Dakaractu a appris que le parquet régional de Szczecin (Pologne) mène une enquête sur de présumées irrégularités concernant un contrat conclu par African investment group (Afrig) avec la société Aves Fze, immatriculée aux Emirats arabes unis. Les investigations concernent aussi l’exécution du contrat, notamment des soupçons que des infractions ont été commises.
D’après le dossier, en 2012, le groupe Azoty Zaklady Chemicne police avait décidé d’investir au Sénégal dans le domaine de l’extraction des phosphates. Le 5 juin 2012, la société Dgg eco, représentée par Andrej Gadzinski, a signé avec les actionnaires d’Afrig, un contrat concernant la vente des actions desdites société à Dgg eco pour le montant de 600.000 euros.
Le 28 août 2013, le groupe Azoty Zaklady Chemiczne police, représenté par Krzysztof Jalosinski (président du directoire) et Wojciech Naruc (vice-président du directoire), a signé avec Dgg Eco représentée par Andrzej Gadzinski un contrat pour l’achat de 550 actions d’Afrig contre la somme de 28.850.000 zoltys.
Il résulte du contrat en question que les documents concernant la société dont les actions étaient vendues étaient disponibles pour l’acheteur depuis septembre 2012. Selon les termes du contrat, le jour de la signature, Zaklady Chemiczne police était tenue de payer le montant de 3 millions de dollars à Dgg Eco. Le 23 juillet 2017, on a conclu un accord entre le groupe Azoty Zaklady Chemiczne et Dgg Eco afin de confirmer les conditions de paiement de la deuxième tranche due au montant de 12.000.000 Usd. Dans le cadre de l’accord en question, il a été arrangé que les parties procéderont à des compensations par rapport au montant de 255.376,60 Usd et le montant restant, c’est-à-dire 11.774.623,40 Usd, sera payé à des sociétés désignées dans l’accord.
Selon le parquet de Szczecin, la valeur de l’actif d’Afrig a été surestimée et la vente des actions par Dgg Eco est maquillée d’une fraude au détriment du Groupe Azoty Zaklady Chemiczne Police.
De plus, il y a aussi eu des contrats conclus avec des tierces parties concernant des activités de conseil au sens large. Avant le 1er septembre 2014, des mesures frauduleuses ont été entreprises, ce qui justifiait la nécessité de conclure, comme il a été établi, un contrat de conseil fictif entre Aves Fze et Afrig afin de créer un fondement légal pour détourner des fonds par l’intermédiaire de Aves Fze. Ces actions ont été exécutées entre autres par Jan Putowski , Rafal Nawrot et par d’autres personnes représentant le groupe Azoty Zaklady Chemiczne Police en Pologne y compris à Varsovie, Szczecin et dans d’autres localités.
Le 1er septembre 2014, selon le document, à Dakar, Afrig représentée par Anna Podolak, Krzystof Jalosinki et Wojciech Naruc, a prétendu signer avec Aves Fze un contrat de services, sans plus de précision. Pour Aves, le contrat a été paraphé par une personne non identifiée. De plus, comme il a été établi, le contrat a été, en réalité, conclu en Pologne et non à Dakar.
L’enquête ouverte à cet effet a révélé que le contrat conclu entre Afrig et Aves Fze, pour un montant de 6 millions de Fcfa était fictif. En même temps, il a été établi qu’afin de blanchir les fonds provenant du détournement suite au contrat fictif entre Afrig et Aves Fze, on s’est servi de comptes bancaires logés aux Emirats arabes unis par des sociétés comme Poji Fze et Aves Fze. En même temps, les enquêteurs ont découvert que la société Indigen investment, immatriculée aux Emirats arabes unis, a été fondée par un des suspects Jan Putowski et gérée par Rafal Nawrot, lui aussi concerné par la procédure. Suite à d’autres opérations financières réalisées ultérieurement, des fonds étaient crédités sur le compte de la société Enevis Sénégal contrôlée par Enevis dont le président du directoire est aussi Jan Putowski.
Krzystof Jalosinski (en 2014 président du directoire du groupe Azoty Zaklady Chemiczne police Sa et président du conseil d’administration d’Afrig ) est aussi suspecté d’avoir joué un rôle dans ce contrat fictif entre Afrig et Aves Fze.
Interrogé dans le cadre de l’enquête Krzystof Jalosinski a affirmé qu’avant le contrat avec Aves Fze ne soit signé, cette société lui aurait été suggérée par le ministre des Mines et de l’Industrie du Sénégal. Selon lui, le ministre lui a fait cette suggestion, en plus du montant à verser, au cours d’une audience à Vienne. Les déclarations du mis en cause concernent Aly Ngouille Ndiaye dont l’audition comme témoin est demandée par le parquet de Szczecin.
Dans le document d’entraide judiciaire transmis au Sénégal, le parquet de Szczecin demande aux autorités d’obtenir de la part du ministère de l’Industrie et des Mines le dossier complet concernant l’octroi d’une licence à la «Société sénégalaise des phosphates de Thiès » et la société Tolsa à Lam-Lam en indiquant si les licences couvrent des zones qu’on a par la suite octroyé à Afrig pour la prospection et l’extraction de phosphates ; il est aussi demandé au Sénégal d’obtenir des photocopies de l’action civile en paiement initiée par Aves Fze contre Afrig au tribunal de Dakar y compris tous les documents présentés par les parties lors procès.
Le parquet de Szczecin a aussi sollicité le Sénégal pour une perquisition au siège d’Enevis Sénégal et la saisie de tous les documents ayant trait à une collaboration avec les sociétés Aves Fze, Poji Fze, Indigen investment ltd, Poppa management ltd, Russel Bedford Poland, Matam commodity, Poppa management…La même demande vise le siège d’Afrig. En effet, le parquet de Szczecin réclame une perquisition et la saisie des copies du dossier comptable complet sur les années 2012-2020 mais aussi des états financiers.
D’après le dossier, en 2012, le groupe Azoty Zaklady Chemicne police avait décidé d’investir au Sénégal dans le domaine de l’extraction des phosphates. Le 5 juin 2012, la société Dgg eco, représentée par Andrej Gadzinski, a signé avec les actionnaires d’Afrig, un contrat concernant la vente des actions desdites société à Dgg eco pour le montant de 600.000 euros.
Le 28 août 2013, le groupe Azoty Zaklady Chemiczne police, représenté par Krzysztof Jalosinski (président du directoire) et Wojciech Naruc (vice-président du directoire), a signé avec Dgg Eco représentée par Andrzej Gadzinski un contrat pour l’achat de 550 actions d’Afrig contre la somme de 28.850.000 zoltys.
Il résulte du contrat en question que les documents concernant la société dont les actions étaient vendues étaient disponibles pour l’acheteur depuis septembre 2012. Selon les termes du contrat, le jour de la signature, Zaklady Chemiczne police était tenue de payer le montant de 3 millions de dollars à Dgg Eco. Le 23 juillet 2017, on a conclu un accord entre le groupe Azoty Zaklady Chemiczne et Dgg Eco afin de confirmer les conditions de paiement de la deuxième tranche due au montant de 12.000.000 Usd. Dans le cadre de l’accord en question, il a été arrangé que les parties procéderont à des compensations par rapport au montant de 255.376,60 Usd et le montant restant, c’est-à-dire 11.774.623,40 Usd, sera payé à des sociétés désignées dans l’accord.
Selon le parquet de Szczecin, la valeur de l’actif d’Afrig a été surestimée et la vente des actions par Dgg Eco est maquillée d’une fraude au détriment du Groupe Azoty Zaklady Chemiczne Police.
De plus, il y a aussi eu des contrats conclus avec des tierces parties concernant des activités de conseil au sens large. Avant le 1er septembre 2014, des mesures frauduleuses ont été entreprises, ce qui justifiait la nécessité de conclure, comme il a été établi, un contrat de conseil fictif entre Aves Fze et Afrig afin de créer un fondement légal pour détourner des fonds par l’intermédiaire de Aves Fze. Ces actions ont été exécutées entre autres par Jan Putowski , Rafal Nawrot et par d’autres personnes représentant le groupe Azoty Zaklady Chemiczne Police en Pologne y compris à Varsovie, Szczecin et dans d’autres localités.
Le 1er septembre 2014, selon le document, à Dakar, Afrig représentée par Anna Podolak, Krzystof Jalosinki et Wojciech Naruc, a prétendu signer avec Aves Fze un contrat de services, sans plus de précision. Pour Aves, le contrat a été paraphé par une personne non identifiée. De plus, comme il a été établi, le contrat a été, en réalité, conclu en Pologne et non à Dakar.
L’enquête ouverte à cet effet a révélé que le contrat conclu entre Afrig et Aves Fze, pour un montant de 6 millions de Fcfa était fictif. En même temps, il a été établi qu’afin de blanchir les fonds provenant du détournement suite au contrat fictif entre Afrig et Aves Fze, on s’est servi de comptes bancaires logés aux Emirats arabes unis par des sociétés comme Poji Fze et Aves Fze. En même temps, les enquêteurs ont découvert que la société Indigen investment, immatriculée aux Emirats arabes unis, a été fondée par un des suspects Jan Putowski et gérée par Rafal Nawrot, lui aussi concerné par la procédure. Suite à d’autres opérations financières réalisées ultérieurement, des fonds étaient crédités sur le compte de la société Enevis Sénégal contrôlée par Enevis dont le président du directoire est aussi Jan Putowski.
Krzystof Jalosinski (en 2014 président du directoire du groupe Azoty Zaklady Chemiczne police Sa et président du conseil d’administration d’Afrig ) est aussi suspecté d’avoir joué un rôle dans ce contrat fictif entre Afrig et Aves Fze.
Interrogé dans le cadre de l’enquête Krzystof Jalosinski a affirmé qu’avant le contrat avec Aves Fze ne soit signé, cette société lui aurait été suggérée par le ministre des Mines et de l’Industrie du Sénégal. Selon lui, le ministre lui a fait cette suggestion, en plus du montant à verser, au cours d’une audience à Vienne. Les déclarations du mis en cause concernent Aly Ngouille Ndiaye dont l’audition comme témoin est demandée par le parquet de Szczecin.
Dans le document d’entraide judiciaire transmis au Sénégal, le parquet de Szczecin demande aux autorités d’obtenir de la part du ministère de l’Industrie et des Mines le dossier complet concernant l’octroi d’une licence à la «Société sénégalaise des phosphates de Thiès » et la société Tolsa à Lam-Lam en indiquant si les licences couvrent des zones qu’on a par la suite octroyé à Afrig pour la prospection et l’extraction de phosphates ; il est aussi demandé au Sénégal d’obtenir des photocopies de l’action civile en paiement initiée par Aves Fze contre Afrig au tribunal de Dakar y compris tous les documents présentés par les parties lors procès.
Le parquet de Szczecin a aussi sollicité le Sénégal pour une perquisition au siège d’Enevis Sénégal et la saisie de tous les documents ayant trait à une collaboration avec les sociétés Aves Fze, Poji Fze, Indigen investment ltd, Poppa management ltd, Russel Bedford Poland, Matam commodity, Poppa management…La même demande vise le siège d’Afrig. En effet, le parquet de Szczecin réclame une perquisition et la saisie des copies du dossier comptable complet sur les années 2012-2020 mais aussi des états financiers.