Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), met en garde le gouvernement contre un éventuel affaiblissement de la SONATEL, qu’il considère comme un champion économique de la sous-région.
‘’Quand vous avez un champion, et la SONATEL en est un dans la sous-région, vous ne l’affaiblissez pas. Vous pouvez le soutenir, parce que le champion (la SONATEL) est une locomotive qui entraîne beaucoup d’activités’’, a dit M. Kama à l’émission Grand Jury de Radio futurs médias (privée).
La SONATEL, ‘’c’est comme les ICS (Industries chimiques du Sénégal) à l’époque, quand elles avaient un bassin de sous-traitants au sein des petites et moyennes entreprises. C’est cela qu’on attend des grandes entreprises. Vous ne pouvez pas les affaiblir. Quand vous les affaiblissez, c’est la catastrophe’’, a insisté Mansour Kama.
‘’La SONATEL ne doit pas être l’objet de tracasseries comme celles que je j’ai vues’’, a prévenu M. Kama.
Le président Abdoulaye Wade a signé un décret instaurant un système de contrôle et de taxation des appels téléphoniques entrant au Sénégal. Les travailleurs de la SONATEL, détenteurs d’une partie du capital de l’entreprise, s’opposent vivement à cette décision.
‘’[…] S’il s’agit de demander plus à la SONATEL, je crois que c’est tout à fait possible. Ceux qui sont à la SONATEL, ce sont des patriotes […] Ils peuvent comprendre qu’un Etat ne soit pas satisfait des revenus que lui procure un secteur et qu’il s’assoie avec ses dirigeants en leur disant de lui trouver des solutions’’, a ajouté Mansour Kama.
‘’Faire ce décret-là, c’est du harcèlement inutile. Il y a d’abord eu une première tentative que nous avions rejetée, nous de la CNES, avec le reste du patronat, à l’unisson avec la SONATEL et les travailleurs, pour dire qu’il est hors de question que Global Voice vienne ici écrémer sur les ressources générées par les appels entrants [au Sénégal] et les appels des émigrés notamment’’, a-t-il poursuivi.
‘’Le gouvernement avait reculé à l’époque. Mais, a-t-il encore dit, je ne pensais qu’on reviendrait à cette affaire-là par des biais qui laissent toujours de la place à une certaine opacité. […] Attention à ces signaux négatifs qu’on envoie. La SONATEL est une société cotée en bourse […] et ensuite c’est un champion.’’
La SONATEL, cotée en bourse, est le titre-phare de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan (Côte d’Ivoire).
( APS )
‘’Quand vous avez un champion, et la SONATEL en est un dans la sous-région, vous ne l’affaiblissez pas. Vous pouvez le soutenir, parce que le champion (la SONATEL) est une locomotive qui entraîne beaucoup d’activités’’, a dit M. Kama à l’émission Grand Jury de Radio futurs médias (privée).
La SONATEL, ‘’c’est comme les ICS (Industries chimiques du Sénégal) à l’époque, quand elles avaient un bassin de sous-traitants au sein des petites et moyennes entreprises. C’est cela qu’on attend des grandes entreprises. Vous ne pouvez pas les affaiblir. Quand vous les affaiblissez, c’est la catastrophe’’, a insisté Mansour Kama.
‘’La SONATEL ne doit pas être l’objet de tracasseries comme celles que je j’ai vues’’, a prévenu M. Kama.
Le président Abdoulaye Wade a signé un décret instaurant un système de contrôle et de taxation des appels téléphoniques entrant au Sénégal. Les travailleurs de la SONATEL, détenteurs d’une partie du capital de l’entreprise, s’opposent vivement à cette décision.
‘’[…] S’il s’agit de demander plus à la SONATEL, je crois que c’est tout à fait possible. Ceux qui sont à la SONATEL, ce sont des patriotes […] Ils peuvent comprendre qu’un Etat ne soit pas satisfait des revenus que lui procure un secteur et qu’il s’assoie avec ses dirigeants en leur disant de lui trouver des solutions’’, a ajouté Mansour Kama.
‘’Faire ce décret-là, c’est du harcèlement inutile. Il y a d’abord eu une première tentative que nous avions rejetée, nous de la CNES, avec le reste du patronat, à l’unisson avec la SONATEL et les travailleurs, pour dire qu’il est hors de question que Global Voice vienne ici écrémer sur les ressources générées par les appels entrants [au Sénégal] et les appels des émigrés notamment’’, a-t-il poursuivi.
‘’Le gouvernement avait reculé à l’époque. Mais, a-t-il encore dit, je ne pensais qu’on reviendrait à cette affaire-là par des biais qui laissent toujours de la place à une certaine opacité. […] Attention à ces signaux négatifs qu’on envoie. La SONATEL est une société cotée en bourse […] et ensuite c’est un champion.’’
La SONATEL, cotée en bourse, est le titre-phare de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan (Côte d’Ivoire).
( APS )