A l’approche des joutes électorales de février 2012, l’angoisse des sénégalais s’intensifie et le choix semble de plus en plus difficile. Le Peuple n’a plus confiance en sa classe politique, le 19 mars 2000 est passé par là. La confiance portée en l’alternance par la majorité des sénégalais n’a pas porté ses fruits, mais n’en a pas moins détourner les sénégalais de la chose politique. Les espoirs perdus du 19 mars ont juste exacerbé le doute des sénégalais envers la classe politique.
En effet, les sénégalais veulent bien reprendre leur destin en main en choisissant un Homme ou une Femme apte à trouver des solutions à leurs problèmes de survie, d’inondation, d’énergie, etc. mais surtout, dans l’équité et la transparence. Cependant, les forces politiques en présence, devrais-je dire les faiblesses politiques en compétition ne plaident pas en faveur d’un choix clair, réfléchi et susceptible de répondre positivement aux attentes des sénégalais.
Le Président Wade doit d’abord surmonter l’obstacle du Conseil Constitutionnel avant de pouvoir briguer une nouvelle fois le suffrage des sénégalais. Mais au-delà de cette contrainte juridique de taille, sa candidature souffre le plus du dépit sénégalais, non pas à cause de ses non réalisations, mais surtout en raison des maladresses du Président et de ses collaborateurs dans la gestion nébuleuse de plusieurs dossiers qui donne l’impression d’un népotisme sans précédent dans la gouvernance de notre pays. Ma conviction profonde est que Wade ne sera pas candidat. Le Conseil Constitutionnel lui donnera l’occasion d’une sortie honorable. Le Plan B qui sera déroulé avec Karim, Mamadou SECK ou Pape DIOP, causera à coup sûr l’éclatement du PDS.
Le Parti socialiste avec ses quarante années de règne n’aurait pas fait autant de dégâts que le Gouvernement de l’alternance. Cependant, malgré son éternelle remise en question, il n’a pas encore réussi à effacer des mémoires des sénégalais, l’arrogance de ses membres jusqu’à la veille des élections de 2000. Son alliance de raison avec certains de ses adversaires d’hier ne lui a pas encore permis de rendre complètement digeste le discours de ses porte-étendard qui jurent sur tous les toits qu’ils ont changé. L’image de son chef auprès des sénégalais n’a jamais su passer malgré ses efforts inlassables. En acceptant de se ranger derrière le candidat choisi par BENNO SIGGIL SENEGAL, M. Tanor Dieng a appris à ses dépens que le charisme ne se décrète. Il jouera au plus le trouble fête s’il est investi par BENNO.
Moustapha Niasse, quant à lui, n’arrive toujours pas à se débarrasser de son étiquette revancharde et vindicative qui lui colle à la peau depuis sa sortie du Gouvernement dans des conditions certes peu cavalières, du fait de son ex mentor Abdoulaye Wade. Il n’a jamais eu le temps de fructifier le capital confiance que les sénégalais ont placé en lui en 2000, par manque de réalisme politique peut-être, mais surtout à cause de sa tare congénitale d’ex membre du Parti socialiste comptable du bilan de quarante de règne socialiste. Son électorat ne cesse de s’effriter. Il causera la perte de BENNO s’il est investi.
Idrissa SECK, malgré ses talents de séducteurs et communicateurs hors pair, présente le plus lourd handicap parmi les prétendants au titre. Son ex mentor a réussi son coup en semant le doute dans la tête d’une bonne frange de la population quant à sa probité morale et sa constance. Il traine comme un boulet les chantiers de Thiès et ses éternels va-et-vient entre le PDS et le Rewmi. Ses multiples professions de bonne foi ne pourront pas ôter ce doute de la tête des sénégalais et ceci « jusqu’à l’extinction du soleil ». Il présente le meilleur atout pour les sénégalais malgré son handicap.
Macky SALL aurait été le choix idéal des sénégalais de par la constance de sa démarche et de son statut de victime du système WADE dont l’électorat sénégalais est si friand à plébisciter. Mais son handicap réside en son faible parcours historique qu’il n’a pas su enrichir de faits d’armes tels qu’un passage à Reubeus ou des réalisations hors pair lors de son passage à la tête du Gouvernement. Son alliance avec Idy aurait été le mariage du siècle. Seul, il jouera le faiseur de roi au second tour.
Ibrahima FALL, Mansour SY DJAMIL, Amsatou SOW SIDIBE, Cheikh Tidiane GADIO et autres candidats de la société civile, pris individuellement, ne pèsent pas lourd sur la balance électorale. Leur éloignement du Sénégal des profondeurs dû à leur fonction antérieure n’en font pas de sérieux rivaux pour la course à la présidentielle.
Ainsi, le Sénégal va vers les élections les plus disputées de son histoire politique récente présageant de résultats les plus incertains jamais connus dans ce pays. L’exercice de météo politique auquel nous nous sommes adonnés montre tout au moins le caractère dispersé de l’électorat sénégalais qui ne sait plus à quel saint se vouer d’autant plus que les Saints (Marabouts et autres grands électeurs) ne sont plus si écoutés. Ces saints si peu écoutés verront leurs aïeux être évoqués pour préserver le pays des oiseaux de mauvais augure.
Cheikh Ahmed Tidiane SY
Banquier
cheikhatsy@gmail.com
En effet, les sénégalais veulent bien reprendre leur destin en main en choisissant un Homme ou une Femme apte à trouver des solutions à leurs problèmes de survie, d’inondation, d’énergie, etc. mais surtout, dans l’équité et la transparence. Cependant, les forces politiques en présence, devrais-je dire les faiblesses politiques en compétition ne plaident pas en faveur d’un choix clair, réfléchi et susceptible de répondre positivement aux attentes des sénégalais.
Le Président Wade doit d’abord surmonter l’obstacle du Conseil Constitutionnel avant de pouvoir briguer une nouvelle fois le suffrage des sénégalais. Mais au-delà de cette contrainte juridique de taille, sa candidature souffre le plus du dépit sénégalais, non pas à cause de ses non réalisations, mais surtout en raison des maladresses du Président et de ses collaborateurs dans la gestion nébuleuse de plusieurs dossiers qui donne l’impression d’un népotisme sans précédent dans la gouvernance de notre pays. Ma conviction profonde est que Wade ne sera pas candidat. Le Conseil Constitutionnel lui donnera l’occasion d’une sortie honorable. Le Plan B qui sera déroulé avec Karim, Mamadou SECK ou Pape DIOP, causera à coup sûr l’éclatement du PDS.
Le Parti socialiste avec ses quarante années de règne n’aurait pas fait autant de dégâts que le Gouvernement de l’alternance. Cependant, malgré son éternelle remise en question, il n’a pas encore réussi à effacer des mémoires des sénégalais, l’arrogance de ses membres jusqu’à la veille des élections de 2000. Son alliance de raison avec certains de ses adversaires d’hier ne lui a pas encore permis de rendre complètement digeste le discours de ses porte-étendard qui jurent sur tous les toits qu’ils ont changé. L’image de son chef auprès des sénégalais n’a jamais su passer malgré ses efforts inlassables. En acceptant de se ranger derrière le candidat choisi par BENNO SIGGIL SENEGAL, M. Tanor Dieng a appris à ses dépens que le charisme ne se décrète. Il jouera au plus le trouble fête s’il est investi par BENNO.
Moustapha Niasse, quant à lui, n’arrive toujours pas à se débarrasser de son étiquette revancharde et vindicative qui lui colle à la peau depuis sa sortie du Gouvernement dans des conditions certes peu cavalières, du fait de son ex mentor Abdoulaye Wade. Il n’a jamais eu le temps de fructifier le capital confiance que les sénégalais ont placé en lui en 2000, par manque de réalisme politique peut-être, mais surtout à cause de sa tare congénitale d’ex membre du Parti socialiste comptable du bilan de quarante de règne socialiste. Son électorat ne cesse de s’effriter. Il causera la perte de BENNO s’il est investi.
Idrissa SECK, malgré ses talents de séducteurs et communicateurs hors pair, présente le plus lourd handicap parmi les prétendants au titre. Son ex mentor a réussi son coup en semant le doute dans la tête d’une bonne frange de la population quant à sa probité morale et sa constance. Il traine comme un boulet les chantiers de Thiès et ses éternels va-et-vient entre le PDS et le Rewmi. Ses multiples professions de bonne foi ne pourront pas ôter ce doute de la tête des sénégalais et ceci « jusqu’à l’extinction du soleil ». Il présente le meilleur atout pour les sénégalais malgré son handicap.
Macky SALL aurait été le choix idéal des sénégalais de par la constance de sa démarche et de son statut de victime du système WADE dont l’électorat sénégalais est si friand à plébisciter. Mais son handicap réside en son faible parcours historique qu’il n’a pas su enrichir de faits d’armes tels qu’un passage à Reubeus ou des réalisations hors pair lors de son passage à la tête du Gouvernement. Son alliance avec Idy aurait été le mariage du siècle. Seul, il jouera le faiseur de roi au second tour.
Ibrahima FALL, Mansour SY DJAMIL, Amsatou SOW SIDIBE, Cheikh Tidiane GADIO et autres candidats de la société civile, pris individuellement, ne pèsent pas lourd sur la balance électorale. Leur éloignement du Sénégal des profondeurs dû à leur fonction antérieure n’en font pas de sérieux rivaux pour la course à la présidentielle.
Ainsi, le Sénégal va vers les élections les plus disputées de son histoire politique récente présageant de résultats les plus incertains jamais connus dans ce pays. L’exercice de météo politique auquel nous nous sommes adonnés montre tout au moins le caractère dispersé de l’électorat sénégalais qui ne sait plus à quel saint se vouer d’autant plus que les Saints (Marabouts et autres grands électeurs) ne sont plus si écoutés. Ces saints si peu écoutés verront leurs aïeux être évoqués pour préserver le pays des oiseaux de mauvais augure.
Cheikh Ahmed Tidiane SY
Banquier
cheikhatsy@gmail.com