur brut (PIB) par habitant du Sénégal est passé de 500 dollars US en 1999 à 1.350 dollars aujourd’hui.
Le PIB par habitant du Sénégal a évolué de 500 dollars en 2000 à 1.042 dollars en 2011, a dit le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop, à l’ouverture de la séance plénière d’examen du Budget 2012 de l’Etat, début novembre.
En raison des maigres ressources disponibles en matière de santé de la reproduction, le Sénégal a initié des ‘’approches novatrices’’ pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a dit Me Wade.
Il a cité, parmi ces approches, celle des ‘’Badienou Gokh’’ (marraines de santé communautaire) qui, dans toutes les régions du pays, sensibilisent les femmes en matière de grossesse, de vie du couple, etc.
En matière de planification familiale, le chef de l’Etat a invité les couples à ‘’limiter volontairement le nombre d’enfants’’. C’est ‘’une décision volontaire’’ à prendre dans un contexte où prévalent les croyances religieuses contre une telle consigne, a-t-il signalé.
Le président de la République a souligné l’importance de l’éducation des jeunes, estimant qu’il faut les emmener à prendre conscience de la nécessité de limiter les naissances.
Parlant du VIH/Sida, Me Wade a déclaré que le taux de transmission mère-enfant de cette maladie est de 5% et le taux d’infection national de 0,7% au Sénégal.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième CIPF, Chantal Compaoré, la première dame du Burkina Faso a encouragé les pouvoirs publics à ‘’faire du planning familial leur cheval de bataille, un sujet de priorité nationale dans tous les Etats’’. En Afrique, la planification familiale est un ‘’défi majeur’’, a-t-elle dit.
La planification familiale permet de ‘’maîtriser la démographie galopante, (…) soulager la mère et l’enfant, les déshérités, susciter l’espérance (…)’’, a encore dit Mme Compaoré. Evoquant l’expérience de son pays dans ce domaine, elle a souligné que la planification familiale assure la bonne santé de la mère et de l’enfant.
Elle a aussi rappelé que les premières dames du continent ont pris l’engagement, à Bamako (Mali) en octobre 2011, de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle.
( APS )