DAKARACTU.COM C’est demain, jeudi, que les leaders politiques membres de la coalition Bennoo (Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho…) vont se retrouver pour entendre le Groupe des six (G6), du nom de ces médiateurs qui ont été reçus le 5 juillet par le président Abdoulaye Wade.
Emmené par l’architecte Pierre Goudiaby, le G6 va rendre compte à Bennoo de l’audience qu’il a eue avec le chef de l’Etat, au cours duquel ce dernier s’est dit prêt à accepter le dialogue selon le format et le timing définis par l’opposition. A la veille de cette rencontre cruciale pour l’avenir du dialogue politique, le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a pris les devants. « J’espère que cette fois-ci l’opposition va saisir la main tendue du président de la République », a-t-il lancé. Dakaractu.com est en mesure d’alerter que certains membres du G6 sont inquiets. Ils redoutent que l’opposition fasse l’erreur de démarche qui consiste à poser des conditions (renonciation de Wade à sa candidature en 2012, démission de Karim Wade du gouvernement…) avant de vouloir s’asseoir autour de la table de négociations. Si tel est le cas, il y aura un blocage a priori. Quant à Abdoulaye Wade, il a confié aux membres du G6 sa volonté de dialoguer sans condition. Il souhaite simplement être reconnu comme président de la République jusqu’au terme de son mandat, en février 2012. Que se passera-t-il demain ? Wait and see.
Emmené par l’architecte Pierre Goudiaby, le G6 va rendre compte à Bennoo de l’audience qu’il a eue avec le chef de l’Etat, au cours duquel ce dernier s’est dit prêt à accepter le dialogue selon le format et le timing définis par l’opposition. A la veille de cette rencontre cruciale pour l’avenir du dialogue politique, le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a pris les devants. « J’espère que cette fois-ci l’opposition va saisir la main tendue du président de la République », a-t-il lancé. Dakaractu.com est en mesure d’alerter que certains membres du G6 sont inquiets. Ils redoutent que l’opposition fasse l’erreur de démarche qui consiste à poser des conditions (renonciation de Wade à sa candidature en 2012, démission de Karim Wade du gouvernement…) avant de vouloir s’asseoir autour de la table de négociations. Si tel est le cas, il y aura un blocage a priori. Quant à Abdoulaye Wade, il a confié aux membres du G6 sa volonté de dialoguer sans condition. Il souhaite simplement être reconnu comme président de la République jusqu’au terme de son mandat, en février 2012. Que se passera-t-il demain ? Wait and see.