A la différence de beaucoup de pays de l'Afrique de l'Ouest, le Sénégal n'a pas encore connu d'attaques terroristes. Cela pousse certains à croire que notre pays a un statut particulier qui l'éloigne du viseur des jihadistes. Me Issa Diop n'est pas de ce groupe. L'avocat qui défend Oumar Yaffa alias Abou Hafsa dans l'affaire des présumés jihadistes a tenu à dire à qui veut l'entendre que le Sénégal est épargné parce que c'est la volonté divine. "Il n'y a pas de mérite particulier pour le Sénégal", embraie le conseil qui semble insinuer que le procès en cours à la salle 4 du palais de Justice pourrait braquer les projecteurs d'organisations terroristes et ainsi exposer notre pays. En tout cas, pour le défendeur de Oumar Yaffa, le procès n'aurait pas du avoir lieu, surtout que beaucoup d'argent a été injecté dans la lutte contre le terrorisme pour un résultat si timide. Pour lui, les autorités sont dans une logique de taper dans l'oeil des grandes puissances.
Après avoir déblayé le terrain, Me Diop s'est essayé à déconstruire un à un les reproches faits à son client. Oumar Yaffa est poursuivi pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, actes de terrorisme par menace ou complot, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux et apologie du terrorisme. Des faits pour lesquels il risque la prison à vie avec travaux forcés.
Sur les intentions prêtées à son client d'appartenir à un groupe qui nourrirait l'ambition d'installer une base terroriste au Sénégal, l'avocat n'est pas loin de les qualifier de fantaisistes. "Qu'est ce que Daesh va faire au Sénégal ? Est ce que la forêt de Kédougou peut servir de base alors qu'il suffit d'une journée à l'armée pour raser la forêt", s'étonne Me Issa Diop. "C'est de la narration. On ne peut condamner des gens sur la base de la dissertation sur Al Nosra et Daesh", déduit-il.
Selon l'avocat, les services de renseignent auraient du procéder autrement pour trouver des éléments compromettants contre les accusés. Pour faire court, l'avocat estime que la conduite du dossier a été bâclée. "On a fait dans l'amateurisme et le résultat n'est pas fameux. On n'a rien contre ces gens", s'est il désolé avant de plaider la relaxe pour son client Oumar Yaffa.
Rappelons que ce dernier a été arrêté au Niger avec Cheikh Ibrahima Ba, Ibrahima Mballo et Moussa AW après un séjour dans le nord du Nigéria.
Après avoir déblayé le terrain, Me Diop s'est essayé à déconstruire un à un les reproches faits à son client. Oumar Yaffa est poursuivi pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, actes de terrorisme par menace ou complot, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux et apologie du terrorisme. Des faits pour lesquels il risque la prison à vie avec travaux forcés.
Sur les intentions prêtées à son client d'appartenir à un groupe qui nourrirait l'ambition d'installer une base terroriste au Sénégal, l'avocat n'est pas loin de les qualifier de fantaisistes. "Qu'est ce que Daesh va faire au Sénégal ? Est ce que la forêt de Kédougou peut servir de base alors qu'il suffit d'une journée à l'armée pour raser la forêt", s'étonne Me Issa Diop. "C'est de la narration. On ne peut condamner des gens sur la base de la dissertation sur Al Nosra et Daesh", déduit-il.
Selon l'avocat, les services de renseignent auraient du procéder autrement pour trouver des éléments compromettants contre les accusés. Pour faire court, l'avocat estime que la conduite du dossier a été bâclée. "On a fait dans l'amateurisme et le résultat n'est pas fameux. On n'a rien contre ces gens", s'est il désolé avant de plaider la relaxe pour son client Oumar Yaffa.
Rappelons que ce dernier a été arrêté au Niger avec Cheikh Ibrahima Ba, Ibrahima Mballo et Moussa AW après un séjour dans le nord du Nigéria.
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