Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) Mansour Cama dit mercredi à Ziguinchor (sud) que malgré la persistance de la violence en Casamance, ‘’les ressorts de la paix seront à portée de main’’ si tout le monde parvient à trouver une activité économique lui garantissant des revenus.
‘’Nous restons persuadés qu’en rassemblant autour de nous la petite productrice qui, dans son village, essaie de transformer le sésame en huile, celle qui prend la mangue pour en faire du vinaigre, celle ou celui qui cueille l’anacarde apte à lui garantir une certaine richesse, les ressorts de la paix seront à notre portée’’, a affirmé M. Cama à la clôture des Journées économiques de la Casamance, le sud du Sénégal constitué des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
‘’La Casamance, une nouvelle trajectoire : du désenclavement économique à l’intégration sous-régionale’’ est le thème de ces journées organisées depuis mardi par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES).
‘’Les richesses créées et les emplois donnés aux jeunes vont faire disparaître à jamais cette situation de ni paix ni guerre en Casamance’’, a soutenu le président de la CNES.
‘’Contrairement aux apparences et malgré les situations apparues ces derniers jours, aujourd’hui je repars avec la conviction très ferme que la paix est à portée de main’’, a-t-il déclaré au lendemain de la perte de huit soldats dont sept dans un accident de la circulation, selon l’état-major général des Armées.
La résolution des problèmes économiques, la construction d’infrastructures, ‘’l’encadrement des jeunes et des femmes’’ et l’accès aux finances sont ‘’les premiers ressorts de la paix en Casamance’’, selon Mansour Cama.
‘’Je n’ai pas entendu ici les populations dire qu’il nous fallait des armes pour nous battre. Les seules armes que les populations réclament, ce sont les armes économiques’’, a-t-il commenté.
‘’L’économie est la réponse la plus appropriée pour installer une paix définitive comme alternative à la crise en Casamance’’, a-t-il insisté, avant de dire que ‘’les [hommes] politiques ont montré leurs limites’’ dans le processus de règlement de ce conflit vieux d’une trentaine d’années.
La Casamance, constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, est le théâtre, depuis 1982, d’affrontements ayant fait de nombreux morts chez les civils, les militaires et les indépendantistes réunis au sein du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Ces derniers ont, sous l’égide de leur secrétaire général Jean-Marie François Biagui, émis samedi le vœu de transformer cette organisation en parti politique.
Le leadership de M. Biagui est contesté par certains membres du MFDC, qui n’ont pas participé aux ‘’états généraux du processus de paix en Casamance’’.
( APS )
‘’Nous restons persuadés qu’en rassemblant autour de nous la petite productrice qui, dans son village, essaie de transformer le sésame en huile, celle qui prend la mangue pour en faire du vinaigre, celle ou celui qui cueille l’anacarde apte à lui garantir une certaine richesse, les ressorts de la paix seront à notre portée’’, a affirmé M. Cama à la clôture des Journées économiques de la Casamance, le sud du Sénégal constitué des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
‘’La Casamance, une nouvelle trajectoire : du désenclavement économique à l’intégration sous-régionale’’ est le thème de ces journées organisées depuis mardi par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES).
‘’Les richesses créées et les emplois donnés aux jeunes vont faire disparaître à jamais cette situation de ni paix ni guerre en Casamance’’, a soutenu le président de la CNES.
‘’Contrairement aux apparences et malgré les situations apparues ces derniers jours, aujourd’hui je repars avec la conviction très ferme que la paix est à portée de main’’, a-t-il déclaré au lendemain de la perte de huit soldats dont sept dans un accident de la circulation, selon l’état-major général des Armées.
La résolution des problèmes économiques, la construction d’infrastructures, ‘’l’encadrement des jeunes et des femmes’’ et l’accès aux finances sont ‘’les premiers ressorts de la paix en Casamance’’, selon Mansour Cama.
‘’Je n’ai pas entendu ici les populations dire qu’il nous fallait des armes pour nous battre. Les seules armes que les populations réclament, ce sont les armes économiques’’, a-t-il commenté.
‘’L’économie est la réponse la plus appropriée pour installer une paix définitive comme alternative à la crise en Casamance’’, a-t-il insisté, avant de dire que ‘’les [hommes] politiques ont montré leurs limites’’ dans le processus de règlement de ce conflit vieux d’une trentaine d’années.
La Casamance, constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, est le théâtre, depuis 1982, d’affrontements ayant fait de nombreux morts chez les civils, les militaires et les indépendantistes réunis au sein du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Ces derniers ont, sous l’égide de leur secrétaire général Jean-Marie François Biagui, émis samedi le vœu de transformer cette organisation en parti politique.
Le leadership de M. Biagui est contesté par certains membres du MFDC, qui n’ont pas participé aux ‘’états généraux du processus de paix en Casamance’’.
( APS )