Un poste de la gendarmerie mauritanienne situé à Addel Begrou, à la frontière sud avec le Mali, a été attaqué mardi soir par des hommes en armes qui ont pris un gendarme en otage et se sont retirés vers le Mali, a appris l'AFP de source sécuritaire.
Le poste a été attaqué vers 18H00 (locales et GMT), il n'y avait qu'un seul gendarme qui a été très vite maîtrisé par les assaillants et emmené par eux vers le Mali, a affirmé cette source qui n'a pas précisé qui étaient ces hommes armés.
Mais, a-t-elle ajouté, les assaillants, supposés appartenir à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont criblé de balles les locaux du poste et sa voiture dont ils ont crevé les pneus. Ils ont également pris les armes qui se trouvaient dans le local.
Les hommes armés étaient cinq au total et circulaient à bord d'un seul véhicule 4X4 qui, selon des sources sécuritaires locales, avait été repéré et était recherché depuis trois jours dans la zone.
Les autorités mauritaniennes ont aussitôt donné l'alerte et la traque des auteurs de l'attaque a été lancée.
Addel Begrou est une localité située à quatre kilomètres seulement de la frontière avec le Mali, près de la ville malienne de Nara.
La Mauritanie, l'Algérie, le Niger et le Mali sont confrontés à une insécurité croissante liée aux activités d'Aqmi et d'autres groupes criminels, ainsi qu'à l'afflux d'armes, dont de l'armement lourd, issues du conflit libyen.
Aqmi opère dans la vaste zone de la bande sahélo-saharienne difficile à surveiller et contrôler où elle a multiplié, depuis ses bases du nord du Mali, attentats, enlèvements d'Occidentaux et trafics divers, y compris de drogue.
Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus dans le Sahel par Aqmi et un groupe présenté comme dissident, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu.
En avril 2010, Algérie, Mauritanie, Niger et Mali, ont créé un Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc) basé à Tamanrasset (sud de l'Algérie) et doublé d'un centre de renseignement à Alger.
Son objectif est de mieux coordonner les actions des quatre armées dans la lutte anti-terroriste et d'arriver à mener des opérations conjointes dans chacun des pays affectés.
Des militaires algériens se trouvent actuellement dans le nord du Mali pour apporter assistance à l'armée malienne dans la lutte contre l'insécurité et le terrorisme, a appris mardi l'AFP de source militaire malienne, de source diplomatique et auprès de témoins dans la région.
L'armée mauritanienne a pour sa part régulièrement mené depuis 2010 des opérations en territoire malien pour tenter de démanteler les bases d'Aqmi qui s'y trouvent.
( AF P )
Le poste a été attaqué vers 18H00 (locales et GMT), il n'y avait qu'un seul gendarme qui a été très vite maîtrisé par les assaillants et emmené par eux vers le Mali, a affirmé cette source qui n'a pas précisé qui étaient ces hommes armés.
Mais, a-t-elle ajouté, les assaillants, supposés appartenir à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont criblé de balles les locaux du poste et sa voiture dont ils ont crevé les pneus. Ils ont également pris les armes qui se trouvaient dans le local.
Les hommes armés étaient cinq au total et circulaient à bord d'un seul véhicule 4X4 qui, selon des sources sécuritaires locales, avait été repéré et était recherché depuis trois jours dans la zone.
Les autorités mauritaniennes ont aussitôt donné l'alerte et la traque des auteurs de l'attaque a été lancée.
Addel Begrou est une localité située à quatre kilomètres seulement de la frontière avec le Mali, près de la ville malienne de Nara.
La Mauritanie, l'Algérie, le Niger et le Mali sont confrontés à une insécurité croissante liée aux activités d'Aqmi et d'autres groupes criminels, ainsi qu'à l'afflux d'armes, dont de l'armement lourd, issues du conflit libyen.
Aqmi opère dans la vaste zone de la bande sahélo-saharienne difficile à surveiller et contrôler où elle a multiplié, depuis ses bases du nord du Mali, attentats, enlèvements d'Occidentaux et trafics divers, y compris de drogue.
Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus dans le Sahel par Aqmi et un groupe présenté comme dissident, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, jusqu'alors inconnu.
En avril 2010, Algérie, Mauritanie, Niger et Mali, ont créé un Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc) basé à Tamanrasset (sud de l'Algérie) et doublé d'un centre de renseignement à Alger.
Son objectif est de mieux coordonner les actions des quatre armées dans la lutte anti-terroriste et d'arriver à mener des opérations conjointes dans chacun des pays affectés.
Des militaires algériens se trouvent actuellement dans le nord du Mali pour apporter assistance à l'armée malienne dans la lutte contre l'insécurité et le terrorisme, a appris mardi l'AFP de source militaire malienne, de source diplomatique et auprès de témoins dans la région.
L'armée mauritanienne a pour sa part régulièrement mené depuis 2010 des opérations en territoire malien pour tenter de démanteler les bases d'Aqmi qui s'y trouvent.
( AF P )