Le Rewmi de Mbour est traversé par une crise réelle.Deux tendances revendiquent à cor et à cri une légitimité politique vis-à-vis du parti.Un schéma inédit dont l’émissaire du directoire national du parti Waly Fall a été témoin ce samedi, avec deux réunions différentes tenues simultanément par les deux chapelles.Pire, l’un des deux camps maintient son mot d’ordre de boycott de la permanence du parti.
(Correspondance) - Le parti Rewmi est dans la tourmente à Mbour. Deux entités rivales se disputent le leadership pour ne pas dire la légitimité. Cette situation pour le moins inhabituelle a pris des allures inquiétantes. Chez les protagonistes, on tire chacun la couverture de son côté.
Pour Lucien De Souza qui réunissait ses partisans au Foyer Sainte Marthe, en compagnie de responsables tels que Mody Diankha et Pape Diallo, il n’y a pas péril en la demeure. L’ancienne tête de file du Msis (Mouvement de Soutien à Idrissa Seck) à Mbour, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer ‘le fractionnisme’, auquel se livre l’autre camp. Il estime qu’il n’y a pas de quoi pour ce camp de s’agiter, car rien n’est encore joué. Il laisse entendre que la préoccupation de ses compagnons reste l’élection de leur mentor à la magistrature suprême au sortir du scrutin présidentiel de février 2012. Cependant, il n’a pas manqué de rejeter sans sourciller l’acquisition d’une permanence départementale par son alter ego de l’autre camp. Il a estimé que c’est là une pratique de tendance à installer le sectarisme dans les rangs du parti et que par conséquent il ne trouve aucun intérêt à fréquenter ladite permanence du moment où, trouve-t-il, ce n’est pas la permanence du parti, mais celle d’un camp.
Du côté du camp de El Hadj Guèye, l’on raille ’la démarche solitaire’ des compagnons de Lucien Da Souza ’qui ne comprend pas les enjeux du moment’. Puis de rappeler ‘les multiples tentatives pour le ramener à la raison’, en vain. El Hadj Guèye dit même ‘avoir tourné cette page des tiraillements’. Toutefois, la tête de file El Hadj Guèye, ne manque pas de signifier à qui veut l’entendre qu’il compte amener le parti ’à lui réserver la place qui lui sied’. Il met en avant sa ‘représentativité qui ne fait l’ombre d’aucun doute’ et le rôle de ’revivification’ qu’il a joué dans Rewmi depuis son arrivée en février dernier, affirmant que ‘90 % du travail obtenu par le parti à ce jour au niveau local, l’est grâce à notre savoir-faire politique’.Certains de ses militants de rappeler que leur adversaire Lucien Da Souza, ‘n’a pas la légitimité dont il se prévaut’.
El Hadj Guèye, qui a lancé le mouvement ‘Sopi Jotna’ en février dernier, après avoir quitté la barque libérale, se défend d’être ’parachuté’ par le leader de Rewmi, qui, précise-t-il, l’a reçu à trois reprises, en décembre 2010 et en janvier 2011 d’abord pour lui faire part de son intention de le voir ’l’aider à relancer son parti à Mbour’ et puis en mars 2011, ‘pour lui renouveler sa confiance’.
Et l’intervention de l’émissaire du directoire national du parti, Waly Fall n’est pas parvenue à réconcilier les deux tendances rivales. Venu présider ce vendredi une réunion du comité préparatoire aux élections convoquée par le camp de El Hadj Guèye, l’ancien maire de Derklé, a été contraint de se rendre à la réunion organisée simultanément, à quelques jets de pierre par le camp de Lucien Da Souza.Toutes les deux chapelles disent œuvrer pour la même cause : l’élection de leur candidat Idrissa Seck à la présidence de la République au sortir du scrutin présidentiel de février 2012.
Après constat, Waly Fall a tenu un langage ferme aux deux camps : ‘Mbour a de tout temps occupé une place centrale dans la vie de Rewmi. Seulement, la situation de divergences constatée ici constitue un handicap pour son épanouissement.J’appelle ici les deux camps à dépasser au plus vite leurs divergences, car ils ont le même idéal, celui d’élire notre candidat, le président Idrissa Seck comme 4e président de la République du Sénégal. C’est le message de la direction du parti’, a-t-il lancé aux militants.
Pape Mbar FAYE
( WALF )
(Correspondance) - Le parti Rewmi est dans la tourmente à Mbour. Deux entités rivales se disputent le leadership pour ne pas dire la légitimité. Cette situation pour le moins inhabituelle a pris des allures inquiétantes. Chez les protagonistes, on tire chacun la couverture de son côté.
Pour Lucien De Souza qui réunissait ses partisans au Foyer Sainte Marthe, en compagnie de responsables tels que Mody Diankha et Pape Diallo, il n’y a pas péril en la demeure. L’ancienne tête de file du Msis (Mouvement de Soutien à Idrissa Seck) à Mbour, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer ‘le fractionnisme’, auquel se livre l’autre camp. Il estime qu’il n’y a pas de quoi pour ce camp de s’agiter, car rien n’est encore joué. Il laisse entendre que la préoccupation de ses compagnons reste l’élection de leur mentor à la magistrature suprême au sortir du scrutin présidentiel de février 2012. Cependant, il n’a pas manqué de rejeter sans sourciller l’acquisition d’une permanence départementale par son alter ego de l’autre camp. Il a estimé que c’est là une pratique de tendance à installer le sectarisme dans les rangs du parti et que par conséquent il ne trouve aucun intérêt à fréquenter ladite permanence du moment où, trouve-t-il, ce n’est pas la permanence du parti, mais celle d’un camp.
Du côté du camp de El Hadj Guèye, l’on raille ’la démarche solitaire’ des compagnons de Lucien Da Souza ’qui ne comprend pas les enjeux du moment’. Puis de rappeler ‘les multiples tentatives pour le ramener à la raison’, en vain. El Hadj Guèye dit même ‘avoir tourné cette page des tiraillements’. Toutefois, la tête de file El Hadj Guèye, ne manque pas de signifier à qui veut l’entendre qu’il compte amener le parti ’à lui réserver la place qui lui sied’. Il met en avant sa ‘représentativité qui ne fait l’ombre d’aucun doute’ et le rôle de ’revivification’ qu’il a joué dans Rewmi depuis son arrivée en février dernier, affirmant que ‘90 % du travail obtenu par le parti à ce jour au niveau local, l’est grâce à notre savoir-faire politique’.Certains de ses militants de rappeler que leur adversaire Lucien Da Souza, ‘n’a pas la légitimité dont il se prévaut’.
El Hadj Guèye, qui a lancé le mouvement ‘Sopi Jotna’ en février dernier, après avoir quitté la barque libérale, se défend d’être ’parachuté’ par le leader de Rewmi, qui, précise-t-il, l’a reçu à trois reprises, en décembre 2010 et en janvier 2011 d’abord pour lui faire part de son intention de le voir ’l’aider à relancer son parti à Mbour’ et puis en mars 2011, ‘pour lui renouveler sa confiance’.
Et l’intervention de l’émissaire du directoire national du parti, Waly Fall n’est pas parvenue à réconcilier les deux tendances rivales. Venu présider ce vendredi une réunion du comité préparatoire aux élections convoquée par le camp de El Hadj Guèye, l’ancien maire de Derklé, a été contraint de se rendre à la réunion organisée simultanément, à quelques jets de pierre par le camp de Lucien Da Souza.Toutes les deux chapelles disent œuvrer pour la même cause : l’élection de leur candidat Idrissa Seck à la présidence de la République au sortir du scrutin présidentiel de février 2012.
Après constat, Waly Fall a tenu un langage ferme aux deux camps : ‘Mbour a de tout temps occupé une place centrale dans la vie de Rewmi. Seulement, la situation de divergences constatée ici constitue un handicap pour son épanouissement.J’appelle ici les deux camps à dépasser au plus vite leurs divergences, car ils ont le même idéal, celui d’élire notre candidat, le président Idrissa Seck comme 4e président de la République du Sénégal. C’est le message de la direction du parti’, a-t-il lancé aux militants.
Pape Mbar FAYE
( WALF )