Les contradictions qui se font jour au sein de l’opposition sont compréhensibles. Il en a toujours été ainsi et c’est logique. Toutefois nul ne doit se tromper d’adversaire car l’objectif commun est de combattre la candidature de Wade et de l’évincer du pouvoir.
Dans cette optique le réalisme s’impose. BENNO SIGGIL SENEGAL n’a pas réussi à avoir un candidat unique. Après avoir entretenu l’espoir pendant des mois, Niasse et Tanor n’ont pas scellé l’union sacrée. Hélas !
Les candidatures plurielles ont été déclarées et validées y compris celle décriée de Wade.
MACKY SALL avait, lui dès le début, opté pour les candidatures plurielles au sein de l’opposition. Il l’avait dit publiquement et n’a jamais varié sur ce point. On peut lui faire donc toutes sortes de reproches sauf un manque de cohérence. Encore moins de perspicacité politique car l’échec de BENNO lui donne raison.
Nous même avions appelé au dépassement qu’exigeait le simple réalisme politique ; mais les caciques en ont décidé autrement. Il ne sert plus à rien de pleurer sur « le lait versé par terre ».
Il faut donc agir dans le contexte actuel en faisant : « l’analyse concrète de la situation concrète » comme disent les Marxistes.
Wade est candidat de facto ; le boycott n’est pas une option et il ne reste plus que 10 jours avant le scrutin. Que faire ?
Aller à la rencontre des populations pour continuer à dénoncer la candidature de Wade tout en faisant campagne pour le 26 Février. C’est ce que fait MACKY et d ‘ailleurs tous les autres candidats.
Il est donc fidèle à la ligne qu’il s’est tracée, ayant auparavant participé à toutes les manifestations organisées par le M23 avec tous les autres leaders de l’opposition.
L’accuser de « faire le jeu de Wade » relève de la calomnie. Il urge que tout le monde balaie devant sa propre porte.
Si MACKY est populaire c’est parce que qu’il a été constant et cohérent depuis son départ du PDS. La rupture est claire et nette. Elle est politique et exclut toute animosité particulière. Personne ne peut en douter.
Il appartient donc aux autres candidats d’agir sur le terrain comme, du reste, ils sont en train de le faire maintenant pour sensibiliser et convaincre les électeurs.
Cependant la candidature de Wade est toujours d’actualité et tout doit être fait pour renforcer l’action du M23 et « Y EN A MARRE » sur le terrain des marches et autres « sit-in ».
Il y a surtout que tout le monde doit se mobiliser pour contrer toute forme possible de fraude électorale. Sur le plan informatique, l’opposition doit mettre à contribution ses experts et déployer ses militants sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les localités où seraient érigés des « ABRIS PROVISOIRES » comme lieux de vote. Tous les bureaux de vote doivent être répertoriés, identifiés, « GEOLOCALISES » et dûment comptabilisés.
Le jour du vote caméras, téléphones portables et observateurs doivent permettre d’empêcher toute tentative de fraude. Dans les quartiers, les citoyens doivent se mobiliser et barrer la route aux étrangers qui essaieraient de voter frauduleusement.
Ce travail est à faire de manière rigoureuse et il doit commencer maintenant avec toute l’opposition.
En 2009, courage et détermination ont permis la victoire de l’opposition. Une plus grande vigilance sera nécessaire cette fois dans un combat résolu contre un pouvoir acculé qui fera feu de tout bois.
MOUHAMADOU M. DIA
Professeur de philosophie-Journaliste
Dans cette optique le réalisme s’impose. BENNO SIGGIL SENEGAL n’a pas réussi à avoir un candidat unique. Après avoir entretenu l’espoir pendant des mois, Niasse et Tanor n’ont pas scellé l’union sacrée. Hélas !
Les candidatures plurielles ont été déclarées et validées y compris celle décriée de Wade.
MACKY SALL avait, lui dès le début, opté pour les candidatures plurielles au sein de l’opposition. Il l’avait dit publiquement et n’a jamais varié sur ce point. On peut lui faire donc toutes sortes de reproches sauf un manque de cohérence. Encore moins de perspicacité politique car l’échec de BENNO lui donne raison.
Nous même avions appelé au dépassement qu’exigeait le simple réalisme politique ; mais les caciques en ont décidé autrement. Il ne sert plus à rien de pleurer sur « le lait versé par terre ».
Il faut donc agir dans le contexte actuel en faisant : « l’analyse concrète de la situation concrète » comme disent les Marxistes.
Wade est candidat de facto ; le boycott n’est pas une option et il ne reste plus que 10 jours avant le scrutin. Que faire ?
Aller à la rencontre des populations pour continuer à dénoncer la candidature de Wade tout en faisant campagne pour le 26 Février. C’est ce que fait MACKY et d ‘ailleurs tous les autres candidats.
Il est donc fidèle à la ligne qu’il s’est tracée, ayant auparavant participé à toutes les manifestations organisées par le M23 avec tous les autres leaders de l’opposition.
L’accuser de « faire le jeu de Wade » relève de la calomnie. Il urge que tout le monde balaie devant sa propre porte.
Si MACKY est populaire c’est parce que qu’il a été constant et cohérent depuis son départ du PDS. La rupture est claire et nette. Elle est politique et exclut toute animosité particulière. Personne ne peut en douter.
Il appartient donc aux autres candidats d’agir sur le terrain comme, du reste, ils sont en train de le faire maintenant pour sensibiliser et convaincre les électeurs.
Cependant la candidature de Wade est toujours d’actualité et tout doit être fait pour renforcer l’action du M23 et « Y EN A MARRE » sur le terrain des marches et autres « sit-in ».
Il y a surtout que tout le monde doit se mobiliser pour contrer toute forme possible de fraude électorale. Sur le plan informatique, l’opposition doit mettre à contribution ses experts et déployer ses militants sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les localités où seraient érigés des « ABRIS PROVISOIRES » comme lieux de vote. Tous les bureaux de vote doivent être répertoriés, identifiés, « GEOLOCALISES » et dûment comptabilisés.
Le jour du vote caméras, téléphones portables et observateurs doivent permettre d’empêcher toute tentative de fraude. Dans les quartiers, les citoyens doivent se mobiliser et barrer la route aux étrangers qui essaieraient de voter frauduleusement.
Ce travail est à faire de manière rigoureuse et il doit commencer maintenant avec toute l’opposition.
En 2009, courage et détermination ont permis la victoire de l’opposition. Une plus grande vigilance sera nécessaire cette fois dans un combat résolu contre un pouvoir acculé qui fera feu de tout bois.
MOUHAMADOU M. DIA
Professeur de philosophie-Journaliste