'accord est intervenu tard dans la nuit. Réunis à Munich pour d'ultimes discussions sur le conflit syrien, qui dure depuis six ans, les Etats-Unis et la Russie ont trouvé un accord ce vendredi sur une "cessation des hostilités" dans un délai d'une semaine afin de relancer le processus de paix et de stopper l'exode de civils. En outre, l'accès de l'aide humanitaire aux civils syriens en grande détresse devrait être accru et "immédiat", ont conclu les deux pays et leurs principaux alliés.
Tous les combattants concernés... sauf l'EI et Al-Nosra
Sur ce plan, la fourniture d'aide humanitaire devrait rapidement arriver à plusieurs villes syriennes assiégées, comme Deir Ezzor, dans l'est du pays, a cité John Kerry. A ce titre, un groupe de travail piloté par l'ONU va se réunir dès vendredi à Genève pour mettre en oeuvre ce volet humanitaire et fera des "compte-rendus hebdomadaires", a-t-il précisé.
Selon, le chef de la diplomatie américaine John Kerry, cet accord d'arrêt des hostilités concerne l'ensemble du pays. En revanche, cet accord n'inclut pas le groupe Etat islamique et Al-Nosra (Al-Qaïda), contre lesquels les combats vont se poursuivre.
Conscient de la difficulté de trouver un début de règlement du conflit en Syrie, John Kerry a souligné que "les résultats seront mesurés par ce qui se passera sur le terrain (...) pas sur les mots qui sont sur un bout de papier ce soir". Tandis que Londres a estimé que cet accord pourra être appliqué avec succès que s'il y a "un changement de comportement" du pouvoir syrien et de la Russie.
Arrêt des bombardements russes sur Alep
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a jugé que c'était au gouvernement et à l'opposition syrienne "de prendre les mesures nécessaires". "Nous devrons probablement user de notre influence sur les parties", a-t-il dit, pointant l'influence limitée des puissances internationales sur les belligérants. Sergueï Lavrov a cependant jugé qu'il s'agissait d'"un premier pas" vers un cessez-le-feu plus permanent.
Les occidentaux demandaient instamment l'arrêt de la campagne de raids aériens russes qui accompagnent depuis dix jours une vaste offensive du régime contre les rebelles à Alep (nord). La Russie a ainsi récemment annoncé avoir procédé à 510 sorties aériennes pour frapper 1888 "cibles terroristes" entre le 4 et le 11 février, assurant notamment avoir tué deux commandants rebelles dans la province d'Alep.
Tous les combattants concernés... sauf l'EI et Al-Nosra
Sur ce plan, la fourniture d'aide humanitaire devrait rapidement arriver à plusieurs villes syriennes assiégées, comme Deir Ezzor, dans l'est du pays, a cité John Kerry. A ce titre, un groupe de travail piloté par l'ONU va se réunir dès vendredi à Genève pour mettre en oeuvre ce volet humanitaire et fera des "compte-rendus hebdomadaires", a-t-il précisé.
Selon, le chef de la diplomatie américaine John Kerry, cet accord d'arrêt des hostilités concerne l'ensemble du pays. En revanche, cet accord n'inclut pas le groupe Etat islamique et Al-Nosra (Al-Qaïda), contre lesquels les combats vont se poursuivre.
Conscient de la difficulté de trouver un début de règlement du conflit en Syrie, John Kerry a souligné que "les résultats seront mesurés par ce qui se passera sur le terrain (...) pas sur les mots qui sont sur un bout de papier ce soir". Tandis que Londres a estimé que cet accord pourra être appliqué avec succès que s'il y a "un changement de comportement" du pouvoir syrien et de la Russie.
Arrêt des bombardements russes sur Alep
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a jugé que c'était au gouvernement et à l'opposition syrienne "de prendre les mesures nécessaires". "Nous devrons probablement user de notre influence sur les parties", a-t-il dit, pointant l'influence limitée des puissances internationales sur les belligérants. Sergueï Lavrov a cependant jugé qu'il s'agissait d'"un premier pas" vers un cessez-le-feu plus permanent.
Les occidentaux demandaient instamment l'arrêt de la campagne de raids aériens russes qui accompagnent depuis dix jours une vaste offensive du régime contre les rebelles à Alep (nord). La Russie a ainsi récemment annoncé avoir procédé à 510 sorties aériennes pour frapper 1888 "cibles terroristes" entre le 4 et le 11 février, assurant notamment avoir tué deux commandants rebelles dans la province d'Alep.