Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a levé mardi soir son mot d’ordre de grève de 48 heures de grève décrété depuis lundi.
Les syndicalistes ont pris cette décision mardi soir lors de leur réunion à la Bourse du travail, après une longue journée de négociations avec le gouvernement qui, selon les transporteurs et routiers, ‘’n’ont rien donné’’.
‘’Nous avons levé le mot d’ordre de 48 heures de grève que nous avions décrété depuis lundi. Mais il faut savoir que notre rencontre avec le ministre délégué chargé de l’Energie (Ibrahima Sar) n’a rien donné’’, a dit Alassane Ndoye un des délégués de la CNTS.
‘’Nous allons nous réunir après le Magal (le 12 janvier) pour mettre en œuvre un autre plan d’actions. Et là, nous ne reculerons sur aucun point jusqu’à satisfaction totale’’, a-t-il averti.
‘’Notre mouvement d’humeur a été une réussite totale sur l’ensemble du territoire sénégalais. Beaucoup d’activités ont été paralysées et les gens en ont été durement touchés’’, s’est-il réjoui avant de ‘’demander pardon à tous les Sénégalais’’
‘’Le transport, a-t-il dit, fait vivre nos familles, c’est pourquoi nous estimons beaucoup notre profession. Et quand elle est en péril, c’est à nous de nous lever pour la sauvegarder.’’
Selon M. Ndoye, il est arrivé un moment où ce métier ne leur faisait plus vivre du fait de la hausse des prix du carburant, des rackets de certains agents de police.
Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal observe depuis lundi une grève qui a paralysé le transport dans la quasi-totalité des 14 régions du pays. Parmi les revendications figurent la baisse du prix du carburant et la fin des "tracasseries policières" et "contrôles intempestifs".
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a annoncé mardi soir avoir donné l’ordre à la hiérarchie de la police sénégalaise de veiller à la réduction des "contrôles intempestifs" sur les véhicules de transport en commun.
Un peu plus tard, le ministre délégué en charge de l’Energie, Ibrahima Sar, a annoncé mardi la mise en place d’une commission chargée d’examiner la question de la baisse des prix du carburant. Il sortait d’une nouvelle rencontre avec le syndicat des routiers.
( APS )
Les syndicalistes ont pris cette décision mardi soir lors de leur réunion à la Bourse du travail, après une longue journée de négociations avec le gouvernement qui, selon les transporteurs et routiers, ‘’n’ont rien donné’’.
‘’Nous avons levé le mot d’ordre de 48 heures de grève que nous avions décrété depuis lundi. Mais il faut savoir que notre rencontre avec le ministre délégué chargé de l’Energie (Ibrahima Sar) n’a rien donné’’, a dit Alassane Ndoye un des délégués de la CNTS.
‘’Nous allons nous réunir après le Magal (le 12 janvier) pour mettre en œuvre un autre plan d’actions. Et là, nous ne reculerons sur aucun point jusqu’à satisfaction totale’’, a-t-il averti.
‘’Notre mouvement d’humeur a été une réussite totale sur l’ensemble du territoire sénégalais. Beaucoup d’activités ont été paralysées et les gens en ont été durement touchés’’, s’est-il réjoui avant de ‘’demander pardon à tous les Sénégalais’’
‘’Le transport, a-t-il dit, fait vivre nos familles, c’est pourquoi nous estimons beaucoup notre profession. Et quand elle est en péril, c’est à nous de nous lever pour la sauvegarder.’’
Selon M. Ndoye, il est arrivé un moment où ce métier ne leur faisait plus vivre du fait de la hausse des prix du carburant, des rackets de certains agents de police.
Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal observe depuis lundi une grève qui a paralysé le transport dans la quasi-totalité des 14 régions du pays. Parmi les revendications figurent la baisse du prix du carburant et la fin des "tracasseries policières" et "contrôles intempestifs".
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a annoncé mardi soir avoir donné l’ordre à la hiérarchie de la police sénégalaise de veiller à la réduction des "contrôles intempestifs" sur les véhicules de transport en commun.
Un peu plus tard, le ministre délégué en charge de l’Energie, Ibrahima Sar, a annoncé mardi la mise en place d’une commission chargée d’examiner la question de la baisse des prix du carburant. Il sortait d’une nouvelle rencontre avec le syndicat des routiers.
( APS )