Le débat récurrent sur la question foncière est relancé avec un litige dans la commune de Mbane, dans le département de Dagana. Les paysans et éleveurs du village de Mbane dénoncent « l’accaparement de 1700 hectares » de leurs terres par la société Senegindia. L’entreprise indienne, qui travaille dans le domaine du maraîchage, a acquis 400 hectares en plus des 1700 hectares octroyés par le maire de la commune dans la zone d'habitation des populations, les cimetières et dans la zone de développement de la population, poussant les paysans dudit village de Mbane à protester, au nom du droit coutumier, et se disent prêts à donner leur vie pour récupérer leurs 1700 hectares. Personnes âgées, jeunes, femmes comme hommes se sont mobilisés pour dénoncer le scandale foncier dans la commune et se disent prêts au sacrifice suprême pour récupérer leurs champs.
Yacine Fall, qui est à la tête de la délégation du collectif des villageois victimes de litiges fonciers de la commune de Mbane, à l’issue d’une conférence de presse, au siège du Frapp, a lancé un véritable cri du cœur. Elle a accusé le maire de la commune d’être le principale responsable de cette situation.
« Nous sommes là aujourd'hui pour dénoncer les 1700 hectares octroyés à la société « Senegindia » qui a accaparé les terres de nos ancêtres. Le maire de la commune a l'habitude de faire ce genre de choses mais, cette fois-ci, ça ne passera pas. Trop c'est trop, je suis très touchée par la spoliation foncière de la commune de Mbane. Ce qui se passe est absolument injuste, triste et écœurant. On donne 1700 hectares à la société « Senegindia » alors que les populations n’ont rien. Leur seule richesse c’est la terre et la volonté qu’ils ont de s’y déployer dans des conditions extrêmement difficiles pour essayer de cultiver et essayer d’avoir leur subsistance. On leur a pris leurs terres, certains, totalement, et l'administration a approuvé ce lotissement parce qu'elle était accompagnée par le cadastre », a déclaré Yacine Fall, la porte-parole de la délégation.
Prenant la parole, le leader du mouvement Frapp a manifesté son soutien aux populations de la Commune de Mbane.
« Il s’agit des habitants d’une localité située à Dagana qui, aujourd’hui, font face à une spoliation foncière qui risque de les priver de leur seul moyen de survie : leurs champs, pour cultiver ou élever leurs animaux », a commenté le Frapp.
La délégation annonce dans la foulée une série de manifestations jusqu'à ce que les terres leur soient restituées.
Yacine Fall, qui est à la tête de la délégation du collectif des villageois victimes de litiges fonciers de la commune de Mbane, à l’issue d’une conférence de presse, au siège du Frapp, a lancé un véritable cri du cœur. Elle a accusé le maire de la commune d’être le principale responsable de cette situation.
« Nous sommes là aujourd'hui pour dénoncer les 1700 hectares octroyés à la société « Senegindia » qui a accaparé les terres de nos ancêtres. Le maire de la commune a l'habitude de faire ce genre de choses mais, cette fois-ci, ça ne passera pas. Trop c'est trop, je suis très touchée par la spoliation foncière de la commune de Mbane. Ce qui se passe est absolument injuste, triste et écœurant. On donne 1700 hectares à la société « Senegindia » alors que les populations n’ont rien. Leur seule richesse c’est la terre et la volonté qu’ils ont de s’y déployer dans des conditions extrêmement difficiles pour essayer de cultiver et essayer d’avoir leur subsistance. On leur a pris leurs terres, certains, totalement, et l'administration a approuvé ce lotissement parce qu'elle était accompagnée par le cadastre », a déclaré Yacine Fall, la porte-parole de la délégation.
Prenant la parole, le leader du mouvement Frapp a manifesté son soutien aux populations de la Commune de Mbane.
« Il s’agit des habitants d’une localité située à Dagana qui, aujourd’hui, font face à une spoliation foncière qui risque de les priver de leur seul moyen de survie : leurs champs, pour cultiver ou élever leurs animaux », a commenté le Frapp.
La délégation annonce dans la foulée une série de manifestations jusqu'à ce que les terres leur soient restituées.