Le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, mandataire du camp du OUI, voit les choses de manières différentes. Pour lui, «les gens se sont focalisés sur la personne du Président en évoquant le "wax waxeet" (se dédire) au lieu de se concentrer sur le projet pour améliorer la Constitution. L’opposition est libre mais tous les points ont été votés de manière très importante par le peuple. 62% de ‘’OUI’’ pour un Président à mi-parcours, ce n’est pas comparable avec un Président (Abdoulaye Wade) qui vient de gagner le pouvoir, qui a toute la volonté populaire.»
C’est dans cette mouvance que le référendum de 2001. Les critiques se sont cristallisés autour de sa personne, parfois non pas pour son bilan qui est extrêmement important sur tous les plans. C’est ce qui fait la valeur du taux de participation, selon lui.
«En tant qu’expert du processus électoral et ancien ministre de l’Intérieur, je pense que c’est l’ex- pression des suffrages au niveau du Sénégal. Tout le monde sait qu’il y a un stock mort sur lequel il faut que l’ensemble des parties prenantes acceptent de discuter pour rendre leur fichier beaucoup plus fiable et conforme à la réalité», a réitéré Mbaye Ndiaye, à la suite d’Abdoulaye Daouda Diallo, la veille.
Et d’ajouter dans la même lancée : «Pour 14 000 000 habitants, dire que nous avons 5 000 000 et plus d’inscrits, c’est excessif. Ça ne correspond pas à la réalité. Si tout se passe bien, cela veut dire, aujourd’hui, qu’il y a un travail à faire pour retraiter le fichier et le ramener à un taux de manière beaucoup plus approfondie. Le fichier actuel est passé à peu près de 2 millions à 5 millions. Cela veut dire qu’il y a une progression du nombre des inscrits, ce qui rabaisse le taux de participation. Celui-ci est de 62,70% pour le OUI contre 37,29% pour le NON. J’en suis satisfait. En démocratie, c’est fou d’avoir ce taux», conclut-il.
C’est dans cette mouvance que le référendum de 2001. Les critiques se sont cristallisés autour de sa personne, parfois non pas pour son bilan qui est extrêmement important sur tous les plans. C’est ce qui fait la valeur du taux de participation, selon lui.
«En tant qu’expert du processus électoral et ancien ministre de l’Intérieur, je pense que c’est l’ex- pression des suffrages au niveau du Sénégal. Tout le monde sait qu’il y a un stock mort sur lequel il faut que l’ensemble des parties prenantes acceptent de discuter pour rendre leur fichier beaucoup plus fiable et conforme à la réalité», a réitéré Mbaye Ndiaye, à la suite d’Abdoulaye Daouda Diallo, la veille.
Et d’ajouter dans la même lancée : «Pour 14 000 000 habitants, dire que nous avons 5 000 000 et plus d’inscrits, c’est excessif. Ça ne correspond pas à la réalité. Si tout se passe bien, cela veut dire, aujourd’hui, qu’il y a un travail à faire pour retraiter le fichier et le ramener à un taux de manière beaucoup plus approfondie. Le fichier actuel est passé à peu près de 2 millions à 5 millions. Cela veut dire qu’il y a une progression du nombre des inscrits, ce qui rabaisse le taux de participation. Celui-ci est de 62,70% pour le OUI contre 37,29% pour le NON. J’en suis satisfait. En démocratie, c’est fou d’avoir ce taux», conclut-il.