Le 27 janvier dernier, le conseil constitutionnel sénégalais, faisant fi de notre charte fondamentale, ignorant la volonté de la majorité du peuple sénégalais et considérant uniquement des intérêts partisans d'un clan, a décidé de valider la candidature Ô combien contestée du président sortant Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle du 26 février 2012. Le peuple sénégalais est descendu en masse dans la rue le mardi 31 janvier pour protester contre cette décision qui n'a aucun fondement juridique. La répression policière qui s'en est suivie a coûté la vie à 5 de nos compatriotes et a occasionné de nombreux blessés.
Notre collectif condamne avec la dernière énergie cette violence gratuite exercée sur des populations désireuses de conserver le caractère démocratique de notre pays. Nous condamnons également la décision du conseil constitutionnel et constatons que les 5 « sages » qui y siègent ont décidé de rentrer dans l’histoire par la petite porte.
Nous témoignons notre soutien et notre solidarité à tous nos compatriotes épris de liberté qui se battent pour que notre pays reste démocratique. Nous tenons à rappeler que le Sénégal est le seul pays de la sous-région à n'avoir pas vacillé pour des questions électorales. Nous estimons qu'il est important de sauvegarder cette exception pour préserver l'espoir d'un continent entièrement démocratique.
Nous prenons l'engagement de ne ménager aucun effort pour que nos libertés et celles de nos compatriotes soient respectées.
Nous exigeons d’Abdoulaye Wade qu'il retire, sans délai, sa candidature à l'élection présidentielle car elle est non conforme à notre constitution qui limite le nombre de mandats à 2. Celle candidature est juridiquement invalide et moralement inacceptable car faudrait-il le rappeler Abdoulaye Wade a au moins 86 ans.
Nous exigeons enfin de lui qu'il organise des élections libres, démocratiques et transparentes. Nous l'invitons fortement à revisiter ce qui s'est passé récemment en Afrique Nord et à méditer les propos qu'il tenait lui même il y a peu à l'endroit de Mouamar Khadafi. Le peuple sénégalais est un peuple patient et qui a une longue tradition démocratique. Cette tradition est non négociable. Elle est sur le point d'être remise en cause par un homme, Abdoulaye Wade, avec des ambitions non dévoilées de succession dynastique. Il va de soi que le peuple ne se laissera pas faire.
A l'instar des autres tyrans du continent, nous exigeons d'Abdoulaye Wade qu'il dégage.
Collectif ad hoc Nous disons non !
Notre collectif condamne avec la dernière énergie cette violence gratuite exercée sur des populations désireuses de conserver le caractère démocratique de notre pays. Nous condamnons également la décision du conseil constitutionnel et constatons que les 5 « sages » qui y siègent ont décidé de rentrer dans l’histoire par la petite porte.
Nous témoignons notre soutien et notre solidarité à tous nos compatriotes épris de liberté qui se battent pour que notre pays reste démocratique. Nous tenons à rappeler que le Sénégal est le seul pays de la sous-région à n'avoir pas vacillé pour des questions électorales. Nous estimons qu'il est important de sauvegarder cette exception pour préserver l'espoir d'un continent entièrement démocratique.
Nous prenons l'engagement de ne ménager aucun effort pour que nos libertés et celles de nos compatriotes soient respectées.
Nous exigeons d’Abdoulaye Wade qu'il retire, sans délai, sa candidature à l'élection présidentielle car elle est non conforme à notre constitution qui limite le nombre de mandats à 2. Celle candidature est juridiquement invalide et moralement inacceptable car faudrait-il le rappeler Abdoulaye Wade a au moins 86 ans.
Nous exigeons enfin de lui qu'il organise des élections libres, démocratiques et transparentes. Nous l'invitons fortement à revisiter ce qui s'est passé récemment en Afrique Nord et à méditer les propos qu'il tenait lui même il y a peu à l'endroit de Mouamar Khadafi. Le peuple sénégalais est un peuple patient et qui a une longue tradition démocratique. Cette tradition est non négociable. Elle est sur le point d'être remise en cause par un homme, Abdoulaye Wade, avec des ambitions non dévoilées de succession dynastique. Il va de soi que le peuple ne se laissera pas faire.
A l'instar des autres tyrans du continent, nous exigeons d'Abdoulaye Wade qu'il dégage.
Collectif ad hoc Nous disons non !