La ministre française des Armées a annoncé ce vendredi 05 juin la mort du chef de l’organisation terroriste Aqmi dans le nord du Mali. Selon Florence Parly qui a fait une série de tweets à propos de cet événement, Abdelmalek Droukdel est mort dans une opération menée le 03 juin par les forces françaises. Mais cette information a été accueillie avec beaucoup de prudence par les observateurs de la crise sécuritaire qui secoue le Sahel depuis plus d’une décennie.
Dans un passé récent, la mort d’Amadou Kouffa, chef du front de Libération du Macina dans le Centre Mali, s’est révélée fausse. Le jihadiste peulh avait lui-même fait une vidéo pour démentir les autorités françaises. Un camouflet qui ne risque pas de se produire avec Abdelmalek Droukdel.
Non seulement, les français se sont assurés que la figure charismatique du jihad dans le Maghreb et au Sahel est bien mort en recevant la confirmation de l’un des terroristes qui ont été capturés lors de l'opération qui a coûté la vie à Droukdel.
De plus, les américains qui ont pris part à cette opération, en aidant à identifier la cible, ont confirmé la mort du jihadiste algérien. Selon le Colonel Chris Karns, porte-parole du Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) qui s'exprimait sur CNN, Abdelmalek Droukdel est bel et bien mort.
Le journaliste Wassim Nasr a aussi affirmé sur Twitter avoir reçu la confirmation de ses sources au sein d’Al Qaida au Maghreb islamique. Récemment, il a eu l’interview exclusive du chef du Conseil des notables d’Aqmi. Toutes choses qui font croire que c’est la fin pour le jihadiste.
Il reste à savoir les raisons de son déplacement dans le nord du Mali où il n’avait pas ses habitudes.
À la tête d’Aqmi depuis plus de 15 ans, Abdelmalek Droukdoul alias Abou Moussab Abdelwadoud avait pour fief le nord de l’Algérie. Très influent dans la mouvance jihadiste du Sahel, il avait réussi à fédérer les organisations affiliées à Al Qaida au sein du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) dont la naissance a été annoncée en mars 2017. Une fédération dans laquelle Aqmi était représentée par son Emirat du Sahara.
Dans un passé récent, la mort d’Amadou Kouffa, chef du front de Libération du Macina dans le Centre Mali, s’est révélée fausse. Le jihadiste peulh avait lui-même fait une vidéo pour démentir les autorités françaises. Un camouflet qui ne risque pas de se produire avec Abdelmalek Droukdel.
Non seulement, les français se sont assurés que la figure charismatique du jihad dans le Maghreb et au Sahel est bien mort en recevant la confirmation de l’un des terroristes qui ont été capturés lors de l'opération qui a coûté la vie à Droukdel.
De plus, les américains qui ont pris part à cette opération, en aidant à identifier la cible, ont confirmé la mort du jihadiste algérien. Selon le Colonel Chris Karns, porte-parole du Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) qui s'exprimait sur CNN, Abdelmalek Droukdel est bel et bien mort.
Le journaliste Wassim Nasr a aussi affirmé sur Twitter avoir reçu la confirmation de ses sources au sein d’Al Qaida au Maghreb islamique. Récemment, il a eu l’interview exclusive du chef du Conseil des notables d’Aqmi. Toutes choses qui font croire que c’est la fin pour le jihadiste.
Il reste à savoir les raisons de son déplacement dans le nord du Mali où il n’avait pas ses habitudes.
À la tête d’Aqmi depuis plus de 15 ans, Abdelmalek Droukdoul alias Abou Moussab Abdelwadoud avait pour fief le nord de l’Algérie. Très influent dans la mouvance jihadiste du Sahel, il avait réussi à fédérer les organisations affiliées à Al Qaida au sein du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) dont la naissance a été annoncée en mars 2017. Une fédération dans laquelle Aqmi était représentée par son Emirat du Sahara.
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