Il est bien connu qu’en la matière, la règle générale en Islam c’est la prohibition de l’avortement. Cependant, en vertu du principe de base en Islam qui veut que lorsqu'on se voit obligé de choisir entre deux maux il soit admis d’opter pour le moindre des deux, l’unique dérogation prévue par l’Islam, en matière de pratique abortive, concerne la grossesse de nature à mettre en péril la vie de la mère. En l’occurrence, s’il est médicalement attesté que la gestation est périlleuse pour la vie de la mère (troubles cardiovasculaires, insuffisance hépatique, rénale, etc.), l’Islam considère la mort de la mère comme une perte beaucoup plus grande pour la société que celle du fœtus. Par conséquent recommande-t-elle dans ce cas d’espèce de tout mettre en œuvre pour sauvegarder la vie de la mère. Il n’est donc pas étonnant que notre pays, constitué dans son écrasante majorité de musulmans (95%), ait souscrit, à travers sa Loi relative à la santé de la reproduction et à son Code pénal (article 305), à cet axiome, auquel adhère également le Code de déontologie de nos médecins, qui stipule qu’«Il ne peut être procédé à un avortement thérapeutique que si cette intervention est le seul moyen susceptible de sauvegarder la vie de la mère».
Que signifie donc cette singulière agitation de ces organisations féministes, regroupées sous le label de «Task force», manœuvrant tous azimuts, notamment par le biais d’une pétition en ligne pour, disent-elles, convaincre notre institution parlementaire de la nécessité de légaliser la pratique de abortive au Sénégal ? Leur cheval de bataille ? Voler au secours «des filles victimes de viol ou d’acte incestueux». L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce considèrent que cette initiative de «Task force» est une négation du droit à la vie, une promotion de l’avortement comme moyen de contraception, une porte ouverte au vagabondage sexuel !
Si leurs manœuvres venaient à aboutir, n’importe qu’elle fille, au détour d’escapades coupables, pourrait s’engouffrer dans cette brèche, se victimiser en prétendant avoir été violée, alors qu’il en est rien ! Et, du coup, se faire une complice attitrée du meurtre d’un innocent à qui, en connivence avec son avorteur, elle aura injustement fait payer une turpitude d’adultes consentants ! Lesquels ne seront paradoxalement pas inquiétés par la loi. C’est injuste ! Ce serait faire preuve d’une légèreté manifeste que de vouloir inclure dans un plaidoyer les cas de ces monstrueux infanticides - se produisant régulièrement dans l’omerta des chaumières ou recensés mensuellement sur la décharge de Mbeubeusse - comme étant tous le fruit de viols ! «Task force», gagnerait à aller chercher des arguments autres que cette généralisation insidieuse, simpliste, dépourvue de toute rigueur scientifique.
Ces organisations féministes devraient plutôt s’évertuer à réunir les moyens d’un accompagnement bienveillant, plus humain, jusqu’à l’accouchement, de ces malheureuses femmes victimes d’agressions sexuelles, plutôt que de leur baliser la route leur permettant de mettre, légalement, un terme à la vie de leur futur enfant. Il s’y ajoute qu’il n’appartient pas à un quelconque «Protocole de Maputo» de régir les us et coutumes de la société sénégalaise, encore moins de réglementer l’exercice de sa foi religieuse, comme avaient voulu le faire - mais en vain - certaines organisations locales qui, dans un déplorable mimétisme pro-occidental, avaient voulu faire légaliser sur notre sol les unions contre-nature, en agitant un argumentaire similaire ("Protocole de Genève", sur l’homosexualité).
En réponse aux manœuvres de «Task force», qui sous prétexte de faire la promotion de l’«avortement médicalisé» risque d’ouvrir la boite de Pandore, l’Organisation islamique JAMRA et la trentaine de structures, d’obédiences diverses, regroupées dans l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce, saisissent l’occasion de leur participation à cet important événement religieux qu’est le Maouloud, célébrant la naissance du Prophète de l’Islam, Seydina Mouhamed, pour annoncer, dans cette cité religieuse de Tivaouane, le lancement – si les féministes persistent dans leur projet – d’une contre-pétition à la sortie de tous les lieux de culte, afin de démontrer à nos parlementaires – que «Task force» voudrait embarquer dans son aventure – que des millions de Sénégalais, imbus de leur foi religieuse, rejettent toute dépénalisation de cette forme d’infanticide qui ne dit pas son nom !
Dakar, le 11 janvier 2014
Imam Massamba Diop
Coordonateur national de L’Observatoire "Mbañ Gacce"
Président exécutif de l’Organisation
Que signifie donc cette singulière agitation de ces organisations féministes, regroupées sous le label de «Task force», manœuvrant tous azimuts, notamment par le biais d’une pétition en ligne pour, disent-elles, convaincre notre institution parlementaire de la nécessité de légaliser la pratique de abortive au Sénégal ? Leur cheval de bataille ? Voler au secours «des filles victimes de viol ou d’acte incestueux». L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce considèrent que cette initiative de «Task force» est une négation du droit à la vie, une promotion de l’avortement comme moyen de contraception, une porte ouverte au vagabondage sexuel !
Si leurs manœuvres venaient à aboutir, n’importe qu’elle fille, au détour d’escapades coupables, pourrait s’engouffrer dans cette brèche, se victimiser en prétendant avoir été violée, alors qu’il en est rien ! Et, du coup, se faire une complice attitrée du meurtre d’un innocent à qui, en connivence avec son avorteur, elle aura injustement fait payer une turpitude d’adultes consentants ! Lesquels ne seront paradoxalement pas inquiétés par la loi. C’est injuste ! Ce serait faire preuve d’une légèreté manifeste que de vouloir inclure dans un plaidoyer les cas de ces monstrueux infanticides - se produisant régulièrement dans l’omerta des chaumières ou recensés mensuellement sur la décharge de Mbeubeusse - comme étant tous le fruit de viols ! «Task force», gagnerait à aller chercher des arguments autres que cette généralisation insidieuse, simpliste, dépourvue de toute rigueur scientifique.
Ces organisations féministes devraient plutôt s’évertuer à réunir les moyens d’un accompagnement bienveillant, plus humain, jusqu’à l’accouchement, de ces malheureuses femmes victimes d’agressions sexuelles, plutôt que de leur baliser la route leur permettant de mettre, légalement, un terme à la vie de leur futur enfant. Il s’y ajoute qu’il n’appartient pas à un quelconque «Protocole de Maputo» de régir les us et coutumes de la société sénégalaise, encore moins de réglementer l’exercice de sa foi religieuse, comme avaient voulu le faire - mais en vain - certaines organisations locales qui, dans un déplorable mimétisme pro-occidental, avaient voulu faire légaliser sur notre sol les unions contre-nature, en agitant un argumentaire similaire ("Protocole de Genève", sur l’homosexualité).
En réponse aux manœuvres de «Task force», qui sous prétexte de faire la promotion de l’«avortement médicalisé» risque d’ouvrir la boite de Pandore, l’Organisation islamique JAMRA et la trentaine de structures, d’obédiences diverses, regroupées dans l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce, saisissent l’occasion de leur participation à cet important événement religieux qu’est le Maouloud, célébrant la naissance du Prophète de l’Islam, Seydina Mouhamed, pour annoncer, dans cette cité religieuse de Tivaouane, le lancement – si les féministes persistent dans leur projet – d’une contre-pétition à la sortie de tous les lieux de culte, afin de démontrer à nos parlementaires – que «Task force» voudrait embarquer dans son aventure – que des millions de Sénégalais, imbus de leur foi religieuse, rejettent toute dépénalisation de cette forme d’infanticide qui ne dit pas son nom !
Dakar, le 11 janvier 2014
Imam Massamba Diop
Coordonateur national de L’Observatoire "Mbañ Gacce"
Président exécutif de l’Organisation
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