Ce sont plus de 2.200 jeunes et femmes qui viennent de recevoir un financement de plus d’un milliard dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Dans la foulée, ces fonds accompagnent l’entrepreneuriat rural pour mieux booster l’économie locale et lutter contre l’insécurité alimentaire. Ainsi, c’est grâce au PADAER2 (programme d’appui au développement de l’agriculture et à l’entrepreneuriat rural) que ces 6 organisations de producteurs ont signé cette convention. Dans cette dynamique, le chef de l'exécutif régional, Moustapha Ndiaye, estime que cet appui devra fixer les jeunes dans leur terroir et lutter contre les migrations irrégulières.
D’ailleurs, Sada Ly, coordonnateur national du PADAER2, s’inscrit dans le même sens. À ce titre, il soutient que ce fonds « revolving » devra financer d’autres jeunes pour la pérennité de l’entrepreneuriat.
Pour Asmaou Kandé, coordonnatrice DIREFEL, « ces financements sont une bouffée d’oxygène pour les femmes. D’ailleurs, notre association a été créée depuis 1996 pour améliorer les conditions de vie des femmes. » Dans la foulée, elle rappelle : « nous devons veiller à bien valoriser ces financements reçus pour sortir de la pauvreté. C'est pourquoi, nous devons nous départir de certains préjugés culturels sociaux pour amorcer la voie du développement par l'entrepreneuriat. »
À en croire Sada Ly, « nous venons de signer 6 conventions avec les OP dans les domaines de l’élevage, de la transformation des produits locaux, de l’agriculture pour un cofinancement d’un montant d’un milliard 30 millions de f cfa. C’est un fonds revolving qui sera reversé dans l’OP pour refinancer encore d’autres jeunes. Et le modus opérandu mis en place est de convaincre les jeunes pour réussir dans leur terroir... »