Fabienne Feliho, Miss Sénégal 1987, est un véritable cas d'école. Et les gourous de la communication mettront beaucoup de temps pour pouvoir décrypter sa stratégie qui repose sur l'occupation permanente du terrain pour faire de son divorce un feuilleton interminable qui doit toujours retenir l'attention des Sénégalais.
Cette ancienne Miss devait être accro de la série «Dynastie» des années 80. Car elle nous rappelle étrangement Alexis Colby Carrington un personnage qui y occupait un rôle essentiel. Une femme dont la vie était faite d'intrigues, de mensonges, de contrevérités et d'alliances douteuses dont le seul but est de tirer la couverture à soi.
Mais il faut reconnaître que Fabienne est une femme très intelligente, mais son intelligence est mise exclusivement au service de la perfidie. Pour commencer son combat contre son mari qui a décidé de la lâcher pour attitude inconvenante, la miss Sénégal 87, a bien étudié la sociologie de la presse sénégalaise pour en déterminer les failles et les faiblesses.
Ainsi, elle a pu s'apercevoir que le tendon d'Achille de cette presse se trouve être le manque de coupement, car les journaux sénégalais, toujours «pressés», laissent beaucoup plus la place au scoop qu'à l'information juste et vraie. Alors malicieusement, elle s'engouffra dans cette brèche pour mieux s'adonner à son sport favori : dépeindre son ancien mari sous le prisme le plus déformant, quitte à enrober son discours et ses propos par des mensonges les plus invraisemblables. Fûtée comme pas possible, elle s'est forgée un destin de femme battue pour mieux tirer sur les cordes sensibles de ses concitoyens. Cependant, ceux qui connaissent vraiment son ancien mari savent qu'il est incapable de tuer une mouche.
Mais ce qu'il faut savoir, c'est que Fabienne est dotée d'un talent inné de comédienne qui ferait d'elle une excellente actrice de cinéma.
L'autre volet de sa Com, c'est de se bâtir une réputation de nantie, arguant posséder des maisons aux Almadies et ailleurs, ce qui, bien sûr, ne constitue que des mensonges flagrants que la presse et les supports qu'elle utilise, à sa guise, n'ont pas jugés bon de vérifier. Ceux qui connaissent bien Fabienne savent que peu avant son mariage avec M. Guissé, elle vivait dans la dèche totale.
D'après ses proches, elle n'arrivait même pas à mettre 10000 F d'essence dans la vieille Mercedes qu'on lui avait prêtée, encore moins payer la scolarité de sa fille.
Tout récemment, elle a plastronné sur les médias quand son avocat lui dit qu'elle avait gagné son procès avec son ancien mari, à la cour suprême, alors qu'il n'en est rien. Car en réalité, le juge a requalifié le délit d'escroquerie dont elle était poursuivie à propos des soixante millions.
Le divorce a été prononcé à sa défaveur et aucune pension ne lui sera versée. Elle est en train de revivre dans la dèche d'antan et n'est même pas en mesure de payer la location de l'appartement qu'elle occupait aux Almadies et se contente, actuellement, d'une chambrette chez sa mère. (voir les photos dans les sites web)
Mais la question que l'opinion se pose c'est de savoir comment Fabienne réussit à ameuter la presse quand elle veut, et comment elle veut ? That is the question !
Alors gourous de la Com, à vos copies !
Mor Fatim Ndiaye