Le politicien professionnel – que nous pratiquons tous les jours – est pire qu’un crotale du désert. Versatile comme un caméléon dans sa couleur de peau, il avance à plusieurs visages : un visage couvert tant qu’il recherche inlassablement le pouvoir et un autre visage, cette fois ci découvert, une fois solidement installé au sommet des rouages de l’Etat.
J’ai connu Wade officiellement dans l’opposition de 1974 à 2000 (et c’est celui que je préfère de loin), grand chantre de la démocratie et adepte de la non violence avec sa fameuse chanson « je n’accéderai jamais au Palais en marchant sur des cadavres ». Que nenni me diront certains et à juste titre d’ailleurs !
J’ai connu ce même Wade entre 2000 et aujourd’hui, majestueusement installé au sommet de l’Etat. Et c’est maintenant que nous réalisons tous à quel point il s’est joué de nous !
En effet, la violence ne s’est jamais autant fait inviter dans le débat politique que sous son infructueux et machiavélique magistère. La violence a véritablement pris pied au sommet de l’Etat et dans nos rapports interindividuels de tous les jours. En nier l’évidence, c’est s’obstiner à pousser inexorablement notre pays vers les abîmes obscurs de la déliquescence.
Pour ma part, j’aurai souhaité que les partisans inconditionnels de notre Gorgui National aient raison gardée et ou reviennent un peu plus sur terre. Wade n’est pas Gandhi, il n’en a pas la carrure et le poids philosophiques (la patience et l’humilité) ; Wade n’est pas Mandela, il n’en aura jamais l’envergure politique (la faculté de partager et de renoncer) ; Wade n’est pas Senghor qu’il jalouse dans ses actes de tous les jours, il n’en aura jamais l’halo (le fait de marquer l’histoire du Monde Noir). L’assimiler à de pareils icônes, c’est le pousser et ou le réconforter petit à petit mais sûrement dans son égotisme surdimensionné qui finira forcément par l’emporter comme feuille morte au vent….
La violence dans la vie politique, la violence de l’Etat n’est pas seulement agressions physiques ou verbales entre les différents acteurs, les différents acteurs antagoniques de cette même vie politique. L’y résumer, c’est manquer de considération à notre Peuple agonisant. Elle (la violence d’Etat) est plus existentielle, plus ontologique que ces brutalités, que ces bestialités que nous rapportent quotidiennement nos journaux. Elle est dans le Peuple, au fond du Peuple qui, en subit sans défense aucune chaque jour, les affres mélancoliques et sulfureuses. Elle est la conséquence âcre d’une géhenne invivable érigée en forme de gouvernement des hommes et de la cité. Elle est dans les ventres affamés qui crient famine en silence ; elle est dans les faméliques récoltes de nos pauvres paysans qui pourrissent sur place ; elle est dans les bons impayés qu’on leur refile comme rétribution de leur pénible travail ; elle habite tous les innombrables corps alités qui demandent des soins médicaux inaccessibles ; elle épouse harmonieusement les contours saillants des bras valides qui se morfondent dans l’inactivité chronique ; elle s’exprime dans des cerveaux bien pleins (instruits et formés) auxquels on substitue la médiocrité hilare de saltimbanques dociles dans la marche des affaires de la cité ; elle grandit au sein d’artisans, d’ouvriers et de commerçants qui souffrent de ces délestages permanents qui ont fini de transformer leurs lieux de travail en « banc jaaxle » ; elle gronde au sein d’écoliers et de leurs « maîtres » qui squattent plus les rues de la contestation que les salles de classe alors que la première Institution (le Palais) du Pays est transformée en une foire, en une kermesse pour grands électeurs soudoyés en plusieurs dizaines de millions ; elle s’étale et s’étire au fond du panier de toutes les ménagères qui se heurtent chaque matin aux rigueurs insoupçonnées du marché ; elle chemine plaisamment avec le regard hagard de tous les pères de famille qui croupissent et plient sous le joug harassant des responsabilités auxquelles ils ne savent plus comment faire face….
Il m’a été appris que l’Etat est l’organisation politique ou l’expression politico technique de la Nation. Et je dis alors: jamais l’Etat du Sénégal n’a été aussi violent que sous le règne insipide de Wade et de ses affidés. Il est devenu une toute petite faction, une secte élitiste où le Show prend le dessus sur le Contenu. Il s’oppose à lui même par deux entités distinctes (une de 40 ans et une autre de 10 ans) qui se heurtent dans un langage cru digne des vils gangsters des ghettos de New York, dans une démagogie infructueuse où chacun essaie de couler définitivement la barque de l’autre. Bref, dans l’Etat Wadien, l’essence de l’homosénégalensis a fait place nette aux antivaleurs propres aux bas fonds des poubelles. Il (l’Etat) est devenu à petits pas un Etat à contrastes : le luxe tapageur d’une élite concise et suspecte au pouvoir irrite profondément la majorité des citoyens qui vivent dans un dénuement total et qui ne savent plus où donner de la tête. Ce qui porte ou nourrit effectivement les germes de la violence. Les torches humaines qui se consument expressément devant les grilles du palais, les suicidaires qui bravent les vagues destructives de l’Atlantique pour un hypothétique « Barca ou Barsaq », les contestataires qui tombent comme des mouches face aux forces de l’ordre équipées effectivement pour casser du « nègre », les adeptes du « liggéey mbaa dee » qui peuplent nos villes et nos campagnes, tout ce beau monde en est arrivé là parce que n’acceptant plus de subir dans la chair et l’âme une violence ontologique charriée par un Etat qui a failli à sa mission première.
Sous Wade, l’Etat est devenu sélectif car il ne roule, il ne considère, il ne prend en charge que ceux qui sont du bord du « Leader Suprême ». Le reste de la troupe est composée des sous citoyens, des parias qui ne reçoivent que les miettes que l’on veut bien leur octroyer afin de conserver un semblant d’Etat de Droit ou de Démocratie avérée. Aux premiers cités l’impunité et les richesses (la terre, le pouvoir et l’argent du pouvoir) et aux seconds, les brimades et les privations (la prison, l’impécuniosité, le chômage, les pénuries, les inondations et les délestages…). Un tel Etat, en est indubitablement un de Violent, de barbare et de béotien. Forcément ! Que cela plaise ou non !
L’impunité est une violence d’Etat exercée par les hauts nichés sur les arcanes du Pouvoir sur des citoyens inégalement traités. Par extraordinaire, une loi qui amnistie des criminels avérés et qui « bunkerise » leurs commanditaires (loi Ezzan) ouvre la voie libre à la violence car elle banalise le crime et les forfaits de tout genre. L’instrumentalisation des diverses autres Institutions qui ne roulent plus que pour les intérêts égoïstes du Parti au pouvoir et de son chef ouvre la voie à l’escalade de la violence dans un Etat car elle les banalise et les fragilise. Le mot le plus ancré, le plus usité dans le lexique politico social de cette dernière décennie est malheureuse l’acronyme DIC, cette police d’élite que l’on a transformé en un épouvantail de la peur.
Je dis ou plutôt je répète que la force de l’Etat ne peut être uniquement utilisée comme un spectre de la peur, comme un épouvantail pour effrayer des citoyens nés libres ou comme un rouleau compresseur pour broyer de l’opposant. Les coups de marteaux (même impunis) ne pourront jamais bâillonner un Talla Sylla, des pillages périodiques et des convocations répétées à la DIC ne feront jamais taire les journalistes intègres, les lacrymogènes ne dérouteront jamais la nouvelle conscience citoyenne qui a fini de germer dans les Esprits, les portes grandes ouvertes de Rebeuss ne tariront jamais la source des aspirations à une vie meilleure.
Ecorner la Dignité de son semblable est une autre forme de violence plus vicieuse encore. Cela ouvre les vannes de la Colère qui charrie trop souvent dans son sillage de la violence aveugle. La COLERE est hélas trop souvent source de Violence aveugle et gratuite (épisodiquement vécue courant 2010 et 2011 pour les nombreux délestages et autres tripatouillages constitutionnels) même si tous les deux termes - dans une lecture simpliste - nous font penser à la médaille et au revers de la même médaille. La colère est l’extériorisation plus ou moins perceptible de toute la violence contenue dans les poitrines et que la décence, le sens du conciliabule, le « maslaa », le climat de paix sociale, les liens séculaires de parenté, de cousinage et de bon voisinage avaient empêché jusqu’ici de tonner. La colère ne charrie dans son sillage des scènes de violences inouïes que quand les décideurs ne se montrent plus respectueux envers les pauvres, les indigents, les sinistrés et qu’en plus, ils ne les considèrent que comme seulement des victimes. Car les traiter de victimes comme vous le faîte mes chers Gouvernants, c’est faire preuve de condescendance abjecte à leur égard, c’est dénier leur « individualité », leur « personnalité », leur humanisme et leur humanité. Or vous devez tous vous convaincre que la majorité silencieuse de notre peuple, faite d’indigents et de besogneux, ces pauvres diables comme vous dites, ne sont pas des personnes en demande d’argent, de denrées alimentaires ou de privilèges (vos principales pratiques de magouilles et d’achat de consciences) mais plutôt des individus en demande, en quête de Respect. Alors c’est votre attitude, vous qui nous gouvernez si médiocrement, à leur égard (et pas leur pauvreté relativisée ou exagérée) qui devient le problème à résoudre. En vérité, vivre dans la gêne, dans les frustrations et les privations, c’est d’abord vivre en colère. Il ne suffit alors de vraiment peu pour que tout s’enflamme !
Je suis du reste convaincu qu’il arrivera bientôt un moment que tout se payera cash dans ce pays : le peuple souverain tranchera sans aucun doute le débat. Alors chacun d’entre nous répondra de ses actes. Qu’il sera beau ce jour là d’être du côté des justes et des vertueux !
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr / zemazia64@hotmail.fr
J’ai connu Wade officiellement dans l’opposition de 1974 à 2000 (et c’est celui que je préfère de loin), grand chantre de la démocratie et adepte de la non violence avec sa fameuse chanson « je n’accéderai jamais au Palais en marchant sur des cadavres ». Que nenni me diront certains et à juste titre d’ailleurs !
J’ai connu ce même Wade entre 2000 et aujourd’hui, majestueusement installé au sommet de l’Etat. Et c’est maintenant que nous réalisons tous à quel point il s’est joué de nous !
En effet, la violence ne s’est jamais autant fait inviter dans le débat politique que sous son infructueux et machiavélique magistère. La violence a véritablement pris pied au sommet de l’Etat et dans nos rapports interindividuels de tous les jours. En nier l’évidence, c’est s’obstiner à pousser inexorablement notre pays vers les abîmes obscurs de la déliquescence.
Pour ma part, j’aurai souhaité que les partisans inconditionnels de notre Gorgui National aient raison gardée et ou reviennent un peu plus sur terre. Wade n’est pas Gandhi, il n’en a pas la carrure et le poids philosophiques (la patience et l’humilité) ; Wade n’est pas Mandela, il n’en aura jamais l’envergure politique (la faculté de partager et de renoncer) ; Wade n’est pas Senghor qu’il jalouse dans ses actes de tous les jours, il n’en aura jamais l’halo (le fait de marquer l’histoire du Monde Noir). L’assimiler à de pareils icônes, c’est le pousser et ou le réconforter petit à petit mais sûrement dans son égotisme surdimensionné qui finira forcément par l’emporter comme feuille morte au vent….
La violence dans la vie politique, la violence de l’Etat n’est pas seulement agressions physiques ou verbales entre les différents acteurs, les différents acteurs antagoniques de cette même vie politique. L’y résumer, c’est manquer de considération à notre Peuple agonisant. Elle (la violence d’Etat) est plus existentielle, plus ontologique que ces brutalités, que ces bestialités que nous rapportent quotidiennement nos journaux. Elle est dans le Peuple, au fond du Peuple qui, en subit sans défense aucune chaque jour, les affres mélancoliques et sulfureuses. Elle est la conséquence âcre d’une géhenne invivable érigée en forme de gouvernement des hommes et de la cité. Elle est dans les ventres affamés qui crient famine en silence ; elle est dans les faméliques récoltes de nos pauvres paysans qui pourrissent sur place ; elle est dans les bons impayés qu’on leur refile comme rétribution de leur pénible travail ; elle habite tous les innombrables corps alités qui demandent des soins médicaux inaccessibles ; elle épouse harmonieusement les contours saillants des bras valides qui se morfondent dans l’inactivité chronique ; elle s’exprime dans des cerveaux bien pleins (instruits et formés) auxquels on substitue la médiocrité hilare de saltimbanques dociles dans la marche des affaires de la cité ; elle grandit au sein d’artisans, d’ouvriers et de commerçants qui souffrent de ces délestages permanents qui ont fini de transformer leurs lieux de travail en « banc jaaxle » ; elle gronde au sein d’écoliers et de leurs « maîtres » qui squattent plus les rues de la contestation que les salles de classe alors que la première Institution (le Palais) du Pays est transformée en une foire, en une kermesse pour grands électeurs soudoyés en plusieurs dizaines de millions ; elle s’étale et s’étire au fond du panier de toutes les ménagères qui se heurtent chaque matin aux rigueurs insoupçonnées du marché ; elle chemine plaisamment avec le regard hagard de tous les pères de famille qui croupissent et plient sous le joug harassant des responsabilités auxquelles ils ne savent plus comment faire face….
Il m’a été appris que l’Etat est l’organisation politique ou l’expression politico technique de la Nation. Et je dis alors: jamais l’Etat du Sénégal n’a été aussi violent que sous le règne insipide de Wade et de ses affidés. Il est devenu une toute petite faction, une secte élitiste où le Show prend le dessus sur le Contenu. Il s’oppose à lui même par deux entités distinctes (une de 40 ans et une autre de 10 ans) qui se heurtent dans un langage cru digne des vils gangsters des ghettos de New York, dans une démagogie infructueuse où chacun essaie de couler définitivement la barque de l’autre. Bref, dans l’Etat Wadien, l’essence de l’homosénégalensis a fait place nette aux antivaleurs propres aux bas fonds des poubelles. Il (l’Etat) est devenu à petits pas un Etat à contrastes : le luxe tapageur d’une élite concise et suspecte au pouvoir irrite profondément la majorité des citoyens qui vivent dans un dénuement total et qui ne savent plus où donner de la tête. Ce qui porte ou nourrit effectivement les germes de la violence. Les torches humaines qui se consument expressément devant les grilles du palais, les suicidaires qui bravent les vagues destructives de l’Atlantique pour un hypothétique « Barca ou Barsaq », les contestataires qui tombent comme des mouches face aux forces de l’ordre équipées effectivement pour casser du « nègre », les adeptes du « liggéey mbaa dee » qui peuplent nos villes et nos campagnes, tout ce beau monde en est arrivé là parce que n’acceptant plus de subir dans la chair et l’âme une violence ontologique charriée par un Etat qui a failli à sa mission première.
Sous Wade, l’Etat est devenu sélectif car il ne roule, il ne considère, il ne prend en charge que ceux qui sont du bord du « Leader Suprême ». Le reste de la troupe est composée des sous citoyens, des parias qui ne reçoivent que les miettes que l’on veut bien leur octroyer afin de conserver un semblant d’Etat de Droit ou de Démocratie avérée. Aux premiers cités l’impunité et les richesses (la terre, le pouvoir et l’argent du pouvoir) et aux seconds, les brimades et les privations (la prison, l’impécuniosité, le chômage, les pénuries, les inondations et les délestages…). Un tel Etat, en est indubitablement un de Violent, de barbare et de béotien. Forcément ! Que cela plaise ou non !
L’impunité est une violence d’Etat exercée par les hauts nichés sur les arcanes du Pouvoir sur des citoyens inégalement traités. Par extraordinaire, une loi qui amnistie des criminels avérés et qui « bunkerise » leurs commanditaires (loi Ezzan) ouvre la voie libre à la violence car elle banalise le crime et les forfaits de tout genre. L’instrumentalisation des diverses autres Institutions qui ne roulent plus que pour les intérêts égoïstes du Parti au pouvoir et de son chef ouvre la voie à l’escalade de la violence dans un Etat car elle les banalise et les fragilise. Le mot le plus ancré, le plus usité dans le lexique politico social de cette dernière décennie est malheureuse l’acronyme DIC, cette police d’élite que l’on a transformé en un épouvantail de la peur.
Je dis ou plutôt je répète que la force de l’Etat ne peut être uniquement utilisée comme un spectre de la peur, comme un épouvantail pour effrayer des citoyens nés libres ou comme un rouleau compresseur pour broyer de l’opposant. Les coups de marteaux (même impunis) ne pourront jamais bâillonner un Talla Sylla, des pillages périodiques et des convocations répétées à la DIC ne feront jamais taire les journalistes intègres, les lacrymogènes ne dérouteront jamais la nouvelle conscience citoyenne qui a fini de germer dans les Esprits, les portes grandes ouvertes de Rebeuss ne tariront jamais la source des aspirations à une vie meilleure.
Ecorner la Dignité de son semblable est une autre forme de violence plus vicieuse encore. Cela ouvre les vannes de la Colère qui charrie trop souvent dans son sillage de la violence aveugle. La COLERE est hélas trop souvent source de Violence aveugle et gratuite (épisodiquement vécue courant 2010 et 2011 pour les nombreux délestages et autres tripatouillages constitutionnels) même si tous les deux termes - dans une lecture simpliste - nous font penser à la médaille et au revers de la même médaille. La colère est l’extériorisation plus ou moins perceptible de toute la violence contenue dans les poitrines et que la décence, le sens du conciliabule, le « maslaa », le climat de paix sociale, les liens séculaires de parenté, de cousinage et de bon voisinage avaient empêché jusqu’ici de tonner. La colère ne charrie dans son sillage des scènes de violences inouïes que quand les décideurs ne se montrent plus respectueux envers les pauvres, les indigents, les sinistrés et qu’en plus, ils ne les considèrent que comme seulement des victimes. Car les traiter de victimes comme vous le faîte mes chers Gouvernants, c’est faire preuve de condescendance abjecte à leur égard, c’est dénier leur « individualité », leur « personnalité », leur humanisme et leur humanité. Or vous devez tous vous convaincre que la majorité silencieuse de notre peuple, faite d’indigents et de besogneux, ces pauvres diables comme vous dites, ne sont pas des personnes en demande d’argent, de denrées alimentaires ou de privilèges (vos principales pratiques de magouilles et d’achat de consciences) mais plutôt des individus en demande, en quête de Respect. Alors c’est votre attitude, vous qui nous gouvernez si médiocrement, à leur égard (et pas leur pauvreté relativisée ou exagérée) qui devient le problème à résoudre. En vérité, vivre dans la gêne, dans les frustrations et les privations, c’est d’abord vivre en colère. Il ne suffit alors de vraiment peu pour que tout s’enflamme !
Je suis du reste convaincu qu’il arrivera bientôt un moment que tout se payera cash dans ce pays : le peuple souverain tranchera sans aucun doute le débat. Alors chacun d’entre nous répondra de ses actes. Qu’il sera beau ce jour là d’être du côté des justes et des vertueux !
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr / zemazia64@hotmail.fr