Alors que les insurgés affirment avoir pris mardi la ville de Brega, sur le plan diplomatique, le président français a reçu ce mercredi 20 juillet 2011 au matin, les deux chefs militaires des insurgés libyens de Misrata. Ce port situé à 200 km à l'est de Tripoli est toujours contrôlé par les révolutionnaires, après avoir résisté à deux mois de siège des forces pro- Kadhafi. La rencontre a eu lieu à huis clos.
C'est l'écrivain Bernard-Henri Lévy qui a organisé leur venue à Paris. Selon lui, c'est la première fois que le général Ramadan Zarmouh et le colonel Ahmed Hachem sortent de leur ville depuis le début du conflit.
Le général en chef de la résistance à Misrata et son commandant en second ont été reçus 45 minutes environ par Nicolas Sarkozy. Pas de commentaires du côté de l'Elysée sur cette rencontre. Mais selon Bernard-Henri Levy - qui assistait à l'entretien -, les deux responsables militaires ont demandé au président français de convaincre ses alliés arabes de leur fournir des armes. Car selon eux : « La clef de Tripoli est à Misrata ».
Message « reçu »
Fin juin, la France avait reconnu avoir parachuté des armes aux insurgés du Djebel Nafoussa, dans l'ouest libyen. Une violation grave de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies pour la Russie. D'après BHL, soutien de la rébellion libyenne depuis le début du soulèvement, Nicolas Sarkozy « ne s'est engagé à rien », mais il aurait « reçu le message ».
Les deux chefs militaires de Misrata ont ensuite eu une réunion avec des militaires français à l'Elysée, avant de tenir dans l'après-midi une conférence de presse à l'hôtel Raphaël à Paris, toujours aux cotés de Bernard-Henri Levy.
( Avec APS )
C'est l'écrivain Bernard-Henri Lévy qui a organisé leur venue à Paris. Selon lui, c'est la première fois que le général Ramadan Zarmouh et le colonel Ahmed Hachem sortent de leur ville depuis le début du conflit.
Le général en chef de la résistance à Misrata et son commandant en second ont été reçus 45 minutes environ par Nicolas Sarkozy. Pas de commentaires du côté de l'Elysée sur cette rencontre. Mais selon Bernard-Henri Levy - qui assistait à l'entretien -, les deux responsables militaires ont demandé au président français de convaincre ses alliés arabes de leur fournir des armes. Car selon eux : « La clef de Tripoli est à Misrata ».
Message « reçu »
Fin juin, la France avait reconnu avoir parachuté des armes aux insurgés du Djebel Nafoussa, dans l'ouest libyen. Une violation grave de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies pour la Russie. D'après BHL, soutien de la rébellion libyenne depuis le début du soulèvement, Nicolas Sarkozy « ne s'est engagé à rien », mais il aurait « reçu le message ».
Les deux chefs militaires de Misrata ont ensuite eu une réunion avec des militaires français à l'Elysée, avant de tenir dans l'après-midi une conférence de presse à l'hôtel Raphaël à Paris, toujours aux cotés de Bernard-Henri Levy.
( Avec APS )