Sanglé sur la civière d'exécution, Troy Davis a encore levé la tête une dernière fois en regardant la famille de la victime pour leur répéter une ultime fois qu'il n'était pas coupable du meurtre commis en 1989.
Le condamné avait refusé, plus tôt ce jour-là, de prendre son dernier repas en déclarant: "L'incident de cette nuit-là n'était pas ma faute. Je n'étais pas armé. Tout ce que je peux encore demander... c'est que vous enquêtiez encore pour connaître enfin la vérité". Troy Davis a alors demandé à sa famille de "continuer de mener le combat" après son exécution afin de l'innocenter. Il a enfin demandé à Dieu de pardonner ceux qui s'apprêtaient à lui enlever la vie.
Dernier combat in extremis
L'exécution, décriée dans le monde entier depuis des semaines, a pris une dimension encore plus intenable lorsque les avocats du condamné à mort ont tenté une dernière manoeuvre quelques minutes avant l'injection mortelle, prévue à 7h00.
Mais la Cour suprême, après avoir fait attendre l'assistance plus de quatre heures, a refusé de suspendre la condamnation de Troy Davis. A 11h00, il recevait l'injection. Ses tout derniers mots furent encore pour la famille de la victime: "Je voudrais m'adresser à la famille MacPhail. Sachez, malgré ce que vous vivez, que je ne suis pas celui qui a tiré sur votre fils, votre père, votre frère. Je suis innocent".
A 11h08, l'heure de la mort était prononcée. Derrière la fenêtre, le fils et le frère du policier tué regardaient la scène en silence.
Le condamné avait refusé, plus tôt ce jour-là, de prendre son dernier repas en déclarant: "L'incident de cette nuit-là n'était pas ma faute. Je n'étais pas armé. Tout ce que je peux encore demander... c'est que vous enquêtiez encore pour connaître enfin la vérité". Troy Davis a alors demandé à sa famille de "continuer de mener le combat" après son exécution afin de l'innocenter. Il a enfin demandé à Dieu de pardonner ceux qui s'apprêtaient à lui enlever la vie.
Dernier combat in extremis
L'exécution, décriée dans le monde entier depuis des semaines, a pris une dimension encore plus intenable lorsque les avocats du condamné à mort ont tenté une dernière manoeuvre quelques minutes avant l'injection mortelle, prévue à 7h00.
Mais la Cour suprême, après avoir fait attendre l'assistance plus de quatre heures, a refusé de suspendre la condamnation de Troy Davis. A 11h00, il recevait l'injection. Ses tout derniers mots furent encore pour la famille de la victime: "Je voudrais m'adresser à la famille MacPhail. Sachez, malgré ce que vous vivez, que je ne suis pas celui qui a tiré sur votre fils, votre père, votre frère. Je suis innocent".
A 11h08, l'heure de la mort était prononcée. Derrière la fenêtre, le fils et le frère du policier tué regardaient la scène en silence.