Le quotidien O Globo rapporte mardi que tous les accusés - qui sont membres du parti PMDB du président par intérim Michel Temer - "ont été enregistrés en train d'essayer d'interférer dans l'enquête lavage rapide", le nom de l'enquête sur le vaste scandale du géant pétrolier brésilien Petrobras.
M. Temer a pris ses fonctions le 12 mai après que la présidente de gauche Dilma Rousseff eut été écartée temporairement du pouvoir par le Sénat. Elle est dans l'attente de la décision finale sur sa destitution pour maquillage des comptes publics. Mme Rousseff se dit victime d'un coup d'Etat parlementaire.
Le procureur général du Brésil Rodrigo Janot a demandé à la Cour suprême d'incarcérer Renan Calheiros, le président du Sénat et premier dans la ligne de succession présidentielle et le sénateur Romero Juca, éphémère ministre de la Planification de M. Temer qui avait dû démissionner quelques jours après sa nomination pour son implication dans l'affaire Petrobras.
Rodrigo Janot a également requis la détention à domicile pour l'ancien président José Sarney (1985-1990), 86 ans, et demandé son placement sous surveillance électronique.
Il en va de même pour Eduardo Cunha, le président ultra-conservateur de la Chambre des députés. Son mandat a été récemment suspendu par la Cour suprême mais il a continué à "interférer dans le commandement de la Chambre basse", selon O Globo.
Ni le parquet, ni la Cour suprême n'ont confirmé à l'AFP ces décisions annoncées par Globo et d'autres médias brésiliens, qui citent des sources de l'enquête "lavage rapide".
Le jugement final de la procédure en destitution de Dilma Rousseff est prévu mi-août, en pleins jeux Olympiques de Rio (du 5 au 21 août).
Le procureur Janot s'est basé sur les enregistrements de conversations téléphoniques des accusés, faits à leur insu par Sergio Machado, ex-président de Transpetro, une filiale de Petrobras, qui avait conclu un accord avec la justice pour réduire sa peine.
Des que les premiers enregistrements ont filtré publiquement M. Juca, le bras droit du président Temer, a dû démissionner avant d'être imité, une semaine après, par le ministre de la Transparence, Fabiano Silveira, pour les mêmes raisons.
Avec AFP
M. Temer a pris ses fonctions le 12 mai après que la présidente de gauche Dilma Rousseff eut été écartée temporairement du pouvoir par le Sénat. Elle est dans l'attente de la décision finale sur sa destitution pour maquillage des comptes publics. Mme Rousseff se dit victime d'un coup d'Etat parlementaire.
Le procureur général du Brésil Rodrigo Janot a demandé à la Cour suprême d'incarcérer Renan Calheiros, le président du Sénat et premier dans la ligne de succession présidentielle et le sénateur Romero Juca, éphémère ministre de la Planification de M. Temer qui avait dû démissionner quelques jours après sa nomination pour son implication dans l'affaire Petrobras.
Rodrigo Janot a également requis la détention à domicile pour l'ancien président José Sarney (1985-1990), 86 ans, et demandé son placement sous surveillance électronique.
Il en va de même pour Eduardo Cunha, le président ultra-conservateur de la Chambre des députés. Son mandat a été récemment suspendu par la Cour suprême mais il a continué à "interférer dans le commandement de la Chambre basse", selon O Globo.
Ni le parquet, ni la Cour suprême n'ont confirmé à l'AFP ces décisions annoncées par Globo et d'autres médias brésiliens, qui citent des sources de l'enquête "lavage rapide".
Le jugement final de la procédure en destitution de Dilma Rousseff est prévu mi-août, en pleins jeux Olympiques de Rio (du 5 au 21 août).
Le procureur Janot s'est basé sur les enregistrements de conversations téléphoniques des accusés, faits à leur insu par Sergio Machado, ex-président de Transpetro, une filiale de Petrobras, qui avait conclu un accord avec la justice pour réduire sa peine.
Des que les premiers enregistrements ont filtré publiquement M. Juca, le bras droit du président Temer, a dû démissionner avant d'être imité, une semaine après, par le ministre de la Transparence, Fabiano Silveira, pour les mêmes raisons.
Avec AFP