Le département de Mbour a accueilli le candidat à la présidentielle Aly Ngouille Ndiaye. Après Diass, l'ancien ministre de l'intérieur de Macky Sall, maire de Linguère, a fait cap sur Mbour commune.
Le quai de pêche, les quartiers Téfess et Golf, fief des pêcheurs, ont reçu le candidat. Ce dernier, à l'image des autres candidats de passage dans la capitale de la petite côte, a fustigé notre politique en matière de pêche et de tourisme. "Mbour est un département très peuplé où les activités principales sont la pêche et le tourisme. Dans le domaine de la pêche nous avons tous constaté l’absence de la ressource et cela a été confirmé par une étude du crodt en 2014 et 2022. Une partie de nos ressources sont surexploitées entre les accords de pêche, les licences de pêche et les piroguiers. Nous avons décidé si nous sommes élu à la tête de ce pays, de tout suite arrêter cette fine exploitation qui passera de la réduction des quotas à l’annulation des accords si toutefois c’est nécessaire. On ne peut pas concevoir au Sénégal avec plus de 700 km de côtes très poissonneuses, on manque de ressources à ce point et aujourd’hui, c’est une question extrêmement importante qui touche le secteur parce qu’il n’y a pas de poisson et les pêcheurs sont obligés de transformer leurs activités de pêche en activités de transport maritime", se désole Aly Ngouille Ndiaye.
Le candidat à la présidentielle pense que le tourisme connaît une crise et nécessite des mesures fortes. "Dans le domaine du tourisme, je pense qu’aujourd’hui nous avons constaté que toute cette zone est touchée par la crise, mais nous croyons que le secteur du tourisme a encore de beaux jours devant lui. Nous devons faire plus et mieux pour attirer les investisseurs pour qu’ils puissent venir investir afin que le Sénégal redevienne une destination de tourisme balnéaire et de tourisme d'affaires et ceci va permettre aux mbourois de trouver leur compte dans le secteur.
Concernant l'exploitation du pétrole, Aly Ngouille Ndiaye pense que les pêcheurs doivent être dédommagés.
"Lorsque je signais la convention avec la coalition, ce problème de l’exploitation du pétrole dans les zones de pêche a été posé : nous avons proposé qu’une partie de ces gens soit dédommagée parce que ce sont les pêcheurs qui sont les premiers touchés et je leur suggère de participer de façon effective dans les restitutions décidées dans l’étude environnementale. C’est vrai qu’il arrive de donner des documents de 600 pages pour qu’ensuite le lendemain on les convoque à une réunion où ils ne pourront pas parcourir le document. En tant que premiers acteurs touchés, ils ont le droit de réagir pour dire non et réclamer leur quote part sur les dédommagements", a conclu le candidat...