Le président de la République Macky Sall a défendu sa décision de reporter l’élection, alors que de violentes manifestations ont éclaté vendredi à travers le pays. Dans une interview accordée à « Associated Press » (AP), une agence de presse mondiale et généraliste, le chef de l’État réfute catégoriquement les allégations selon lesquelles la décision était anticonstitutionnelle et qu'il avait créé une crise constitutionnelle.
En effet, Macky Sall dans cette décision dont le prétexte était de résoudre les controverses sur la disqualification de certains candidats et un conflit entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, le chef de l’État estime avoir fait la bonne option pour éviter au pays le chaos. « Je ne veux pas laisser derrière moi un pays qui va immédiatement sombrer dans des difficultés majeures. Je dis maintenant que je vais œuvrer pour l'apaisement, pour des conditions qui permettront au pays d'être en paix... tenons tous des discussions inclusives avant d'aller aux élections », a-t-il déclaré.
Le chef de l’exécutif a nié vouloir conserver le pouvoir. Il réaffirme sa ferme position de partir comme il l’avait annoncé le 3 juillet 2023. « Je ne cherche absolument rien d’autre que laisser un pays dans la paix et la stabilité. Je suis tout à fait prêt à passer le relai. J'ai toujours été programmé pour ça », ajoute le président Macky Sall.
Rappelons que des manifestations ont éclaté hier avec comme bilan, la mort d’un étudiant à Saint-Louis. Pour l’heure, la communauté internationale continue ses appels à garantir la paix et la stabilité dans le pays en organisant l’élection présidentielle dans les conditions garanties par la constitution.
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