Une foule dense et déterminée s’est rassemblée ce lundi matin au rond-point de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) pour entamer une marche de protestation organisée par la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS). Cette mobilisation s’inscrit dans une campagne de plaidoyer syndical visant à dénoncer l’exclusion des syndicats dans les discussions et la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF).
Pour les manifestants, l’enjeu est clair : il s’agit de corriger une « injustice flagrante » qui les maintient en marge d’un projet aux implications économiques et sociales majeures. « La ZLECAF est une initiative ambitieuse qui vise à transformer l’économie africaine. Mais comment peut-on parler de transformation sans inclure les travailleurs, principaux acteurs du développement ? » s’interrogent-t-ils.
Les syndicats, pourtant partie prenante des dynamiques économiques, regrettent leur absence dans les comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAF. Cette exclusion, selon eux, prive les travailleurs d’une représentation dans les discussions sur des questions cruciales comme la protection sociale, les conditions de travail, et la justice économique dans un marché unique africain.
La marche qui s’est déroulée dans une ambiance à la fois festive et revendicative, a emprunté un itinéraire hautement symbolique. Partis du Rond-Point de l’ANSD, les manifestants ont avancé vers le Rond-Point Khayma de Niary Tally, scandant des slogans appelant à « une gouvernance inclusive » et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « respect des droits des travailleurs africains dans la mise en œuvre de la ZLECAF ! » ou encore « Justice sociale pour un commerce équitable ».
Pour les manifestants, l’enjeu est clair : il s’agit de corriger une « injustice flagrante » qui les maintient en marge d’un projet aux implications économiques et sociales majeures. « La ZLECAF est une initiative ambitieuse qui vise à transformer l’économie africaine. Mais comment peut-on parler de transformation sans inclure les travailleurs, principaux acteurs du développement ? » s’interrogent-t-ils.
Les syndicats, pourtant partie prenante des dynamiques économiques, regrettent leur absence dans les comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAF. Cette exclusion, selon eux, prive les travailleurs d’une représentation dans les discussions sur des questions cruciales comme la protection sociale, les conditions de travail, et la justice économique dans un marché unique africain.
La marche qui s’est déroulée dans une ambiance à la fois festive et revendicative, a emprunté un itinéraire hautement symbolique. Partis du Rond-Point de l’ANSD, les manifestants ont avancé vers le Rond-Point Khayma de Niary Tally, scandant des slogans appelant à « une gouvernance inclusive » et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « respect des droits des travailleurs africains dans la mise en œuvre de la ZLECAF ! » ou encore « Justice sociale pour un commerce équitable ».
Des attentes claires vis-à-vis des gouvernements africains
La CNTS appelle les gouvernements africains à revoir leur approche en intégrant les syndicats dans les discussions et les comités de pilotage nationaux.
La marche de ce lundi s’inscrit dans une dynamique plus large. Des campagnes similaires sont prévues dans l’avenir. L’objectif commun : s’assurer que la ZLECAF ne soit pas uniquement un outil au service des grandes entreprises, mais aussi un levier pour améliorer les conditions de vie des travailleurs africains.
La marche s’est achevée dans le calme, mais avec la promesse de nouvelles actions si les autorités continuent d’ignorer les syndicats. Le message des travailleurs résonne désormais au-delà des frontières sénégalaises, et le défi pour les gouvernements africains sera d’y répondre de manière concertée.