Excellence,
L’hypocrite bienséance exige que l’on vous traite avec déférence compte tenu de la grandeur et de la noblesse de la fonction que vous exercez. Permettez-moi, le temps d’une lettre, de surseoir à ce principe. Ainsi, je vous prie d’avance d’excuser mon impertinence si tant est que mes propos puissent passer pour telle. A l’heure où j’écris ces mots, le temps nous est compté, épargnez moi donc ces protocolaires formules d’usages, ces lâches euphémismes, ces verbiages intellectuellement insultants, ces langues de bois politiquement correctes, bref tous ces discours creux et consensuels qui ôtent à ma requête toute sa substance. Toutefois, je sais que vous ne me lirez pas, non seulement parce que votre agenda électoral ne vous le permet sans doute pas mais aussi et surtout parce que vous ne lisez ni n’écoutez tous ceux qui ne font votre éloge. Partisan de la pensée unique, Vous refusez toute critique mieux vous y êtes insensible, ce qui n’est en rien un compliment pour un homme de votre rang ; il n’y a pas meilleur moyen de se protéger de la critique. Cependant, j’espère que les échos de mes écrits vous parviendront car l’heure est grave. Après avoir été le fossoyeur attitré de notre jeune république ainsi que l’unique responsable de tous les camouflets d’une politique étrangère hasardeuse, vous engagez un rapport de force sans précédent avec le peuple qui vous a -curieusement- porté à deux reprises à la magistrature suprême. Démocrate de façade, Vous avez dilapidé l’héritage démocratique, aussi anecdotique soit il, légué par le pouvoir socialiste en embastillant arbitrairement. Vous avez mis à mal le contrat social qui constituait le socle de notre nation au point d’engendrer une société atypique faite d’un malin syncrétisme de méfiance et de défiance. Opposant déterminé puis piètre président, la gérontocratie kleptocrate que vous incarnez a su instaurer une véritable société à la Cronos qui se nourrit du sang de ses propres enfants. On vous dit généreux envers votre jeunesse mais la véritable générosité consiste à tout donner au présent ; ce que vous n’avez jamais daigné faire.
On dit souvent que perdre une bataille n’est pas synonyme de perdre une guerre mais il existe des batailles sans lesquelles on ne peut gagner une guerre. Grand perdant du front pour la conquête de la jeunesse, vous perdrez la guerre électorale de 2012. Par ailleurs, vous avez réussi à ériger l’exception en règle et l’interdit en loi. Vous avez encouragez le mensonge, le vol, la corruption, le clientélisme, le népotisme, la violence et le crime. Votre passion de construire s’est progressivement muée en passion de détruire. Vous avez pris en otage tout un peuple après avoir organisé un pillage systématique du pays. Vous avez désacralisez la fonction présidentielle ; vos manières nous insupportent et votre amateurisme nous indispose. Votre prévarication n’a d’égale que votre mégalomanie. N’écoutez plus ces cadavres ambulants, qui constituent votre entourage et qui vous persuadent que l’exploit électoral reste encore possible. Conscients que l’échafaud les réclame, ils tentent de différer leur châtiment en vivant par procuration à travers votre personne. Sachez que la peur à changer de camp. Vous pouvez encore sortir par la petite porte à défaut de pouvoir sortir par la grande. Ne vous représentez pas. Ne nous obligez pas à choisir entre vous et le chaos. Le peuple indigné a déjà choisi. De Sopi à Wade Dégage, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Il vous a manifestement désavoué, résolvez vous à l’évidence et soumettez vous à ses volontés. S’il existe un temps pour vous départir de votre autisme congénital, il vous est offert. Vous savez mieux que quiconque qu’il y a un temps pour tout et même pour partir. Vous vous proclamez patriote, quittez le pouvoir, vous rendrez service à la nation. Si, comme l’écrit Fanon, chaque génération doit découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir, soyez persuadés que nous avons découverts la nôtre et que nous ne la trahirons pas. Nous assumerons tout car tout comme l’esclave incapable d’assumer sa révolte ne mérite la liberté, nous préférerons mourir debout plutôt que vivre à genoux dans un régime liberticide.
Ndiengoudy SALL
Coordonnateur Général
Jeunesses Patriotes
L’hypocrite bienséance exige que l’on vous traite avec déférence compte tenu de la grandeur et de la noblesse de la fonction que vous exercez. Permettez-moi, le temps d’une lettre, de surseoir à ce principe. Ainsi, je vous prie d’avance d’excuser mon impertinence si tant est que mes propos puissent passer pour telle. A l’heure où j’écris ces mots, le temps nous est compté, épargnez moi donc ces protocolaires formules d’usages, ces lâches euphémismes, ces verbiages intellectuellement insultants, ces langues de bois politiquement correctes, bref tous ces discours creux et consensuels qui ôtent à ma requête toute sa substance. Toutefois, je sais que vous ne me lirez pas, non seulement parce que votre agenda électoral ne vous le permet sans doute pas mais aussi et surtout parce que vous ne lisez ni n’écoutez tous ceux qui ne font votre éloge. Partisan de la pensée unique, Vous refusez toute critique mieux vous y êtes insensible, ce qui n’est en rien un compliment pour un homme de votre rang ; il n’y a pas meilleur moyen de se protéger de la critique. Cependant, j’espère que les échos de mes écrits vous parviendront car l’heure est grave. Après avoir été le fossoyeur attitré de notre jeune république ainsi que l’unique responsable de tous les camouflets d’une politique étrangère hasardeuse, vous engagez un rapport de force sans précédent avec le peuple qui vous a -curieusement- porté à deux reprises à la magistrature suprême. Démocrate de façade, Vous avez dilapidé l’héritage démocratique, aussi anecdotique soit il, légué par le pouvoir socialiste en embastillant arbitrairement. Vous avez mis à mal le contrat social qui constituait le socle de notre nation au point d’engendrer une société atypique faite d’un malin syncrétisme de méfiance et de défiance. Opposant déterminé puis piètre président, la gérontocratie kleptocrate que vous incarnez a su instaurer une véritable société à la Cronos qui se nourrit du sang de ses propres enfants. On vous dit généreux envers votre jeunesse mais la véritable générosité consiste à tout donner au présent ; ce que vous n’avez jamais daigné faire.
On dit souvent que perdre une bataille n’est pas synonyme de perdre une guerre mais il existe des batailles sans lesquelles on ne peut gagner une guerre. Grand perdant du front pour la conquête de la jeunesse, vous perdrez la guerre électorale de 2012. Par ailleurs, vous avez réussi à ériger l’exception en règle et l’interdit en loi. Vous avez encouragez le mensonge, le vol, la corruption, le clientélisme, le népotisme, la violence et le crime. Votre passion de construire s’est progressivement muée en passion de détruire. Vous avez pris en otage tout un peuple après avoir organisé un pillage systématique du pays. Vous avez désacralisez la fonction présidentielle ; vos manières nous insupportent et votre amateurisme nous indispose. Votre prévarication n’a d’égale que votre mégalomanie. N’écoutez plus ces cadavres ambulants, qui constituent votre entourage et qui vous persuadent que l’exploit électoral reste encore possible. Conscients que l’échafaud les réclame, ils tentent de différer leur châtiment en vivant par procuration à travers votre personne. Sachez que la peur à changer de camp. Vous pouvez encore sortir par la petite porte à défaut de pouvoir sortir par la grande. Ne vous représentez pas. Ne nous obligez pas à choisir entre vous et le chaos. Le peuple indigné a déjà choisi. De Sopi à Wade Dégage, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Il vous a manifestement désavoué, résolvez vous à l’évidence et soumettez vous à ses volontés. S’il existe un temps pour vous départir de votre autisme congénital, il vous est offert. Vous savez mieux que quiconque qu’il y a un temps pour tout et même pour partir. Vous vous proclamez patriote, quittez le pouvoir, vous rendrez service à la nation. Si, comme l’écrit Fanon, chaque génération doit découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir, soyez persuadés que nous avons découverts la nôtre et que nous ne la trahirons pas. Nous assumerons tout car tout comme l’esclave incapable d’assumer sa révolte ne mérite la liberté, nous préférerons mourir debout plutôt que vivre à genoux dans un régime liberticide.
Ndiengoudy SALL
Coordonnateur Général
Jeunesses Patriotes