Galamment arrivé au pouvoir en Mars 2000, après plus de deux décennies (26 ans plus exactement) d’opposition faites de souffrances, de privations, de sacrifices (physiques, moraux et financiers), de frustrations difficilement contenues et de tergiversations savamment calculées ( l’ère de l’entrisme et des sorties tonitruantes des gouvernements de Diouf), WADE n’a depuis qu’une seule hantise ou préoccupation : consolider son pouvoir, faire durer au maximum son règne et consacrer définitivement l’hégémonie de son parti et de ses alliés de la mouvance présidentielle sur l’échiquier politique national pour au moins cinquante ans. C’est pourquoi, il s’aventure dangereusement, au risque de mettre le pays en danger, dans la recherche effrénée du troisième mandat ; celui de trop !
De compromis en compromis, de reniement en reniement, de subterfuge en subterfuge, l’homme Wade s’entoure sans aucun état d’âme de garanties atrabilaires, ténébreuses et nébuleuses : seule compte à ses yeux, l’ancrage et la pose effective de tous les jalons nécessaires au balisage du chemin qui mène allègrement à l’ivresse des soirées de victoire électorale ; surtout celle des futures présidentielles de 2012 et pour laquelle, il tisse lentement mais sûrement sa toile. Le fameux « wax waxeet » entrant dans cette même logique infernale et diabolique !
Que ne fera t- on pour se remettre de 26 ans d’opposition, d’afflictions, de diète et d’austérité ? Wade, nous semble-t-il, est toujours sur sa belle lancée, celle qui consiste à s’assurer ses arrières, à lui, à sa famille et à ses partisans (tant leurs crimes économiques et autres forfaits font légion depuis dix ans), en s’accrochant de toutes ses forces, comme sur une bouée de sauvetage, à son obnubilant et obsessionnel schéma de dévolution monarchique du pouvoir.
Wade est candidat en 2012 ; jusqu’ici rien d’extraordinaire : c’est le contraire qui aurait surpris pour ceux qui connaissent ce chantre du dédire, cet aède de la volte-face, ce barde des retournements de veste. Depuis un certain temps, des indices sérieux discernés tout le long de son magistère, de son règne (qui dure depuis dix ans déjà) nous indiquent objectivement que notre cher Président national n’a jamais eu la moindre intention de renoncer de son plein gré au troisième mandat que tous les constitutionnalistes posés et sérieux nous présentent comme de trop ?
Je ne voudrai nullement m’appesantir sur les paralogismes peu innocents, sur les méprises sulfureuses, sur les supputations éthérées et vaporeuses, sur les élucubrations artificielles et aériennes, sur les divagations légères, les chicanes insipides, les arguties et autres jérémiades félonnes de certains esprits tordus dans le camp du Sopi qui s’évertuent à vouloir nous faire avaler docilement la conformité de la candidature de Wade avec l’esprit de la constitution du 07 Janvier 2001.
Ceux qui gèrent l’Etat et ses démembrements comme un patrimoine propre, un legs ou un héritage (à l’image des bâtiments de la mairie de Guinguinéo peints aux couleurs du PDS) ; ceux qui confondent les intérêts supérieurs de l’Etat, de la République et de la Nation avec les dividendes privées d’un groupe, d’une caste, d’une secte, d’un clan de cagoulards, de tripatouilleurs, de corrompus, de corrupteurs, de prédateurs, de brigands et de coupeurs de route ; ceux qui oeuvrent inlassablement pour faire de nous une de ces Républiques- Bananières où le culte de la personnalité du « Leader Suprême » autorise et pousse à toutes les extravagances, à toutes le stupidités, à toutes les balourdises et à toutes les incongruités ; ceux qui par la force des calculs politico politiciens, veulent faire de nous la Nation du tripatouillage et des prorogations, ceux-là mêmes peuvent-ils nous parler du droit, de l’Etat de droit, de la morale, de l’esprit de la charte fondamentale, de l’équité, de l’éthique, de la déontologie et ou de la justice sociale ?
Trêve de plaisanteries, la candidature de Wade est non seulement illégale et anticonstitutionnelle (il s’en est expliqué et pour s’en interdire lui-même dans plusieurs de ses déclarations) mais encore, qu’elle constitue un grave danger, et pour notre cohésion sociale et pour la paix civile. Bref, le candidat Wade en 2012 sera et devra être compté comme un danger public, un péril grave pour la République et une lourde menace pour la Démocratie !
Je répète qu’une candidature dont le seul soubassement, la seule motivation est d’user au final et peut-être même au prix du sang, en cas de victoire aux urnes, de toutes les circonvolutions, de toutes les arnaques et de tous les subterfuges pour positionner enfin le fameux « prince héritier » à la tête de l’Etat, est une candidature dangereuse pour notre peuple qui avait déjà fini d’exprimer par la voie des urnes aux dernières élections locales sa vive réprobation au sujet des affaires de ce même prince.. J’ai comme une autre preuve de la dangerosité du candidat Wade, le poste de vice-président sciemment mis en hibernation depuis sa création sur mesure. Je vous confesse aussi qu’il est certainement plus facile pour certains de nos magistrats, carriéristes jusqu’au bout des ongles, d’homologuer la candidature de Wade en 2012 contre vents et marées, de fermer les yeux sur toute autre réforme constitutionnelle à dessein ou encore d’entériner une victoire frauduleuse et usurpée de Wade en 2012 que de confisquer, malgré les réserves d’une CENA dépassée, comme ils le firent dans un passé encore récent, l’expression du vote populaire à Mbane et/ou de valider des listes du parti au pouvoir largement forcloses à Ndoulo et à Ndindy. Ce qui peut nous faire dire sans aucun risque de nous tromper que la seule bataille juridique ne viendra jamais à bout de cette candidature de l’opprobre et de la démesure car n’oublions pas que c’est la somme de nos précédents communs qui fait l’histoire, notre histoire.
Seuls les soi-disant patriotes, les citoyens peu intègres, les égoïstes et les irresponsables, les douteux et les malhonnêtes osent penser aujourd’hui, au rythme où vont les choses dans notre pays, à confier encore une fois les destinées de notre Nation à un vieillard exténué et visiblement très peu bien portant, à un sénile de 88 ans au moins et qui, le plus naturellement du monde, est plus proche de l’incrédulité, de la perte de mémoire (il lui arrive paraît-il d’oublier ses plus proches collaborateurs) et de l’incapacité plutôt que d’autre chose ? Ce serait tout juste le meilleur moyen de mettre la Nation, l’Etat et la République en danger. Pour preuve et comme illustration à ce péril encouru, a-t-on pensé aux conséquences d’une possible vacance du pouvoir pour incapacité notoire du président, comme ce fut le cas en Tunisie avec Bourguiba? Mesurez-vous que tous ceux qui gravitent en ce moment autour de la sphère du pouvoir, qui lorgnent à tort ou à raison sur l’intérim et qui ne manqueront pas de s’entre – dépecer, de s’entre-dévorer pour, même s’ils jouissent d’une certaine légalité, souffrent néanmoins et de beaucoup de cette dose irremplaçable de légitimité (Président du Sénat nommé, Vice- président nommé, Président de l’Assemblée Nationale élu par moins de 30% de l’électorat national, le Prince Héritier honni et vomi par le peuple, le fils spirituel zappé et boudé pour cause de tergiversation) qui seule, peut conférer au moindre dirigeant une assise populaire ?
En déclarant très tôt sa candidature pour 2012, WADE a essayé de couper l’herbe sous les pieds de tous ses potentiels successeurs tapis dans l’ombre, de les mettre en ordre de bataille et ensuite d’extraire en eux les germes souterrains de l’animosité, de la répugnance et de l’antipathie qu’ils ont les uns pour les autres mais surtout pour le prince héritier : « ñay bu xàllee, doom jaa tax ». Il est vrai que la vache ne lèche pas le veau des autres. Donc, il urgeait pour notre cher Président national de préserver d’un chavirage plus que probant la barque des « Téranga » qu’il a réussi à asseoir pour son petit monde (sa famille biologique surtout) depuis MARS 2000. Aujourd’hui, il y a un grand danger pour la République et pour la Démocratie. Le peuple étouffe et pleure sur sa Souveraineté confisquée par ceux-là mêmes qui étaient supposés la lui défendre, qui étaient censés lui conférer une dignité. En choisissant d’évoluer en République, le SENEGAL avait très tôt fini de clamer tout le respect qu’il a pour la dignité humaine, pour l’égalité de ses citoyens et pour le partage des responsabilités dans l’exercice du pouvoir. Ces idées fortement dégagées et explicitées dans la charte nationale (même celle de 1963) illustrent de prime abord que dans notre République, le pouvoir est entre les mains exclusives du peuple souverain qui le distribue par ses propres moyens entre ceux qu’il agrée. Mieux, que ce même pouvoir est partagé puis séparé ; ce qui veut dire clairement que la charge de Chef d’Etat est loin d’être omnipotente, encore moins héréditaire. Le peuple Sénégalais aujourd’hui (comme hier d’ailleurs) férocement jaloux de sa souveraineté aspire à la démocratie, une démocratie réelle, sans ombrages et sans forfaitures.
Choisir délibérément de confisquer la voie du peuple, de chevaucher sur sa souveraineté, de jouer avec et sur sa docilité relative, c’est savoir approcher une étincelle d’un baril d’essence : tôt ou tard (le NIGER de Tandja en est la parfaite l’illustration), ça va exploser et bien exploser.
Sincèrement, ne travaillerait-on pas, nous aussi, du Pays de la Téranga, et sans le savoir, à l’affaiblissement irrévocable de notre démocratie,en créant les conditions de jeter le pouvoir à la rue et à portée de mains de la « Grande Muette », suffisamment républicaine pour contrecarrer toute dévolution monarchique du pouvoir.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/ 766687279
Zemaria64@yahoo.fr / zemazia64@hotmail.fr
De compromis en compromis, de reniement en reniement, de subterfuge en subterfuge, l’homme Wade s’entoure sans aucun état d’âme de garanties atrabilaires, ténébreuses et nébuleuses : seule compte à ses yeux, l’ancrage et la pose effective de tous les jalons nécessaires au balisage du chemin qui mène allègrement à l’ivresse des soirées de victoire électorale ; surtout celle des futures présidentielles de 2012 et pour laquelle, il tisse lentement mais sûrement sa toile. Le fameux « wax waxeet » entrant dans cette même logique infernale et diabolique !
Que ne fera t- on pour se remettre de 26 ans d’opposition, d’afflictions, de diète et d’austérité ? Wade, nous semble-t-il, est toujours sur sa belle lancée, celle qui consiste à s’assurer ses arrières, à lui, à sa famille et à ses partisans (tant leurs crimes économiques et autres forfaits font légion depuis dix ans), en s’accrochant de toutes ses forces, comme sur une bouée de sauvetage, à son obnubilant et obsessionnel schéma de dévolution monarchique du pouvoir.
Wade est candidat en 2012 ; jusqu’ici rien d’extraordinaire : c’est le contraire qui aurait surpris pour ceux qui connaissent ce chantre du dédire, cet aède de la volte-face, ce barde des retournements de veste. Depuis un certain temps, des indices sérieux discernés tout le long de son magistère, de son règne (qui dure depuis dix ans déjà) nous indiquent objectivement que notre cher Président national n’a jamais eu la moindre intention de renoncer de son plein gré au troisième mandat que tous les constitutionnalistes posés et sérieux nous présentent comme de trop ?
Je ne voudrai nullement m’appesantir sur les paralogismes peu innocents, sur les méprises sulfureuses, sur les supputations éthérées et vaporeuses, sur les élucubrations artificielles et aériennes, sur les divagations légères, les chicanes insipides, les arguties et autres jérémiades félonnes de certains esprits tordus dans le camp du Sopi qui s’évertuent à vouloir nous faire avaler docilement la conformité de la candidature de Wade avec l’esprit de la constitution du 07 Janvier 2001.
Ceux qui gèrent l’Etat et ses démembrements comme un patrimoine propre, un legs ou un héritage (à l’image des bâtiments de la mairie de Guinguinéo peints aux couleurs du PDS) ; ceux qui confondent les intérêts supérieurs de l’Etat, de la République et de la Nation avec les dividendes privées d’un groupe, d’une caste, d’une secte, d’un clan de cagoulards, de tripatouilleurs, de corrompus, de corrupteurs, de prédateurs, de brigands et de coupeurs de route ; ceux qui oeuvrent inlassablement pour faire de nous une de ces Républiques- Bananières où le culte de la personnalité du « Leader Suprême » autorise et pousse à toutes les extravagances, à toutes le stupidités, à toutes les balourdises et à toutes les incongruités ; ceux qui par la force des calculs politico politiciens, veulent faire de nous la Nation du tripatouillage et des prorogations, ceux-là mêmes peuvent-ils nous parler du droit, de l’Etat de droit, de la morale, de l’esprit de la charte fondamentale, de l’équité, de l’éthique, de la déontologie et ou de la justice sociale ?
Trêve de plaisanteries, la candidature de Wade est non seulement illégale et anticonstitutionnelle (il s’en est expliqué et pour s’en interdire lui-même dans plusieurs de ses déclarations) mais encore, qu’elle constitue un grave danger, et pour notre cohésion sociale et pour la paix civile. Bref, le candidat Wade en 2012 sera et devra être compté comme un danger public, un péril grave pour la République et une lourde menace pour la Démocratie !
Je répète qu’une candidature dont le seul soubassement, la seule motivation est d’user au final et peut-être même au prix du sang, en cas de victoire aux urnes, de toutes les circonvolutions, de toutes les arnaques et de tous les subterfuges pour positionner enfin le fameux « prince héritier » à la tête de l’Etat, est une candidature dangereuse pour notre peuple qui avait déjà fini d’exprimer par la voie des urnes aux dernières élections locales sa vive réprobation au sujet des affaires de ce même prince.. J’ai comme une autre preuve de la dangerosité du candidat Wade, le poste de vice-président sciemment mis en hibernation depuis sa création sur mesure. Je vous confesse aussi qu’il est certainement plus facile pour certains de nos magistrats, carriéristes jusqu’au bout des ongles, d’homologuer la candidature de Wade en 2012 contre vents et marées, de fermer les yeux sur toute autre réforme constitutionnelle à dessein ou encore d’entériner une victoire frauduleuse et usurpée de Wade en 2012 que de confisquer, malgré les réserves d’une CENA dépassée, comme ils le firent dans un passé encore récent, l’expression du vote populaire à Mbane et/ou de valider des listes du parti au pouvoir largement forcloses à Ndoulo et à Ndindy. Ce qui peut nous faire dire sans aucun risque de nous tromper que la seule bataille juridique ne viendra jamais à bout de cette candidature de l’opprobre et de la démesure car n’oublions pas que c’est la somme de nos précédents communs qui fait l’histoire, notre histoire.
Seuls les soi-disant patriotes, les citoyens peu intègres, les égoïstes et les irresponsables, les douteux et les malhonnêtes osent penser aujourd’hui, au rythme où vont les choses dans notre pays, à confier encore une fois les destinées de notre Nation à un vieillard exténué et visiblement très peu bien portant, à un sénile de 88 ans au moins et qui, le plus naturellement du monde, est plus proche de l’incrédulité, de la perte de mémoire (il lui arrive paraît-il d’oublier ses plus proches collaborateurs) et de l’incapacité plutôt que d’autre chose ? Ce serait tout juste le meilleur moyen de mettre la Nation, l’Etat et la République en danger. Pour preuve et comme illustration à ce péril encouru, a-t-on pensé aux conséquences d’une possible vacance du pouvoir pour incapacité notoire du président, comme ce fut le cas en Tunisie avec Bourguiba? Mesurez-vous que tous ceux qui gravitent en ce moment autour de la sphère du pouvoir, qui lorgnent à tort ou à raison sur l’intérim et qui ne manqueront pas de s’entre – dépecer, de s’entre-dévorer pour, même s’ils jouissent d’une certaine légalité, souffrent néanmoins et de beaucoup de cette dose irremplaçable de légitimité (Président du Sénat nommé, Vice- président nommé, Président de l’Assemblée Nationale élu par moins de 30% de l’électorat national, le Prince Héritier honni et vomi par le peuple, le fils spirituel zappé et boudé pour cause de tergiversation) qui seule, peut conférer au moindre dirigeant une assise populaire ?
En déclarant très tôt sa candidature pour 2012, WADE a essayé de couper l’herbe sous les pieds de tous ses potentiels successeurs tapis dans l’ombre, de les mettre en ordre de bataille et ensuite d’extraire en eux les germes souterrains de l’animosité, de la répugnance et de l’antipathie qu’ils ont les uns pour les autres mais surtout pour le prince héritier : « ñay bu xàllee, doom jaa tax ». Il est vrai que la vache ne lèche pas le veau des autres. Donc, il urgeait pour notre cher Président national de préserver d’un chavirage plus que probant la barque des « Téranga » qu’il a réussi à asseoir pour son petit monde (sa famille biologique surtout) depuis MARS 2000. Aujourd’hui, il y a un grand danger pour la République et pour la Démocratie. Le peuple étouffe et pleure sur sa Souveraineté confisquée par ceux-là mêmes qui étaient supposés la lui défendre, qui étaient censés lui conférer une dignité. En choisissant d’évoluer en République, le SENEGAL avait très tôt fini de clamer tout le respect qu’il a pour la dignité humaine, pour l’égalité de ses citoyens et pour le partage des responsabilités dans l’exercice du pouvoir. Ces idées fortement dégagées et explicitées dans la charte nationale (même celle de 1963) illustrent de prime abord que dans notre République, le pouvoir est entre les mains exclusives du peuple souverain qui le distribue par ses propres moyens entre ceux qu’il agrée. Mieux, que ce même pouvoir est partagé puis séparé ; ce qui veut dire clairement que la charge de Chef d’Etat est loin d’être omnipotente, encore moins héréditaire. Le peuple Sénégalais aujourd’hui (comme hier d’ailleurs) férocement jaloux de sa souveraineté aspire à la démocratie, une démocratie réelle, sans ombrages et sans forfaitures.
Choisir délibérément de confisquer la voie du peuple, de chevaucher sur sa souveraineté, de jouer avec et sur sa docilité relative, c’est savoir approcher une étincelle d’un baril d’essence : tôt ou tard (le NIGER de Tandja en est la parfaite l’illustration), ça va exploser et bien exploser.
Sincèrement, ne travaillerait-on pas, nous aussi, du Pays de la Téranga, et sans le savoir, à l’affaiblissement irrévocable de notre démocratie,en créant les conditions de jeter le pouvoir à la rue et à portée de mains de la « Grande Muette », suffisamment républicaine pour contrecarrer toute dévolution monarchique du pouvoir.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/ 766687279
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