Dans l'affaire Imam Ndao et ses co-accusés, Mouhamed Lamine Mballo est de ceux qui ont été appréhendés à l'extérieur et remis au Sénégal. L'accusé qui encourt les travaux forcés à perpétuité a, en réalité été échangé selon des sources bien informées de Dakaractu. Dakar a remis Toumba Diakité, ancien aide de camp de Dadis Camara à Conakry qui lui a refilé le supposé jihadiste sénégalais.
Mais pour l'avocat de celui que l'accusation surnomme Abou Zilkifli ( pseudonyme qu'il a réfuté), son client est allé en Guinée Conakry pour refaire sa vie après son retour du Nigéria où il a été bizuté par Boko Haram. C'est d'ailleurs ce dernier fait que l'avocat veut mettre à contribution pour faire libérer son client. “ Il a pris le chemin de la Mauritanie pour aller apprendre le Coran. Après quelques années en Mauritanie, on est venu le chercher pour l’amener au Nigéria. Arrivés au Nigéria, on lui a fait subir des entraînements. On ne peut pas condamner une personne qui subit, on doit condamner une personne qui agit. II a subi des entrainements jusqu’à tomber malade”, indique la robe noire.
Pour sa part, Me Abdou Gningue a demandé à la chambre de rectifier le tort causé par l'accusation. En quoi faisant ? En enlevant le surnom attribué à Mouhamed Lamine Mballo qui, à son avis, n'a rien à voir avec Abou Kilkifli dont parle l'ordonnance de renvoi.
Me Gningue d'enchaîner pour prouver que son client est une victime dans cette affaire. À le croire, c'est en Mauritanie que Mouhamed Mballo a été apostrophé par des arabes qui lui ont fait savoir qu'ils venaient de la part de Moussa Mbaye et l'ont ainsi emmené au Nigéria sans qu'il ne comprenne de quoi ça retournait. “Il a été introduit par la force en territoire nigérian. On lui a fait subir des entraînements”, a ajouté le conseil de Mballo. Qui n'attend ni plus ni moins du tribunal que l'acquittement de son client.
Mais pour l'avocat de celui que l'accusation surnomme Abou Zilkifli ( pseudonyme qu'il a réfuté), son client est allé en Guinée Conakry pour refaire sa vie après son retour du Nigéria où il a été bizuté par Boko Haram. C'est d'ailleurs ce dernier fait que l'avocat veut mettre à contribution pour faire libérer son client. “ Il a pris le chemin de la Mauritanie pour aller apprendre le Coran. Après quelques années en Mauritanie, on est venu le chercher pour l’amener au Nigéria. Arrivés au Nigéria, on lui a fait subir des entraînements. On ne peut pas condamner une personne qui subit, on doit condamner une personne qui agit. II a subi des entrainements jusqu’à tomber malade”, indique la robe noire.
Pour sa part, Me Abdou Gningue a demandé à la chambre de rectifier le tort causé par l'accusation. En quoi faisant ? En enlevant le surnom attribué à Mouhamed Lamine Mballo qui, à son avis, n'a rien à voir avec Abou Kilkifli dont parle l'ordonnance de renvoi.
Me Gningue d'enchaîner pour prouver que son client est une victime dans cette affaire. À le croire, c'est en Mauritanie que Mouhamed Mballo a été apostrophé par des arabes qui lui ont fait savoir qu'ils venaient de la part de Moussa Mbaye et l'ont ainsi emmené au Nigéria sans qu'il ne comprenne de quoi ça retournait. “Il a été introduit par la force en territoire nigérian. On lui a fait subir des entraînements”, a ajouté le conseil de Mballo. Qui n'attend ni plus ni moins du tribunal que l'acquittement de son client.
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