Première femme élue chef d'Etat sur le continent africain en 2005, Ellen Johnson Sirleaf, 72 ans, a accédé au rang de favorite ce jeudi. Elle partage le prix Nobel de la paix avec deux autres femmes ce vendredi.
Le prix Nobel de la paix a été décerné ce vendredi à Oslo sur fond de spéculations intenses sur l'identité du lauréat.
Le prix Nobel de la paix a été décerné à trois femmes ce vendredi à Oslo: les Libériennes Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee, ainsi que la Yéménite Tawakkul Karman. Le comité a tenu à saluer leur "participation à des travaux de maintien et de défense de la paix", à travers leur "lutte non violente pour la sécurité pour les droits de la femme". Le comité espère que ce prix "aidera à mettre un terme aux difficultés que rencontrent les femmes partout dans le monde".
Qui sont les trois lauréates?
Première femme élue chef d'Etat sur le continent africain en 2005, Ellen Johnson Sirleaf, 72 ans, a accédé au rang de favorite ce jeudi. Elle était la "lauréate la plus probable", a annoncé jeudi soir la chaîne norvégienne TV2, qui a correctement pronostiqué le nom des deux derniers vainqueurs (Barack Obama en 2009, Liu Xiaobo en 2010).
Arrivée au pouvoir en 2005, cette "Dame de fer" a œuvré pour la reconstruction de son pays ravagé par 14 ans de guerres civiles qui ont fait quelque 250 000 morts. L'attribution du Nobel surviendrait quatre jours avant une élection présidentielle au cours de laquelle elle brigue un second mandat.
Le prix Nobel de la paix a été décerné à trois femmes ce vendredi à Oslo: les Libériennes Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee, ainsi que la Yéménite Tawakkul Karman. Le comité a tenu à saluer leur "participation à des travaux de maintien et de défense de la paix", à travers leur "lutte non violente pour la sécurité pour les droits de la femme". Le comité espère que ce prix "aidera à mettre un terme aux difficultés que rencontrent les femmes partout dans le monde".
Qui sont les trois lauréates?
Première femme élue chef d'Etat sur le continent africain en 2005, Ellen Johnson Sirleaf, 72 ans, a accédé au rang de favorite ce jeudi. Elle était la "lauréate la plus probable", a annoncé jeudi soir la chaîne norvégienne TV2, qui a correctement pronostiqué le nom des deux derniers vainqueurs (Barack Obama en 2009, Liu Xiaobo en 2010).
Arrivée au pouvoir en 2005, cette "Dame de fer" a œuvré pour la reconstruction de son pays ravagé par 14 ans de guerres civiles qui ont fait quelque 250 000 morts. L'attribution du Nobel surviendrait quatre jours avant une élection présidentielle au cours de laquelle elle brigue un second mandat.
Leymah Gbowee
Leymah Gbowee est une militante libérienne pour la paix en Afrique, responsable de l'organisation du mouvement pacifiste Women of Liberia Mass Action for Peace qui a contribué à mettre fin à la Seconde guerre civile au Liberia en 2003.
Tawakkul Karman
Tawakkul Karman est une activiste yéménite de défense des droits de l'homme. Elle a fondé le groupe Femmes journalistes sans chaînes en 2005 et participe aussi à la vie politique de son pays, au sein du parti islamique.
Un secret bien gardé et des rumeurs
Le comité Nobel norvégien avait l'embarras du choix cette année pour trouver qui succèderait au Chinois Liu Xiaobo (2010) et à l'Américain Barack Obama (2009). 241 organisations et individus étaient en lice, un record. Mais l'identité de ces candidats est un secret bien gardé, ce qui complique le jeu des pronostics.
Les rumeurs avaient fait des acteurs du "printemps arabe" les favoris de cette édition Nobel, cette semaine. Parmi les noms évoqués: des cyber-militants comme la Tunisienne Lina Ben Mhenni, l'Egyptienne Esraa Abdel Fattah, inspiratrice du Mouvement du 6 avril, ou son compatriote Waël Ghonim, l'une des 100 personnalités de l'année pour le magazine Time.
Mais le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, avait semblé vouloir orienter les regards dans une autre direction, jeudi soir. Le prix Nobel de la paix 2011 est un lauréat "très rassembleur" mais n'est pas nécessairement à chercher du côté du "printemps arabe". Pour ajouter au trouble, le secrétaire général du Conseil de l'Europe ajoutait ensuite que "le lauréat de cette année est actif dans un domaine qui a été important pour moi toute ma vie". Un Européen alors?
Parmi les autres noms cités figuraient aussi la militante afghane de la cause féminine Sima Samar, alors que ce vendredi marque justement les 10 ans de la guerre en Afghanistan. Autres options: l'ONG russe Memorial déjà distingué par le prix Sakharov, au niveau européen, et une de ses responsables, Svetlana Gannouchkina; une autre Libérienne, Leymah Gbowee; le dissident cubain Osvaldo Paya Sardinas ou encore l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl. Sur Twitter, revenait aussi très souvent le nom de Bradley Manning, le soldat américain de 23 ans, source présumée des fuites de notes diplomatiques qui ont nourri WikiLeaks.
( AFP )
Un secret bien gardé et des rumeurs
Le comité Nobel norvégien avait l'embarras du choix cette année pour trouver qui succèderait au Chinois Liu Xiaobo (2010) et à l'Américain Barack Obama (2009). 241 organisations et individus étaient en lice, un record. Mais l'identité de ces candidats est un secret bien gardé, ce qui complique le jeu des pronostics.
Les rumeurs avaient fait des acteurs du "printemps arabe" les favoris de cette édition Nobel, cette semaine. Parmi les noms évoqués: des cyber-militants comme la Tunisienne Lina Ben Mhenni, l'Egyptienne Esraa Abdel Fattah, inspiratrice du Mouvement du 6 avril, ou son compatriote Waël Ghonim, l'une des 100 personnalités de l'année pour le magazine Time.
Mais le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, avait semblé vouloir orienter les regards dans une autre direction, jeudi soir. Le prix Nobel de la paix 2011 est un lauréat "très rassembleur" mais n'est pas nécessairement à chercher du côté du "printemps arabe". Pour ajouter au trouble, le secrétaire général du Conseil de l'Europe ajoutait ensuite que "le lauréat de cette année est actif dans un domaine qui a été important pour moi toute ma vie". Un Européen alors?
Parmi les autres noms cités figuraient aussi la militante afghane de la cause féminine Sima Samar, alors que ce vendredi marque justement les 10 ans de la guerre en Afghanistan. Autres options: l'ONG russe Memorial déjà distingué par le prix Sakharov, au niveau européen, et une de ses responsables, Svetlana Gannouchkina; une autre Libérienne, Leymah Gbowee; le dissident cubain Osvaldo Paya Sardinas ou encore l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl. Sur Twitter, revenait aussi très souvent le nom de Bradley Manning, le soldat américain de 23 ans, source présumée des fuites de notes diplomatiques qui ont nourri WikiLeaks.
( AFP )