Le ministre d’Etat sénégalais Madické Niang a réaffirmé mercredi la qualité des relations bilatérales avec la Mauritanie, avant de rappeler la souveraineté de cet Etat voisin pour recenser sa propre population.
Les modalités du recensement de la population sont contestées par des membres de la communauté des Négro-mauritaniens qui vivent généralement dans le sud de la Mauritanie, à la frontière avec le Sénégal.
‘’Nos relations entre le Sénégal et la Mauritanie sont bonnes de relations. Nous laissons les Etats déterminer, en toute souveraineté, les moyens pour connaître qui sont leurs citoyens’’, a déclaré Me Niang sur la radio privée RFM.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères s’exprimait à Dakar en marge d’une réunion avec une délégation officielle bissau-guinéenne présente dans la capitale sénégalaise pour les besoins de la grande commission mixte Sénégal – Guinée-Bissau.
‘’Ça (le recensement des Mauritaniens) c’est une question souveraine. Le Sénégal n’a pas à s’immiscer dans des décisions ou la mise en œuvre de décisions souveraines de la Mauritanie’’, a-t-il précisé rappelant les unions des deux pays.
‘’Nous ce que nous voulons, c’est que les Mauritaniens et les Sénégalais soient toujours des frères et que nous puissions toujours ensemble œuvrer pour le développement commun de nos deux pays’’, a-t-il dit.
Le ministre sénégalais s’est montré prudent sur le sujet de l’arraisonnement de pirogues saint-lousiennes par la Mauritanie et le gel de l’octroi de licences de pêche aux pêcheurs artisanaux sénégalais. ‘’Je n’ai pas l’information, je vais m’informer.’’
‘’Ce que nous leur demandons (aux autorités mauritaniennes) c’est qu’aujourd’hui, il faut surtout œuvrer pour l’élargissement et le renforcement de nos relations’’, a ajouté le chef de la diplomatie sénégalaise.
Il a réitéré le poids de l’histoire et l’importance de la géographie entre la Mauritanie et le Sénégal. ‘’Nous sommes condamnés à être ensemble, nous avons eu le même passé, nous avons le même présent et demain nous aurons le même avenir’’, a-t-il poursuivi.
Des évènements meurtriers ont éclaté en avril 1989 occasionnant des expulsions massives de part et d’autre du Fleuve Sénégal, entraînant la rupture des relations diplomatiques et une longue période de tensions avant la réconciliation.
( APS )
Les modalités du recensement de la population sont contestées par des membres de la communauté des Négro-mauritaniens qui vivent généralement dans le sud de la Mauritanie, à la frontière avec le Sénégal.
‘’Nos relations entre le Sénégal et la Mauritanie sont bonnes de relations. Nous laissons les Etats déterminer, en toute souveraineté, les moyens pour connaître qui sont leurs citoyens’’, a déclaré Me Niang sur la radio privée RFM.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères s’exprimait à Dakar en marge d’une réunion avec une délégation officielle bissau-guinéenne présente dans la capitale sénégalaise pour les besoins de la grande commission mixte Sénégal – Guinée-Bissau.
‘’Ça (le recensement des Mauritaniens) c’est une question souveraine. Le Sénégal n’a pas à s’immiscer dans des décisions ou la mise en œuvre de décisions souveraines de la Mauritanie’’, a-t-il précisé rappelant les unions des deux pays.
‘’Nous ce que nous voulons, c’est que les Mauritaniens et les Sénégalais soient toujours des frères et que nous puissions toujours ensemble œuvrer pour le développement commun de nos deux pays’’, a-t-il dit.
Le ministre sénégalais s’est montré prudent sur le sujet de l’arraisonnement de pirogues saint-lousiennes par la Mauritanie et le gel de l’octroi de licences de pêche aux pêcheurs artisanaux sénégalais. ‘’Je n’ai pas l’information, je vais m’informer.’’
‘’Ce que nous leur demandons (aux autorités mauritaniennes) c’est qu’aujourd’hui, il faut surtout œuvrer pour l’élargissement et le renforcement de nos relations’’, a ajouté le chef de la diplomatie sénégalaise.
Il a réitéré le poids de l’histoire et l’importance de la géographie entre la Mauritanie et le Sénégal. ‘’Nous sommes condamnés à être ensemble, nous avons eu le même passé, nous avons le même présent et demain nous aurons le même avenir’’, a-t-il poursuivi.
Des évènements meurtriers ont éclaté en avril 1989 occasionnant des expulsions massives de part et d’autre du Fleuve Sénégal, entraînant la rupture des relations diplomatiques et une longue période de tensions avant la réconciliation.
( APS )