Les Etats-Unis ont placé jeudi sur leur liste terroriste Amadou Koufa, le chef d'un groupe jihadiste malien affilié à Al-Qaïda informe l’Agence France Presse (AFP). Il est accusé d'avoir mené de multiples attaques dans le centre du pays.
Prédicateur membre de la communauté peulh, Amadou Koufa est le chef de la "katiba Macina", active dans la région au nom du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel.
Le département d’Etat américain accuse le GSIM d’être responsable de la mort de plus de 500 civils depuis deux ans. Parmi les attaques, figure une action simultanée contre l'état-major général des armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou en mars 2018, occasionnant 8 morts et 85 blessés précise l’AFP.
Issu d'une famille de la région de Mopti, Amadou Koufa recrute en priorité au sein des Peulhs, dont il se pose en défenseur. Depuis 2015, les affrontements se sont multipliés entre cette communauté d'éleveurs nomades et les ethnies bambara et dogon qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense".
La décision américaine intervient deux jours après l'annonce de la mort d'un des principaux responsables du GSIM, le Marocain Ali Maychou considéré comme le numéro deux de l'alliance, renseigne la source. Selon la ministre française des Armées, Florence Parly, ce dernier été tué par les forces françaises au Mali début octobre.
Maychou était le deuxième terroriste le plus recherché au Sahel, derrière le chef du GSIM Iyad ag Ghali.
Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Mike Pompeo, a salué l'opération militaire française dans le sahel, renseigne encore l’agence d’information mondiale.
Selon un responsable de la diplomatie américaine, la progression d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique (EI), également actif dans la région, est un défi majeur.
Prédicateur membre de la communauté peulh, Amadou Koufa est le chef de la "katiba Macina", active dans la région au nom du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste du Sahel.
Le département d’Etat américain accuse le GSIM d’être responsable de la mort de plus de 500 civils depuis deux ans. Parmi les attaques, figure une action simultanée contre l'état-major général des armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou en mars 2018, occasionnant 8 morts et 85 blessés précise l’AFP.
Issu d'une famille de la région de Mopti, Amadou Koufa recrute en priorité au sein des Peulhs, dont il se pose en défenseur. Depuis 2015, les affrontements se sont multipliés entre cette communauté d'éleveurs nomades et les ethnies bambara et dogon qui ont créé leurs "groupes d'autodéfense".
La décision américaine intervient deux jours après l'annonce de la mort d'un des principaux responsables du GSIM, le Marocain Ali Maychou considéré comme le numéro deux de l'alliance, renseigne la source. Selon la ministre française des Armées, Florence Parly, ce dernier été tué par les forces françaises au Mali début octobre.
Maychou était le deuxième terroriste le plus recherché au Sahel, derrière le chef du GSIM Iyad ag Ghali.
Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Mike Pompeo, a salué l'opération militaire française dans le sahel, renseigne encore l’agence d’information mondiale.
Selon un responsable de la diplomatie américaine, la progression d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique (EI), également actif dans la région, est un défi majeur.