C'est parce que les accusés sont nombreux, parce que les accusations sont aussi lourdes les unes que les autres que chaque avocat doit élaborer sa stratégie de défense. Les robes noires qui ont la lourde tache de plaider la cause des présumés jihadistes qui comparaissent devant la chambre criminelle à formation spéciale depuis le 09 avril semblent l'avoir compris. Depuis le début des plaidoiries, ils rivalisent de tact et d'originalité dans le discours pour convaincre la chambre de l'innocence de leurs clients. Et Me Amadou Diallo ne veut pas être l'exception même si les deux accusés qu'il défend ne risquent que la relaxe. C'est le voeu du procureur.
Appelé par le juge Samba Kane à plaider la cause d'Oumar Keita et de Boubacar Decoll Ndiaye, l'avocat a tout d'abord ouvert son exposé par les phrases de Abou Hamza Ndiaye du surnom de ce sénégalais par qui tout est parti. Sur sa page facebook, il avait depuis la Libye menacé le 07 juillet 2015 les autorités étatiques. Seulement, Me Diallo regrette que la procédure qui explique sa présence à la salle 04 soit seulement enclenchée à partir de la date indiquée. “Si ce message n'avait pas visé le président de la République, est-ce qu'on serait là”, se demande l'avocat qui croit comme ses confrères, qu'il y a construction juridique dans cette traque aux jihadistes. Ce qui le conforte dans sa position, c'est “qu'on remonte à 2012 pour tenter d'établir l'entreprise terroriste reprochée aux accusés alors que la procédure n'a pris son top départ qu'à partir du 07 juillet 2015”.
L'autre élément qui ne passe pas inaperçu chez Me Diallo, c'est “l'absence de victimes” dans ce procès. Pour lui, dans les autres pays, c'est le contraire qui est constaté. C'est encore la preuve, selon l'avocat que les reproches faits à ses clients ne reposent pas sur du solide. Ce qui le conduit à demander plus que l'acquittement de ses clients. Il plaide la fin des poursuites.
Au parquet, il réclame des excuses publiques “si le tribunal prononce l'acquittement de Oumar Keita et de Boubacar Decoll Ndiaye”.
Appelé par le juge Samba Kane à plaider la cause d'Oumar Keita et de Boubacar Decoll Ndiaye, l'avocat a tout d'abord ouvert son exposé par les phrases de Abou Hamza Ndiaye du surnom de ce sénégalais par qui tout est parti. Sur sa page facebook, il avait depuis la Libye menacé le 07 juillet 2015 les autorités étatiques. Seulement, Me Diallo regrette que la procédure qui explique sa présence à la salle 04 soit seulement enclenchée à partir de la date indiquée. “Si ce message n'avait pas visé le président de la République, est-ce qu'on serait là”, se demande l'avocat qui croit comme ses confrères, qu'il y a construction juridique dans cette traque aux jihadistes. Ce qui le conforte dans sa position, c'est “qu'on remonte à 2012 pour tenter d'établir l'entreprise terroriste reprochée aux accusés alors que la procédure n'a pris son top départ qu'à partir du 07 juillet 2015”.
L'autre élément qui ne passe pas inaperçu chez Me Diallo, c'est “l'absence de victimes” dans ce procès. Pour lui, dans les autres pays, c'est le contraire qui est constaté. C'est encore la preuve, selon l'avocat que les reproches faits à ses clients ne reposent pas sur du solide. Ce qui le conduit à demander plus que l'acquittement de ses clients. Il plaide la fin des poursuites.
Au parquet, il réclame des excuses publiques “si le tribunal prononce l'acquittement de Oumar Keita et de Boubacar Decoll Ndiaye”.
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