Répondant à un article de Momar Dieng journaliste au journal l’Enquête qui avait ouvert son édition du Mercredi du 08 Aout 2012 avec cette question : Où Va Macky ? Monsieur El Hadji Kassé journaliste et conseiller spécial du Président de la République Macky Sall a proposé une contribution visant à définir le nouvel ordre de priorité paru dans le journal le Soleil du 13 Aout 2012.
Après avoir parcouru son article où il tente d’expliquer les conditions et les réalités qui ont été à l’origine et de la vision et du programme du Président Macky Sall même s’il ne le dit en des termes claires et accessibles au plus grand nombre du commun des mortels sénégalais, je m’invite dans à travers ce texte dans le débat d’idées et de réflexions ainsi enclenché.
Selon El Hadj Kassé, pour gouverner ou présider la destinée de notre « sunugal », le Président Macky Sall s’appuie sur trois leviers qui sont de nouveaux paradigmes : un nouvel ordre de priorité (1), la primauté de la Patrie sur le Parti (2) et une nouvelle gouvernance sobre, vertueuse et efficace.
1. Pour le nouvel ordre de priorités, à mon avis, les domaines d’intervention prioritaires exprimées : santé, eau potable, infrastructures routières à l’intérieur du pays, éducation, emploi etc.) ne sont pas en réalité nouveaux. Le nouvel ordre de priorité qui s’impose dans ce cas n’est pas celui des problèmes mais celui de la méthode et de la vision à partager par tous les citoyens sénégalais sur la manière de résoudre ces problèmes identifiés. En vérité, depuis belle lurette, pour ne pas dire depuis l’indépendance, le Sénégal patauge dans ces mêmes problèmes sans pouvoir sans sortir ? La question qui mérite d’être posée est : pourquoi ?
Le Président Léopol Sedar Senghor, en accédant à la magistrature suprême avait les mêmes bonnes intentions que le Président Macky Sall. Le Président Abdou Diouf également de même. En somme, ce n’est pas les bonnes intentions qui manquent chez les hommes politiques mais c’est les moyens de transformer ces intentions en réalités concrètes profitables à tous et au pays.
Pour l’accès à la santé dont il est fait cas dans le nouvel ordre de priorité : comment allez-vous-y prendre ? Sur quel levier allez-vous mettre l’accent ? Est sur la Prévention ? Est-ce sur l’accès aux soins de santé ? Est ce sur les deux à la fois ?
2. La primauté de la Patrie sur le Parti (2)
Le 25 Mars selon Monsieur El Hadj Kassé est une critique radicale de la politique centrée sur les intérêts de clan. De cette observation, la question qui me vient à l’esprit est la suivante : comment le Président Macky Sall peut il éviter de tremper dans les intérêts partisans ?
Un parti ou une coalition de partis est un regroupement humain d’hommes et de femmes qui ont les mêmes intérêts du moment et qui entendent les défendre autant que c’est possible par tous les moyens parfois même par des moyens condamnables. Le Président Macky Sall est dans un parti et il est dans Benno Book Yakarr qui est une coalition de coalition de partis. Donc, il est au centre de plusieurs intérêts politiques partisans différents à satisfaire qui ne sont forcément pas ceux du peuple. Et pour mettre en œuvre ce levier, vous conviendrez avec moi que le Président Macky Sall doit démissionner de toute responsabilité politique dans son parti politique APR Yakaar pour une raison d’éthique et pédagogique pour la postérité.
Et par rapport à cette question, il avait dit qu’il ne compte pas quitter son parti et abandonner ses camarades. Peut être entre temps, il a eu à changer d’avis. Ce n’est pas encore le cas pour l’un de ses farouches partisans en l’occurrence : Moustapha Cissé Lo qui dit dans l’Observateur du Week end (11 et 12 Aout 2012) « Dire que Macky Sall doit quitter la tete de l’Alliance pour la république relève de l’enfantillage. Ce sont des propos sans intérêts et sans importance. Les gens n’ont qu’à parler jusqu’à ce que leur bouche saigne. Macky restera à la tete du parti. Ce n’est même pas discutable. » Si la Patrie prime sur le Parti, il y a une limite. C’est une règle générale en politique !
La primauté de la Patrie sur le Parti doit être comprise par tous notamment par ceux du camp du Président de la République Macky Sall. Ses partisans, après avoir crée, tant de bruit au tour de la candidature de Moustapha Niass à la tête de l’Assemblée Nationale, voici qu’ils viennent d’engager un autre combat pour que le poste du Président du Sénat soit occupé par un des leurs. Lors que le Président Macky Sall aura accédé à leur revendication où sera donc la primauté de la Patrie sur le Parti ?
3. La gouvernance sobre et vertueuse
La nouvelle gouvernance selon El Hadj Kassé a amené le Président Macky Sall a supprimé plusieurs agences qui avait été crées par le régime de Me Abdoulaye Wade et a réactivé la cour de répression de l’enregistrement illicite et plusieurs autres mécanismes visant à prévenir et à lutter contre la corruption entre autres mesures.
Pourquoi le Senat n’a pas encore été supprimé ?
Pourquoi n’a-t-on pas réduit le nombre de députés comme on a réduit la taille du gouvernement en diminuant drastiquement le nombre de ministre ?
On parle d’une Assemblée Nationale de rupture en envoyant le même personnel politique qui est là depuis plusieurs décennies. D’où va venir la rupture lorsque 99% des projets de loi nous viennent de l’exécutif ? On se rappelle encore de ces quelques lois tristement célèbres émanant des députés dont elles portent le nom éponyme : la loi EZZAN à l’effet d’amnistier les acteurs impliqués dans la mort de Me Babacar Seye, la loi Moussa SY instituant les délégations spéciales, la loi Sada Ndiaye dont est victime le Président Macky Sall. Plus que des paroles, il faut poser des actes forts pour essayer de gommer ça dans notre conscience collective.
Pour le Sénat tout le monde s’accorde à dire que le Sénat cout cher au contribuable et que sa nature actuelle est contraire à la règle élémentaire de démocratie et il devrait être supprimé selon les conclusions des assises nationales. Par ailleurs, pourquoi commandés 250 véhicules neufs pour nos honorables députés en ces temps de vaches maigres ? Si on maintient le Sénat, si on maintient le même nombre de député à cent cinquante (150), si on commande 250 véhicules neufs pour les députés sans compter les nombreux autres avantages dont ils jouissent (carburant, salaire très élevé, passe port diplomatique etc.) où est donc la gouvernance sobre et vertueuse, où est donc la primauté de la Patrie sur le Parti, où est le nouvel ordre de priorité ?
Baba Gallé DIALLO
Tel : 338275513 / 774582609 / 702012271
Après avoir parcouru son article où il tente d’expliquer les conditions et les réalités qui ont été à l’origine et de la vision et du programme du Président Macky Sall même s’il ne le dit en des termes claires et accessibles au plus grand nombre du commun des mortels sénégalais, je m’invite dans à travers ce texte dans le débat d’idées et de réflexions ainsi enclenché.
Selon El Hadj Kassé, pour gouverner ou présider la destinée de notre « sunugal », le Président Macky Sall s’appuie sur trois leviers qui sont de nouveaux paradigmes : un nouvel ordre de priorité (1), la primauté de la Patrie sur le Parti (2) et une nouvelle gouvernance sobre, vertueuse et efficace.
1. Pour le nouvel ordre de priorités, à mon avis, les domaines d’intervention prioritaires exprimées : santé, eau potable, infrastructures routières à l’intérieur du pays, éducation, emploi etc.) ne sont pas en réalité nouveaux. Le nouvel ordre de priorité qui s’impose dans ce cas n’est pas celui des problèmes mais celui de la méthode et de la vision à partager par tous les citoyens sénégalais sur la manière de résoudre ces problèmes identifiés. En vérité, depuis belle lurette, pour ne pas dire depuis l’indépendance, le Sénégal patauge dans ces mêmes problèmes sans pouvoir sans sortir ? La question qui mérite d’être posée est : pourquoi ?
Le Président Léopol Sedar Senghor, en accédant à la magistrature suprême avait les mêmes bonnes intentions que le Président Macky Sall. Le Président Abdou Diouf également de même. En somme, ce n’est pas les bonnes intentions qui manquent chez les hommes politiques mais c’est les moyens de transformer ces intentions en réalités concrètes profitables à tous et au pays.
Pour l’accès à la santé dont il est fait cas dans le nouvel ordre de priorité : comment allez-vous-y prendre ? Sur quel levier allez-vous mettre l’accent ? Est sur la Prévention ? Est-ce sur l’accès aux soins de santé ? Est ce sur les deux à la fois ?
2. La primauté de la Patrie sur le Parti (2)
Le 25 Mars selon Monsieur El Hadj Kassé est une critique radicale de la politique centrée sur les intérêts de clan. De cette observation, la question qui me vient à l’esprit est la suivante : comment le Président Macky Sall peut il éviter de tremper dans les intérêts partisans ?
Un parti ou une coalition de partis est un regroupement humain d’hommes et de femmes qui ont les mêmes intérêts du moment et qui entendent les défendre autant que c’est possible par tous les moyens parfois même par des moyens condamnables. Le Président Macky Sall est dans un parti et il est dans Benno Book Yakarr qui est une coalition de coalition de partis. Donc, il est au centre de plusieurs intérêts politiques partisans différents à satisfaire qui ne sont forcément pas ceux du peuple. Et pour mettre en œuvre ce levier, vous conviendrez avec moi que le Président Macky Sall doit démissionner de toute responsabilité politique dans son parti politique APR Yakaar pour une raison d’éthique et pédagogique pour la postérité.
Et par rapport à cette question, il avait dit qu’il ne compte pas quitter son parti et abandonner ses camarades. Peut être entre temps, il a eu à changer d’avis. Ce n’est pas encore le cas pour l’un de ses farouches partisans en l’occurrence : Moustapha Cissé Lo qui dit dans l’Observateur du Week end (11 et 12 Aout 2012) « Dire que Macky Sall doit quitter la tete de l’Alliance pour la république relève de l’enfantillage. Ce sont des propos sans intérêts et sans importance. Les gens n’ont qu’à parler jusqu’à ce que leur bouche saigne. Macky restera à la tete du parti. Ce n’est même pas discutable. » Si la Patrie prime sur le Parti, il y a une limite. C’est une règle générale en politique !
La primauté de la Patrie sur le Parti doit être comprise par tous notamment par ceux du camp du Président de la République Macky Sall. Ses partisans, après avoir crée, tant de bruit au tour de la candidature de Moustapha Niass à la tête de l’Assemblée Nationale, voici qu’ils viennent d’engager un autre combat pour que le poste du Président du Sénat soit occupé par un des leurs. Lors que le Président Macky Sall aura accédé à leur revendication où sera donc la primauté de la Patrie sur le Parti ?
3. La gouvernance sobre et vertueuse
La nouvelle gouvernance selon El Hadj Kassé a amené le Président Macky Sall a supprimé plusieurs agences qui avait été crées par le régime de Me Abdoulaye Wade et a réactivé la cour de répression de l’enregistrement illicite et plusieurs autres mécanismes visant à prévenir et à lutter contre la corruption entre autres mesures.
Pourquoi le Senat n’a pas encore été supprimé ?
Pourquoi n’a-t-on pas réduit le nombre de députés comme on a réduit la taille du gouvernement en diminuant drastiquement le nombre de ministre ?
On parle d’une Assemblée Nationale de rupture en envoyant le même personnel politique qui est là depuis plusieurs décennies. D’où va venir la rupture lorsque 99% des projets de loi nous viennent de l’exécutif ? On se rappelle encore de ces quelques lois tristement célèbres émanant des députés dont elles portent le nom éponyme : la loi EZZAN à l’effet d’amnistier les acteurs impliqués dans la mort de Me Babacar Seye, la loi Moussa SY instituant les délégations spéciales, la loi Sada Ndiaye dont est victime le Président Macky Sall. Plus que des paroles, il faut poser des actes forts pour essayer de gommer ça dans notre conscience collective.
Pour le Sénat tout le monde s’accorde à dire que le Sénat cout cher au contribuable et que sa nature actuelle est contraire à la règle élémentaire de démocratie et il devrait être supprimé selon les conclusions des assises nationales. Par ailleurs, pourquoi commandés 250 véhicules neufs pour nos honorables députés en ces temps de vaches maigres ? Si on maintient le Sénat, si on maintient le même nombre de député à cent cinquante (150), si on commande 250 véhicules neufs pour les députés sans compter les nombreux autres avantages dont ils jouissent (carburant, salaire très élevé, passe port diplomatique etc.) où est donc la gouvernance sobre et vertueuse, où est donc la primauté de la Patrie sur le Parti, où est le nouvel ordre de priorité ?
Baba Gallé DIALLO
Tel : 338275513 / 774582609 / 702012271
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