Assis dans un fauteuil roulant, Jorge Bergoglio a frappé sur la lourde porte de bronze avant de se recueillir en silence sur son seuil et d’entrer dans la monumentale basilique, archi-comble, suivi par une longue procession, tandis que les cloches sonnaient à l’extérieur.
Tout au long de l’année, les pèlerins pourront passer cette porte, murée en temps ordinaire, afin de recevoir l’”indulgence plénière”, le pardon des péchés selon la tradition catholique.
Le pape de 88 ans, récemment affaibli par un rhume, doit présider dans la foulée la messe de la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre avant de donner mercredi à 12h00 sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (“A la ville et au monde”).
Il devrait à cette occasion se livrer à un tour d’horizon des conflits dans le monde et renouveler ses appels à un cessez-le-feu au Proche-Orient, trois jours après ses critiques contre la “cruauté” des frappes à Gaza qui ont suscité les protestations de la diplomatie israélienne.