DAKARACTU.COM - Pour l’avocat Me Boucounta Diallo, il est plus qu’urgent d’agir pour sauver le Sénégal de la dérive dans laquelle l'installe le régime libéral. D'autant que «nous allons vers des élections majeures et nous sommes en train de résoudre des problèmes difficiles au plan politique.» Dans un entretien à Walf Quotidien, l’avocat estime qu’il est nécessaire de faire l’unité autour d’une personne capable de nous aider à nous débarrasser du système en place. Plus qu’un impératif pour l’ensemble des forces vives de la nation et pour l’ensemble des partis d’opposition et de la société civile. Me Diallo pense que le Sénégal est malade à cause d’un seul homme, d’un système incarné par Me Abdoulaye Wade qui promeut les contre-valeurs. Sur la question de la candidature unique, il invite l’opposition à s’entendre, à défaut la société civile prendra ses responsabilités. A propos de la surtaxe sur les appels entrants, l'avocat scande : «Le président ne peut pas, par décret, régenter une matière qui relève du législatif. Il y a effectivement là un problème grave de séparation des pouvoirs violé délibérément par le président de la République qui n’a pas pouvoir ni autorité pour se substituer à l’Assemblée nationale qui peut, seule, déterminer l’assiette des impôts et des taxes.» Avant d’ajouter que s’il y a une seule entreprise qui arrive à recruter nos enfants, c’est la Sonatel. C’est la seule entreprise au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) cotée en bourse. «Avec cette nouvelle politique, la Sonatel risque de disparaître », avertit Me Boucounta Diallo. Sera-t-il entendu ?