Maodo Malick M'baye, DG ANAMO : « La maison de l’outil est en train de fixer le jeunes dans les terroirs »


Face à la presse ce matin, le Directeur général de l'Agence nationale de la maison de l'outil (ANAMO), Maodo Malick M'baye, a fait le bilan de la structure après plus de 4 ans d’existence. Huit maisons de l’outil ont été créées depuis lors sur le territoire national, révélera t-il.
« Nous sommes passés de 0 maison de l’outil en 2012 pour le compte de l’Etat du Sénégal à 8 qui appartiennent exclusivement à l’Etat du Sénégal ».
 Dans le domaine de la formation, de 2012 à 2016, 200 coiffeuses ont eu à bénéficier d’un programme de coiffure mobile et 200 jeunes ont été formés dans le cadre de la réparation de téléphones portables.
« Nous nous sommes rendus compte qu’il y a des niches d’emplois qui existent. Les jeunes sénégalais ont la passion du téléphone mais ils n’en n’ont pas la formation. Nous avons signé une convention avec une fondation de droit indien qui nous a formé 200 formateurs. Aujourd’hui nous sommes à 250 formations. Et nous sommes dans une convention avec le FONGIP qui a décidé de nous accompagner pour que nous équipions 2 000 coiffeuses en matériel pour l’exercice mobile du métier » a dit Malick M'baye pour expliquer ce besoin de formation.
Entouré de plusieurs partenaires de l’ANAMO dont l’ambassadrice Turque au Sénégal, Nilgün Erdem Arı, Doudou Ka administrateur du FONGIP, Dame Diop Directeur du fonds de formation professionnel, le DG de l’ANAMO a rappelé qu’il y avait une dispersion des fonds de formation dans le secteur de l’artisanat. Mais le ministère sous la houlette du président a fait que de manière holistique cette question puisse être réglée et ce fonds logé quelque part. « Nous sommes en discussion pour que la formation de jeunes en réparation de téléphone portable, le fonds nous accompagne vers la formation de 10.000 jeunes »
L’ANAMO compte aussi aider les artisans du mobilier à absorber les 15% qui leur sont octroyés sur la commande publique. Aussi dira M. M'baye « on s’est rendu compte aussi que les artisans du Sénégal ont une difficulté d’un cadre d’exercice mais aussi confrontés à un problème de finition ».
Et en rapport avec le coordinateur du mobilier national, « nous sommes en train de voir comment faire pour que ces milliers d’artisans puissent trouver en la maison de l’outil les équipements et les cadres d’exercice pour exercer leur métier et absorber ces 15%. Ils obéissent à des critères ces 15% ce n’est pas au nom de la préférence que les normes de fabrication d’une table vont changer. C’est peut être une adéquation, une réadaptation de nos artisans aux réalités aux normes internationales » fera-t-il savoir.
Pour finir annoncera Maodo Malick M'baye il est envisagé de mettre dans chaque domaines agricoles une maison de l’outil « pour faire en sorte que le jeune qui travaille la terre puisse entre formé dans le machinisme agricole ».
La plupart des machines étant importées « il est temps de voir comment faire pour fabriquer ce matériel ici » dira M. M'baye
« Ce qui était convenu de manière familière comme une agence de trop est aujourd’hui parvenu à régler le problème de l’insertion des jeunes, mais surtout la maison de l’outil est en train de fixer les jeunes dans les terroirs », a conclu Maodo Malick M'baye. 
Mercredi 10 Février 2016
Macdush D