Macky Sall, le succès de la constance et de la real-politik


Macky Sall, le succès de la constance et de la real-politik
Macky Sall a finalement coiffé au poteau tous les autres candidats à la présidentielle du 26 février dernier pour se retrouver au second tour face à son ancien mentor, le président Abdoulaye Wade, grâce à une constance et un réalisme sans faille dans ses prises de position politiques.

Macky Sall qui a fait son ascension aux côtés de Me Abdoulaye Wade, a dû après une brutale rupture avec son propre camp en 2008, s’engager dans une nouvelle aventure politique avec son parti l’Alliance pour la République (APR). Depuis, il n’a pas varié dans le discours adoptant une ligne de conduite basée sur la constance.

Autant auprès du chef de l’Etat qu’à la présidence de l’APR, le géophysicien âgé de 51 ans n’a pratiquement jamais fait les choses à moitié. Même si ses prises de position ont été jugées opportunistes par les uns, les autres les assimilant à de la politique politicienne.

Premier ministre et directeur de campagne du président sortant lors de l’élection présidentielle de 2007, il s’était engagé à fond, réussissant avec brio le challenge et permettant à Me Wade de renouveler son mandat.

Celui qui faisait rire sous cape des hommes politiques endurcis, venait certainement de réussir son premier grand examen de passage politique en décrochant pour son candidat une élection dès le premier tour. Il avait pourtant fort à faire face à l’opposition traditionnelle mais aussi contre son ancien numéro 2, Idrissa Seck.

Droit dans ses bottes, il s’en est allé avec la même constance quand il est passé de la Primature à la présidence de l’Assemblée nationale.

A la faveur d’un vote des députés, il a été destitué de sa position. En fait, le 22 septembre 2008, le député Sada Ndiaye dépose un amendement pour la modification de l’article 62 de la Constitution organisant le mandat du président de l’Assemblée.

Il vise à réduire le mandat de Macky Sall à un an. Le 9 novembre 2008, au cours d’une déclaration, il annonce sa démission du Parti démocratique sénégalais (PDS), mais aussi de tous les mandats électifs qu’il a eu à occuper grâce à l’électorat du parti de Wade.

Contrairement à Idrissa Seck qui a toujours soutenu son appartenance à la ‘’famille libérale’’, affirmant qu’il ne partira pas du PDS parce qu’il en est l’actionnaire majoritaire, le maire de Fatick décide lui de couper définitivement les ponts avec le parti libéral.

Il faut retenir aussi que Macky Sall a fait ses premières armes en politique en fréquentant un parti de gauche, celui d’AJ/PADS de Landing Savané. Il le quitte en 1988 pour rejoindre Wade, déjà chantre de l’opposition sénégalaise.

A partir de ce moment, il avait coupé les ponts avec ses anciens camarades pour s’avancer à fond dans l’aventure libérale.

S’il n’a pas renié ce passé qui lui a certainement permis de revoir à ses côtés d’anciens leaders de gauche, Mahmoud Saleh et Samba Diouldé Thiam, il refuse encore une fois de regarder dans le rétroviseur après son départ du PDS.

Les nombreuses rumeurs faisant état d’un rapprochement avec son ancien mentor ont reçu la même invariable réponse : ‘’J’ai coupé les ponts avec le PDS’’.

De cette même constance dans la démarche, on peut concéder au leader de l’APR sa décision de battre campagne contrairement à d’autres leaders du M23 et surtout ‘’son réalisme politique’’ qui lui a permis de ne jamais couper définitivement les ponts avec ce mouvement.

Au moment où ces derniers ont préféré s’appesantir sur la contestation de la candidature de Wade, au lieu de battre campagne et d’aller à la rencontre des populations pour leur proposer un projet de société, il a lui allié les deux contraintes : non pour la candidature de Wade et oui pour la présentation de sa propre offre politique à ses concitoyens.

Macky Sall qui dès sa rupture avec Wade est parti à la conquête de l’intérieur du pays et de la diaspora, son principal bailleur de fonds, a réussi à conforter son image auprès des citoyens qui le lui ont bien rendu en le portant au second tour avec un peu plus de 26 pour cent des suffrages.

Et quand d’aucuns ont voulu interpréter ‘’sa rencontre’’ avec le candidat Wade sur l’avenue Bourguiba en pleine campagne, il a répliqué avec tact sans exagération aucune rappelant aux uns et autres qu’on est en campagne électorale et pas en guerre.

Pour ceux qui en doutaient encore, Macky Sall avait décidé d’aller se mesurer pour déterminer son poids politique avant de tendre la main à tous ceux qui veulent un changement de régime, rappelant que ce qui les unit, est plus important ce qui les sépare.

Sa conférence de presse de mercredi avant la publication officielle des résultats provisoires par la Cour d’appel, et au lendemain de sa visite auprès du président des Assises nationales Amadou Makhtar Mbow, montrent la nouvelle dimension atteinte par celui que certains prenaient encore pour un nain politique.

La réalité sur le terrain, a fini de démontrer qu’il avait toujours une longueur d’avance sur eux.

En premier, il a décidé dès sa rupture avec la formation libérale d’aller au contact des citoyens quand les leaders politiques occupaient les salons, les studios des radios et les plateaux de télévision.

Secundo, il s’est démarqué et n’a pas hésité à pronostiquer que les tractations à Benno Siggil Senegaal pour le choix d’un candidat unique se termineront en eau de boudin.

En acceptant de faire siennes les conclusions des Assises nationales, il démontre encore son réalisme froid que d’aucuns qualifient de posture électoraliste entre les deux tours ou d’opportunisme tout court.

Quoi qu’il en soit, avec cette nouvelle posture, il force la main à tous les leaders politiques tentés de voir ailleurs.
Jeudi 1 Mars 2012
APS




1.Posté par demdik le 01/03/2012 12:07
Putin, vous ETES LIBRES DE VOTER POUR QUI VOUS VOULEZ mais rappeler vous, si Macky avez respecté les meetings à la place de l'indépendance, WADE aurait passé dés le premier TOUR car par A ou B les élections auraient lieu.
Ensuite si WADE passe vous en aurait pour 7 ans !!!
7ans de merde,
7 ans de Karim WADE,
7 ans de Ousmane NGOM,
7 ans de Farba SENGHOR,
7 ans de Cheikh Tidiane SY,
7 ans de Serigne MBAcke NDIAYE,
7 ans de Sindiely WADE,
7 ans de Viviane WADE,
7 ans de BETHIO
7 ans de Kara
7 ans de Harouna SY
7 ans d'ARROGANCE
7ans de règlement de compte
7 ans………….
Le choix est simple, à vos CARTES,
Passez le message !!!!!

2.Posté par "Lyncée" le 01/03/2012 12:29
Je tiens à vous faire comprendre une chose à vous les politiques une bonne fois... On est plus au premier tour où on avait un problème de choix de candidats dans l'opposition... On est là au second tour, on s'en fout complètement nous les autres citoyens, du fait, que vous soyez avec ou contre Macky comme on s'est foutu du "Nigueul" de nos marabouts, alors je fais appelle à votre bon sens... On se bat pour catapulter Wade pour l'injustice de sa candidature, du recul démocratique qu'il a fait subir au Sénégal et autres dérives...
Faites la bêtise d'Idy de "après 2007" et ne soyez pas surpris de voir votre électorat chuté aux futurs élections...
COMMENT SOUTENIR UNE PERSONNE QUE VOUS AVEZ COMBATTU?
SOYEZ RATIONNELS BON SANG!!!
J'ai voté ni pour Idy, ni pour Macky au premier tour mais toute fois je voterai contre Wade, pour ce second tour, par logique et par conviction...
ESSAYEZ SEULEMENT DE SE RALLIER A WADE, VOUS EN RECOLTEREZ LES FRUITS ACRES d'une colère citoyenne (si vous pensez que nous sommes cons) ET ENCORE QUE SOUTENIR MACKY N'EST PAS RESTE AVEC LUI, NI ETRE D'ACCORD AVEC LUI... C'est juste le contexte qui nous l'impose...
A BON ENTENDEUR...

3.Posté par guito crv le 01/03/2012 22:17
c'est vraie il faut voir la réalité en face un homme qui ne croie pas la volonté divine pour en dire que les marabout son des citoyen simple ...pour quoi donc allé demandé des prières au prés d'eux . macky tu as vraiment raté nous avons nos valeurs et personne aux monde ne peu pas nous dire de ne pas croire en nos valeurs telle que être disciple de sérigne touba ;d'elhadji malick ; lymamoulaye de yoof ;boucounta diassane et mame baye niasse ces valeurs qui son les nôtres ont les respecte et on ne laisserai jamais les sous-estimé parc que ils sont pas des simples citoyen je dit au peuple sénégalais qui respecte toujours ces valeurs. votons tous wade lui respecte nos valeurs

4.Posté par mario le 02/03/2012 09:53
lyncee je suis completement d'accord avec toi, qu'on est plus au premier tour qu'il faut cesser les considerations politiciennes,mais commencer a le dire a l'auteur de cet article qui ne fait qu'enerver ceux qui a leur corps defendant veulent voter maky pour en finir avec wade.vouloir nous faire gober que trahir sa parole ou pire sa signatyure c'est faire preuve de constance,c'est insulter l'honneur des senegalais,ou en tout cas de ceux qui mettent l'honneur et la dignité au devant de tout actes qui se presentent devant eux, le courrage et la sincerite voulait qu'il ne signa pas ce document, qu'il ne joua pas ce role ignoble dans le grand compot du siecle pour la mis a mort de idy, le courrage et la sincerite lui dicte le contraire;sa trahison de benno et des assises pour revenir aujourd'huit s'approprier ses conclusions la constance et le courrage lui dicte le contraire et j'en laisse parce que ce n'est pas a l'ordre du jour,mais tu aurait du titré ton article MAKY LE SUCCES DE LA TRAHISON DE L'INCONTANCE ET VA POUR LE REAL POLITIQUE



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