DAKARACTU.COM - "L'intention de nuire à ma personne est manifeste, l'article incriminé s'inscrivant dans une opération concertée et indigne obéissant à l'évidence à des motivations exclusivement politiques à l'approche de la prochaine élection présidentielle." Voici la phrase du communiqué du 13 septembre de Karim Wade qui lui vaut une plainte pour diffamation sur le point d'être déposée. Le communiqué réagissait à la publication par Le Quotidien d'un câble de Wikileaks faisant état de l'arrestation du fils du président au Maroc en 2009 pour détention de drogue.
"Nous avons décidé de porter plainte pour avoir été gravement diffamés, confie à dakaractu Madiambal Diagne, patron du journal Le Quotidien. Karim Wade est un citoyen comme les autres qui n'a pas le monopole des actions judiciaires. Contrairement à lui, qui réclame des milliards, son unité de compte, nous allons demander le franc symbolique. Notre honneur n'a pas de prix. Un pool d'avocats qui adhèrent à la cause est en train de se constituer. Karim Wade n'est pas au-dessus de la justice de ce pays."
"Nous avons décidé de porter plainte pour avoir été gravement diffamés, confie à dakaractu Madiambal Diagne, patron du journal Le Quotidien. Karim Wade est un citoyen comme les autres qui n'a pas le monopole des actions judiciaires. Contrairement à lui, qui réclame des milliards, son unité de compte, nous allons demander le franc symbolique. Notre honneur n'a pas de prix. Un pool d'avocats qui adhèrent à la cause est en train de se constituer. Karim Wade n'est pas au-dessus de la justice de ce pays."