En octobre 2008, j’étais aux premières loges au CICES quand, alors Ministre d’Etat, vous visitiez les stands du ministère des Mines, de l’Industrie et des Pme dont vous aviez la charge. Très en verve ce jour-là et visiblement séduit par les réalisations des structures relevant de votre département, vous aviez, face à la presse, annoncé vos « Très Grands Projets » (Tgp) dont le renouvellement des gros porteurs et l’implantation subséquente d’une usine qui devait s’appeler « La Sénégalaise de gros porteurs ».
Je vous avais alors apostrophé en des termes peu amènes en vous jetant à la figure que vous rêviez. Je me souviendrai toujours de ce moment où, repoussant votre garde rapprochée qui manifestement voulait s’en prendre à moi, vous m’avez soufflé dans le creux de l’oreille ces beaux mot de Georges Bernard Show « Il y a ceux qui voient les choses telles qu'elles sont et se demandent pourquoi, et il y a ceux qui imaginent les choses telles qu'elles pourraient être et se disent... pourquoi pas? ». Le sourire qui accompagna ces mots était celui d’un homme qui savait pouvoir éclairer de son intelligence, le chemin du Sénégal vers le progrès. « Sénégalais d’en bas » souvent méprisé par les pseudos élites, j’avais encaissé sans mot dire.
Huit années après, mon épouse Khadîdja qui avait assisté à la scène, m’a interpellé, c’était tout au début du mois de février de cette année, me demandant avec insistance de venir regarder une réclame à la télévision qui annonçait la réception, toute proche, par le Chef de l’Etat, Macky Sall, de 73 camions au profit de la coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises du Sénégal (Cnetm). J’ai dû me résoudre, après plusieurs rappels moqueurs de ma conjointe, à vous adresser cette lettre ouverte non point pour seulement battre ma coulpe mais aussi et surtout pour vous appeler à revenir servir le Sénégal aux côtés du Président Macky Sall.
Certains ne manqueront pas de crier avec les loups mais n’en ayez cure car, comme le remarquait fort justement Voltaire, souvent, pour être bon patriote, on est l’ennemi du reste des hommes. Faites comme Montesquieu et dites: « Je n'aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n'espère que la vertu. »
Vous êtes utile au Sénégal Mr le Ministre d’Etat car, faut-il le rappeler, c’est sous votre impulsion éclairée, que les phosphates de Ndendory dans la région de Matam sont aujourd’hui mis en valeur et ils participeront à assurer un bel avenir à l’agriculture sénégalaise. De l’or de Sabodala au marbre d'Ibel, vous avez contribué de manière déterminante à rendre effective l’exploitation rationnelle de nos ressources minières, de toutes nos ressources minières. L’Industrie textile avait aussi commencé à frémir quand vous étiez aux affaires. Bref, l’émergence industrielle du Sénégal était en perspective. Aussi la Patrie vous réclame-t-elle car vous êtes de ces Hommes qui savent qu’ils n’auront pas la conscience en paix tant qu’existeront des inégalités, des injustices et tant de progrès à accomplir.
Tour à tour Ministre du Travail, de la Santé, du Commerce, de l’Intérieur, de l’Industrie, des Mines et des PME Puis ministre de l’Intérieur pour la deuxième fois, vous avez partout montré ou démontré que, je cite le Président Mitterrand, vous avez tout, la rapidité, le recul, l'intelligence ainsi que le sens de l'État et de l'intérêt général.
Le Professeur chilien Antonio Skarmeta nous a appris, dans son ouvrage intitulé La noce du poète, « qu’Il y a des choses plus importantes que soi-même. Par exemple la patrie ». L'histoire de notre pays et du monde vit de profonds bouleversements et nous sommes tous à nous demander : « mais quoi faire pour changer les choses ? ».
Il vous revient d’écouter le Roi Guézo, et de répondre à l’appel puissant de ce souverain d’Abomey qui disait il y’a de cela presque deux siècles : « La jarre percée de trous contient le liquide qui donnera au pays le bonheur. Si tous les enfants venaient, par leurs doigts assemblés à en boucher les trous, le liquide ne coulerait pas et le pays serait sauvé ».
Alors, au nom de tous les patriotes sincères de notre pays et au nom de la majorité silencieuse dont je suis issu, répondez, Monsieur le Ministre d’Etat, à l’appel de la Patrie, à l’appel du devoir. Vous êtes né pour être aux affaires comme l’oiseau pour voler. Retenez que, comme le disait si bien Laure Conan : « les sentiments personnels ne doivent pas compter quand il s'agit de la patrie, de la vie nationale. »
Ceux qui vous connaissent et qui vous ont pratiqué à Taif, chez Mohamed ben Ahmadou Gaïndé Fatma Ben Mouhamadou Moustapha Ben Ahmadou Bamba, me racontent que le Saint Homme (Serigne Mbacké Sokhna Lô), de vous, disait que vous êtes un HOMME qui ne recule devant aucun sacrifice pour préserver les intérêts de son pays.
Je caresse le vœu de vous voir, le plus tôt possible répondre à l’appel du devoir… pour la Patrie.
Je vous avais alors apostrophé en des termes peu amènes en vous jetant à la figure que vous rêviez. Je me souviendrai toujours de ce moment où, repoussant votre garde rapprochée qui manifestement voulait s’en prendre à moi, vous m’avez soufflé dans le creux de l’oreille ces beaux mot de Georges Bernard Show « Il y a ceux qui voient les choses telles qu'elles sont et se demandent pourquoi, et il y a ceux qui imaginent les choses telles qu'elles pourraient être et se disent... pourquoi pas? ». Le sourire qui accompagna ces mots était celui d’un homme qui savait pouvoir éclairer de son intelligence, le chemin du Sénégal vers le progrès. « Sénégalais d’en bas » souvent méprisé par les pseudos élites, j’avais encaissé sans mot dire.
Huit années après, mon épouse Khadîdja qui avait assisté à la scène, m’a interpellé, c’était tout au début du mois de février de cette année, me demandant avec insistance de venir regarder une réclame à la télévision qui annonçait la réception, toute proche, par le Chef de l’Etat, Macky Sall, de 73 camions au profit de la coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises du Sénégal (Cnetm). J’ai dû me résoudre, après plusieurs rappels moqueurs de ma conjointe, à vous adresser cette lettre ouverte non point pour seulement battre ma coulpe mais aussi et surtout pour vous appeler à revenir servir le Sénégal aux côtés du Président Macky Sall.
Certains ne manqueront pas de crier avec les loups mais n’en ayez cure car, comme le remarquait fort justement Voltaire, souvent, pour être bon patriote, on est l’ennemi du reste des hommes. Faites comme Montesquieu et dites: « Je n'aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n'espère que la vertu. »
Vous êtes utile au Sénégal Mr le Ministre d’Etat car, faut-il le rappeler, c’est sous votre impulsion éclairée, que les phosphates de Ndendory dans la région de Matam sont aujourd’hui mis en valeur et ils participeront à assurer un bel avenir à l’agriculture sénégalaise. De l’or de Sabodala au marbre d'Ibel, vous avez contribué de manière déterminante à rendre effective l’exploitation rationnelle de nos ressources minières, de toutes nos ressources minières. L’Industrie textile avait aussi commencé à frémir quand vous étiez aux affaires. Bref, l’émergence industrielle du Sénégal était en perspective. Aussi la Patrie vous réclame-t-elle car vous êtes de ces Hommes qui savent qu’ils n’auront pas la conscience en paix tant qu’existeront des inégalités, des injustices et tant de progrès à accomplir.
Tour à tour Ministre du Travail, de la Santé, du Commerce, de l’Intérieur, de l’Industrie, des Mines et des PME Puis ministre de l’Intérieur pour la deuxième fois, vous avez partout montré ou démontré que, je cite le Président Mitterrand, vous avez tout, la rapidité, le recul, l'intelligence ainsi que le sens de l'État et de l'intérêt général.
Le Professeur chilien Antonio Skarmeta nous a appris, dans son ouvrage intitulé La noce du poète, « qu’Il y a des choses plus importantes que soi-même. Par exemple la patrie ». L'histoire de notre pays et du monde vit de profonds bouleversements et nous sommes tous à nous demander : « mais quoi faire pour changer les choses ? ».
Il vous revient d’écouter le Roi Guézo, et de répondre à l’appel puissant de ce souverain d’Abomey qui disait il y’a de cela presque deux siècles : « La jarre percée de trous contient le liquide qui donnera au pays le bonheur. Si tous les enfants venaient, par leurs doigts assemblés à en boucher les trous, le liquide ne coulerait pas et le pays serait sauvé ».
Alors, au nom de tous les patriotes sincères de notre pays et au nom de la majorité silencieuse dont je suis issu, répondez, Monsieur le Ministre d’Etat, à l’appel de la Patrie, à l’appel du devoir. Vous êtes né pour être aux affaires comme l’oiseau pour voler. Retenez que, comme le disait si bien Laure Conan : « les sentiments personnels ne doivent pas compter quand il s'agit de la patrie, de la vie nationale. »
Ceux qui vous connaissent et qui vous ont pratiqué à Taif, chez Mohamed ben Ahmadou Gaïndé Fatma Ben Mouhamadou Moustapha Ben Ahmadou Bamba, me racontent que le Saint Homme (Serigne Mbacké Sokhna Lô), de vous, disait que vous êtes un HOMME qui ne recule devant aucun sacrifice pour préserver les intérêts de son pays.
Je caresse le vœu de vous voir, le plus tôt possible répondre à l’appel du devoir… pour la Patrie.